(Minghui.org) Je suis originaire du Vietnam, et je vis maintenant à Melbourne, Australie. J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en novembre 2015. Pendant ma cultivation, il y a eu des défis aussi bien que des miracles que je voudrais partager avec chacun.
Un miracle amené par la compassion
J’ai commencé à cultiver Dafa alors que je travaillais dans un milieu agressif. Ma patronne était quelqu'un de dur qui se mettait facilement en colère et se plaignait souvent de tout. De nombreuses fois, elle m’a crié dessus devant les autres collègues. Je sentais que c’était injuste et je perdais la face car cela heurtait mon ego. Je savais que je devais cultiver la compassion, alors je gardais le silence. Dans mon esprit, cependant, je ne pouvais dissoudre les pensées négatives que j’avais envers elle, ni ne pouvais surmonter le sentiment d’être traitée injustement. Plus je me sentais contrariée, plus fréquemment ces problèmes surgissaient.
Un compagnon de cultivation m’a indiqué que si je pouvais garder mon esprit calme, ma compassion émergerait et je pourrais alors résoudre cette tribulation avec compassion. Alors, je me suis calmée et j’ai regardé le problème de la perspective d’une pratiquante. Le Maître a dit :
« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres. » (Zhuan Falun)
J'ai pensé que si je n’avais pas été une pratiquante de Dafa, j'aurais été comme elle et j'aurais regardé les autres de haut dû à un fort ego. Elle est affectée par la grande cuve de teinture de la société humaine ordinaire et ne peut échapper à la mer de souffrance, avec les maladies et les conflits humains.
Le Maître a dit :
« Le seul moyen de parvenir à un état de bien-être sans maladie et d’atteindre une vraie libération, l’unique moyen, c’est de cultiver et de pratiquer ! » (Zhuan Falun)
C’est à ce moment que je me suis réellement sentie désolée pour elle et que j’ai décidé de lui parler du Falun Dafa avant de quitter la compagnie. Quand je lui ai donné un document de clarification de la vérité, elle a souri et le fardeau négatif dans mon esprit a été complètement éliminé. Je n’avais qu’un souhait - qu’elle puisse être sauvée.
Les changements chez ma mère
Avant de devenir une pratiquante, j’étais agacée et impatiente quand je parlais avec mes parents. Je pensais que puisque nous appartenions à des générations différentes, ils ne comprenaient pas ma vie et qu’ils essayaient de me pousser à suivre leurs désirs au lieu d’écouter mes idées. En général, chaque fois que ma mère commençait à se plaindre ou me conseillait sur certains problèmes, j’argumentais, mais parfois, je suivais les conseils de mes parents de façon compulsive. Ma relation avec mes parents n’était pas bonne et ils estimaient que j’étais une enfant têtue.
Après être devenue une pratiquante, j’ai commencé à m'évaluer par rapport au Fa. Je me suis mise dans la peau de mes parents et j’ai réalisé que mes parents étaient trop inquiets pour leurs enfants, et que tout ce qu’ils voulaient étaient les meilleures choses pour moi. Si je regarde leurs bonnes intentions, je ne suis pas agacée par ce qu’ils disent. J’essaie de cultiver ma tolérance envers les gens, mais je me demande pourquoi je ne peux pas être compatissante et patiente envers ma mère qui a toujours le souci de prendre soin de moi.
Le Maître a dit :
« On doit toujours garder un cœur de compassion, un état d’esprit serein et paisible. » (Zhuan Falun)
Il n’y a pas de coïncidences sur le chemin de la cultivation. Chaque fois que ma mère me conseille de m’améliorer d'une certaine façon, je me sens calme et je pense que je dois regarder à l’intérieur pour voir si j’ai encore des attachements de cet ordre. Quand je deviens patiente en parlant avec elle et que j’exprime une vraie sympathie envers ses inquiétudes, elle ne se plaint plus continuellement de moi comme elle le faisait dans le passé. Elle prend le temps d’écouter ce que j’ai à dire. Notre relation devient alors harmonieuse.
Identifier les attachements pendant l’étude collective du Fa
Nous avons un groupe d’étude du Fa en ligne spécialement pour les nouveaux pratiquants vietnamiens qui ont des aptitudes limitées avec la langue anglaise. Au début de ma fonction de coordinatrice, je me sentais assez peu confiante dans cette responsabilité car je n’avais pas cultivé aussi longtemps que de nombreux autres pratiquants. J’étais aussi inquiète de ne pas avoir assez de partage d’expériences ou d’éveil profond pour soutenir les nouveaux pratiquants. Je n'arrêtais donc pas de demander conseil à mes compagnons de cultivation qui avaient cultivé plus longtemps afin de résoudre des obstacles dans le groupe et pour savoir si j’avais eu une réponse droite en gérant certains problèmes.
J’ai réalisé en parlant à un compagnon de cultivation que j’avais l’attachement à être trop inquiète et à me dénigrer. Je voulais éliminer cela, mais ce n’était pas un processus facile. Après avoir demandé conseil de nombreuses fois à un compagnon de cultivation, il a exprimé un inconfort et m’a dit que je devais demander seulement quand c’était vraiment nécessaire. À ce moment-là, je me suis sentie très irritée dans mon esprit et je pensais que c’était injuste car je ne faisais pas cela pour obtenir un gain personnel, mais uniquement pour essayer d’aider les autres. J’ai essayé d’être calme et me suis demandée ce que j’avais fait de mal dans cette situation.
Le Maître a dit :
« Quand on fait face à des conflits, qu’on ait raison ou tort, on réfléchit sur soi-même : ai-je mal fait quelque part dans cette affaire ? Y a-t-il vraiment quelque chose qui ne va pas chez moi ? Vous tous êtes en train de réfléchir ainsi, cherchant d’abord à l'intérieur de vous-mêmes et réfléchissant aux problèmes. » (« Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa ? », Enseignement de Fa dans les conférences (XI))
Des mots ont alors surgit dans mon esprit : « le bâton et le khât » (Zhuan Falun). J’ai soudainement réalisé que si je continuais à demander et à suivre ce que le compagnon de cultivation disait au lieu de me mesurer au Fa, alors je n’étais pas une véritable pratiquante car je continuais à dépendre de l’éveil d'un autre pratiquant. Tant que j’étudie le Fa plus diligemment et que je mesure tout par rapport au Fa, Dafa me guidera toujours. Réalisant cela, je me suis sentie reconnaissante de cette situation envers le compagnon de cultivation qui m’a permis d’abandonner mon attachement de dépendance et de trop m’inquiéter.
Merci Maître. Merci compagnons de cultivation.
Traduit de l’anglais au Canada