(Minghui.org) Notre famille était une famille heureuse, mon mari et moi menions une vie simple mais confortable. Nous avions une petite épicerie et notre fille, mariée et heureuse, avait emménagé dans son propre domicile. Nous étions libérés des soucis et menions une vie agréable.
Plus tard, on m’a diagnostiqué un prolapsus de l’utérus, une maladie gynécologique parfois si douloureuse que je ne pouvais même plus bouger. Mes symptômes variaient au fil des années et j’ai beaucoup souffert. J’ai découvert le Falun Dafa et j’ai commencé à le pratiquer. Ma maladie n’a pas tardé à disparaître. Depuis plus d’une décennie, les symptômes ne sont jamais réapparus ce qui a renforcé ma croyance en Dafa.
Depuis plus d’une décennie, avec d’autres pratiquants déterminés du Falun Dafa, j’ai toujours cru fermement en Dafa, même si je me suis rendu compte que je pouvais être persécutée à tout moment.
Mon mari me signale deux fois à la police par crainte de la persécution
Comme j’ai recouvert la santé grâce à la pratique du Falun Dafa, mon mari n’était pas contre le fait que je pratique avant le début de la persécution. Cependant, il a commencé à avoir peur en raison de l’influence de la répression terrifiante de Jiang Zemin et de la propagande diffusée par les médias publics chinois qu’il a entendue.
Il a commencé à s’opposer à ma pratique. Je sais très bien que Dafa est une pratique droite et je lui ai dit qu’il m’était impossible d’y renoncer. Pourtant, il s’est rendu au poste de police local pour me dénoncer deux fois et m’a forcée à y aller avec lui. Ce qui m’a donné le sentiment qu’il serait content si on me mettait à mort !
J’ai dit : « Il n’y a rien à craindre. J’irai avec toi. Une bonne personne pratiquant le Falun Dafa est ouverte et irréprochable et c’est aussi l’occasion de clarifier la vérité aux personnes qui travaillent au poste de police. » Je suis donc allée au poste de police avec mon mari.
Au poste de police, mon mari a dit au directeur : « Ma femme pratique le Falun Dafa. Je vous l’ai amenée et je me fiche de la façon dont vous allez la traiter. »
Le directeur m’a demandé : « Pourquoi continuez-vous à pratiquer le Falun Dafa ? » Je lui ai dit calmement : « Le Falun Dafa nous apprend à être de bonnes personnes qui valorisent la vertu et font de bonnes actions. Il a l’effet miraculeux de guérir les maladies et de garder en forme. Il n’y a rien de mal à cela. Ma maladie gynécologique a été guérie grâce à ma pratique du Falun Dafa et sans dépenser un sou. Maintenant, où pouvez-vous trouver une bonne pratique qui peut guérir votre maladie sans demander un sou aux patients ? Les rumeurs des médias décrivent le Falun Dafa comme étant mauvais, mais c’est faux et fabriqué dans le but de réprimer le Falun Dafa. »
Après avoir entendu ce que j’ai dit, le directeur n’a pas dit un mot. Au bout d’un moment, il a dit : « Si c’est bon, s'il vous plaît faites-le chez vous. »
Mon mari était très fâché de voir que le directeur du poste de police n’avait rien fait à mon sujet. Par conséquent, après notre retour à la maison, il a insisté pour aller au poste de police pour me dénoncer quand il m’a vue continuer à étudier le Fa et faire les exercices. Mon mari m’a forcée à retourner au poste de police avec lui. J’avais le cœur ouvert et je me sentais irréprochable parce que je pratique Dafa et je n’avais peur d’aller nulle part. Alors je suis retournée au poste de police avec lui.
Ce jour-là, un jeune policier était en service au poste de police. Mon mari a demandé : « N’allez-vous pas l’empêcher de pratiquer le Falun Dafa ? » Le policier m’a regardée et a dit qu’il ne le ferait pas.
Mon mari me chasse de chez nous
Puisque le poste de police a continué à refuser de s'occuper de moi, mon mari était tellement en colère quand nous sommes rentrés à la maison qu’il voulait divorcer. Je n’étais pas d’accord.
Sans tenir compte de l’amour entre mari et femme, il m’a chassée de la maison et ne m’a rien laissé emporter avec moi. J’étais chassée de notre maison avec seulement mes vêtements sur le dos. Même si mon mari me traitait mal, je ne lui en voulais pas. C’est parce qu’il avait été trompé par les mensonges des médias et effrayé par le Parti communiste chinois (PCC) qu’il avait fait cela.
Pendant les six années suivantes, j’ai mené une vie très simple, louant une maison délabrée. J’ai fait des sacrifices et économisé et je n’avais même pas de manteau chaud pour l’hiver. Ma famille, mes amis et compagnons de cultivation m’ont aidée. Je mangeais des petits pains cuits à la vapeur et des légumes au vinaigre tous les jours. Je n’ai pas fait beaucoup d’études et je n’avais ni travail ni revenu. Je vivais de mes maigres économies. Même si la vie était dure, je ne me plaignais de rien. Au contraire je me sentais calme et riche dans mon cœur. Et ma croyance inébranlable dans le Falun Dafa n’a jamais fléchi.
