(Minghui.org) Dans un récent article : J’ai appris à harmoniser le travail et la famille avec ma mission de sauver les gens, un pratiquant du Missouri a partagé comment il a équilibré sa cultivation et pratique, son travail et sa vie. Il est en mesure de rester diligent, peu importe où il est et ce qu’il a à faire.

Cet article m’a beaucoup fait réfléchir. Depuis que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa il y a plus de vingt ans, j’ai étudié chaque jour le Fa et obtenu de nombreuses compréhensions. De temps en temps, je trouvais mon chemin de cultivation fluide et présumais que j’étais capable d’agir en me basant sur le Fa. En regardant en arrière et en y repensant plus en profondeur, j’ai trouvé que mes compréhensions étaient plutôt limitées. Par exemple, j’avais tendance à me focaliser sur ce qu’il fallait faire et ce qu’il ne fallait pas faire. En d’autres termes, j’essayais de me comporter comme un pratiquant au lieu de cultiver mon cœur et de pleinement m’assimiler au Fa.

Voici quelques exemples.

La vie conjugale

Dans les premiers temps de ma cultivation, j’ai adopté une approche simple et directe vis-à-vis de nombreuses questions concernant la vie conjugale et le travail. Par exemple, aussitôt que j’ai commencé à pratiquer, j’ai cessé d’avoir des rapports sexuels avec mon mari de manière à résoudre le problème de la luxure. Je pensais que parce que la cultivation et pratique était la chose la plus importante, je ne devais pas laisser place aux interférences. Ceci a causé des conflits et mon époux a plus tard tenté de me faire arrêter la pratique des exercices. Au lieu de regarder à l’intérieur pour trouver les lacunes dans mon xinxing, j’ai considéré cette interférence comme un test voire comme une interférence démoniaque. Finalement, mon mari a eu une aventure. Je n’ai toujours pas réfléchi à ce que j’avais fait de mal et j’ai considéré que c’était de sa faute.

Ce n’est que beaucoup plus tard que j’ai réalisé mon problème. Dans « Qui ose abandonner le cœur des gens ordinaires » de Hong Yin, le Maître écrit :

« Cultiver le cœur, rompre avec les désirs, enlever les attachements »

Ma compréhension de ce passage est que cultiver l’esprit est fondamental, tandis que se couper des désirs est la forme. Si quelqu’un se focalise juste sur la forme et va à l’extrême, le résultat ne sera pas bon. En fait, le Falun Dafa élève la nature de notre esprit et cette forme est la meilleure dans le monde humain. Si nous faisons bien, les gens apprécieront le comportement droit lié à l’élévation de notre xinxing. Mais ceci nécessite une élévation fondamentale et un changement de soi de l’intérieur vers l’extérieur. C’est tout comme ce que le Maître décrit dans la Troisième Leçon du Zhuan Falun :

« La lumière de Bouddha illumine tout, bienséance et loyauté rayonnent harmonieusement. »

Au travail

Une situation similaire s’est produite à mon travail. En surface, je travaillais dur et terminais toujours dans les temps les tâches que m’assignait mon responsable, et ceci sans me plaindre. Mais dans mon esprit, je voulais juste terminer mes tâches aussi vite que possible pour avoir plus de temps pour mon étude du Fa. Avec cette mentalité, je ne mettais pas de cœur dans mon travail et je voulais tout simplement terminer rapidement.

Le Maître nous a dit d’être de bonnes personnes où que nous soyons. Cela signifie que je devrais mettre du cœur dans les choses que je fais et bien les faire. En fait, bien que le travail ne soit pas en lui-même une partie de la cultivation et pratique, comment nous gérons les situations peut montrer si nous sommes ou non d’authentiques pratiquants.

Les conceptions humaines

Après que la persécution a commencé en 1999, je suis allée à Pékin faire appel pour le Falun Dafa, pensant que je pourrais renoncer à tout, même à ma vie, pour Dafa. Rétrospectivement, j’ai remarqué que j’avais encore dans mon esprit une tristesse profonde. Ce qui provenait de mes conceptions humaines. Imaginez si une personne ordinaire va faire appel, serait-il disposé à tout abandonner ? L’objectif de faire appel est simple : résoudre un problème. Pourquoi devrions-nous présumer qu’il y ait des pertes ? Pratiquer le Falun Dafa devrait apporter des bénédictions. Nous ne devrions pas reconnaitre la répression ou présumer qu’il y aura des conséquences négatives.

En fait, cette mentalité venait de mes conceptions humaines et c’est lié aux arrangements des forces anciennes. Avec cet état d’esprit, j’ai perdu mon travail et certains pratiquants ont même perdu leur vie. Ce n’est pas ce que le Maître veut, mais c’est arrivé parce que nous l’avons reconnu.

En tant que disciples de la période de la rectification de Fa, notre environnement de travail et de vie ne sont pas accidentels. Nous devrions bien faire pour qu’ainsi un grand nombre d’êtres soient sauvés. Pour accomplir cela, nous devons tout d’abord abandonner les attachements et les conceptions humaines.

L’attachement au temps

Après de si nombreuses années de cultivation et pratique, certains pratiquants se sont récemment attachés au temps. Certains veulent simplement éviter un emploi quotidien et un style de vie ordinaire, croyant que ces choses sont une perte de temps. Certains pratiquants ont cessé de faire des recherches d’emplois, pensant que leurs économies devraient suffire jusqu’à ce que la rectification de Fa s’achève. Je pense que ce type de comportement est inapproprié.

Être un pratiquant signifie que nous devons constamment nous élever et aider le Maître à sauver les gens. De plus, nous sommes des disciples de Dafa et notre chemin sera une référence pour les gens du futur. Cela veut dire que nous devrions être ouverts d’esprit et faire les choses de manière ouverte et digne. C’est uniquement quand nous abandonnons l’égoïsme que nous sommes capables de véritablement nous assimiler au Fa.

Ne pas aller à l’extrême

Dans le Zhuan Falun, le Maître a dit :

« Nous disons que suivre cette école est comme pénétrer dans une corne de buffle. Que veut dire “pénétrer dans une corne de buffle” ? Au départ, quand Bodhidharma s’y est engagé, elle était pour lui encore très vaste ; quand le deuxième patriarche s’y est engagé, elle ne l’était déjà plus autant ; avec le troisième patriarche, cela passait encore ; avec le quatrième patriarche, elle était déjà bien étroite ; avec le cinquième patriarche, il n’y avait quasiment plus de place pour continuer ; au temps de Huineng, le sixième patriarche, on était parvenu au point extrême, il était impossible d’avancer plus loin. »

J’en suis à présent venue à comprendre qu’en tant que pratiquants de Dafa, nous ne devrions pas nous borner à nos propres pensées ou compréhensions. Autrement, nous pourrions ne pas être en mesure d’aller de l’avant. Ceci pourrait causer la manifestation de divers problèmes.

J’ai vu des situations dans lesquelles des pratiquants ont été arrêtés ou souffraient de karma de maladie. Si nous pouvons réellement cultiver notre cœur et bien cultiver, il y aura moins de pertes.

Traduit de l’anglais en Europe