Après que j’ai été chassée, mon mari semblait être aigri. Il avait de la difficulté à bien gérer l’entreprise et était souvent en colère. Bien que je fus hors de la maison, je n’ai pas abandonné mon domicile et je pensais que je pourrais influencer mon mari avec ma gentillesse.
Je suis souvent allée chez nous pour cuisiner pour lui et faire le ménage. Mais il ne m’a jamais montré d’affection. Chaque fois que j’y retournais, il me disait de partir, il m’injuriait ainsi que le Falun Dafa et critiquait le Maître. Il ne m’écoutait pas quand j’essayais de le persuader de ne pas agir comme ça. Je me souviens qu’une fois, il a jeté dans la cour la potée de légumes qui était en train de cuire, en me criant : « Dégage ! » Je suis partie toute triste.
Je ne me souviens plus du nombre de fois où j’y suis retournée et du nombre de fois où il m’a rejetée. Il a demandé le divorce à plusieurs reprises, mais je n’étais pas d’accord et j’ai continué à rentrer à la maison et à faire les tâches ménagères. Je ne me sentais pas en colère, même s’il m'injuriait et me disait de partir. Quelques années ont passé et l’activité de notre petite épicerie s’est détériorée de plus en plus jusqu’à finir par fermer ses portes. Et la santé de mon mari s’est également détériorée.
Mon mari souffre d’un accident vasculaire cérébral
Le 12 mai 2014, mon mari a eu un grave accident vasculaire cérébral causant des troubles de la parole. Il était dans un état critique. En tant que pratiquante de Falun Dafa, je suis toujours allée à l’hôpital pour m’occuper de lui sans penser à la façon dont il m’avait traitée auparavant.
Le Maître a dit :
« Bien sûr, comme nous cultivons et pratiquons dans la société humaine ordinaire, nous devons respecter nos parents, éduquer nos enfants ; en toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. Il faut bien traiter tout le monde, ses parents comme ses enfants, il faut penser aux autres en toute occasion ; un tel cœur n’est plus égoïste, c’est un cœur charitable, c’est de la compassion. » (Zhuan Falun)
J’ai pensé qu’en tant que pratiquante de Dafa, je devais tout faire selon les exigences du Maître. Pendant que mon mari était hospitalisé, je me suis occupée de lui sincèrement et attentivement.
Ma bonté l’éveille
Ma gentillesse a finalement éveillé mon mari. Un jour, il a soudainement dit : « Je veux sortir de l’hôpital et pratiquer le Falun Dafa à la maison. »
Une fois rentré à la maison, il m’a écoutée quand je lui ai clarifié la vérité. Je lui ai demandé d’écouter le Fa et de répéter : « Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » Sa santé s’est rapidement améliorée.
Une fois, il a éclaté en sanglots, disant qu’il avait fait auparavant quelque chose de mal, il l’a confessé au Maître et s’est excusé auprès de moi. J’étais heureuse de voir les changements en lui. Ces années d’épreuves que j’ai endurées, démontrant la bonté de Dafa, prouvent que la gentillesse des pratiquants peut faire tourner la page aux gens. Quand son frère cadet et sa sœur sont venus le voir, mon mari leur a dit : « S’il vous plaît, souvenez-vous que le Falun Dafa est bon ! Regardez comme votre belle-sœur me traite bien ! »
Le frère et la sœur de mon mari soutiennent Dafa
Je me souviens encore que lorsque mon mari m’avait jetée dehors, son frère et sa sœur m’avaient ignorée et n’avaient pas accepté la vérité sur Dafa. Ils voient maintenant que, sans rancune ni haine, je n’ai pas quitté mon mari et que j’ai été gentille avec lui. Ils sont aussi touchés par ma gentillesse.
Je leur ai dit : « Le petit magasin sur lequel nous comptions pour nos revenus a fermé ses portes. Votre frère est tombé malade et la vie a été dure pour moi pendant plusieurs années. Ces conséquences maléfiques ne sont-elles pas causées par la persécution de Jiang Zemin contre le Falun Dafa ? » Mon beau-frère et ma belle-sœur connaissent maintenant la vérité sur le Falun Dafa et n’ont aucune objection à ma pratique. Ils ont tous deux démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.
Si mon mari et moi nous sommes remis ensemble après une séparation forcée, c’est parce que je cultive Dafa. Je sais que je devrais être une bonne personne, ou une personne encore meilleure, et me cultiver face aux conflits pour pouvoir élever le niveau de mon caractère et de ma vie. Ce faisant, je peux aussi influencer les autres avec gentillesse.
Voilà mon histoire, celle d’une pratiquante ordinaire. J’espère que davantage de gens seront capables de surmonter le lavage de cerveau du PCC et de comprendre sans réserve la vérité sur le Falun Dafa. C’est tout à fait bénéfique, ne faisant de tort à personne, malgré les mensonges répandus par la propagande.
Traduit de l’anglais en Suisse