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Se rappeler le Fa dans un camp de travaux forcés

12 avril 2018 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa du nord-est de la Chine

(Minghui.org) J'ai été détenue dans un camp de travaux forcés provincial en 2001 et surveillée par environ quatre détenues. Il ne m'était permis de parler à personne ni de sortir de ma cellule.

Les plus anciennes pratiquantes qui avaient été transformées essayaient de me laver le cerveau en me bombardant de théories trompeuses et en me dénigrant. Mais je restais calme et récitais le Fa dans mon cœur.

Le Maître a dit :

« Pourquoi les disciples de Dafa sont-ils cruellement tourmentés par la perversité, c'est parce qu'ils persistent dans la croyance droite envers Dafa, c'est parce qu'ils sont une particule dans Dafa. Pourquoi faut-il rectifier la loi, c'est que tous les êtres dans l'Univers ne se conforment plus aux critères. En tant que disciple de Dafa, la pensée droite et déterminée est absolument inébranlable, car votre vie renouvelée se forme justement dans la rectification de la loi. » (« Dafa est indestructible », Points essentiels pour avancer avec diligence (II))

Je me sentais désolée pour ces anciennes pratiquantes qui maintenant essayaient de me « transformer ». J'ai récité le Fa du Maître « La contrainte ne peut changer le cœur de l'homme », « Dafa est indestructible » et « Suggestion » en espérant éveiller leurs cœurs. Ces anciennes pratiquantes ne sont plus revenues.

Avertir les gardes de ne pas causer du tort aux pratiquantes

Une garde m'a emmenée dans son bureau et elle a essayé de me « transformer ». Je lui ai dit que des policiers du département de police local m'avaient torturée et insultée. Non seulement cela, mais ils avaient aussi fait irruption dans ma maison et avaient harcelé ma famille. Je lui ai demandé de ne pas persécuter les pratiquantes, ainsi aucune de ses actions ne serait révélée sur les sites Internet étrangers.

Elle m'a demandé d'obéir aux règles du camp de travail. Je lui ai dit que je n'avais commis aucun crime et que j'étais illégalement détenue. Je lui ai rappelé que ceux qui persécutaient les pratiquants violaient consciemment la loi.

Les gardes obtenaient un bonus si elles réussissaient à « transformer » des pratiquantes. Bien qu'elles sachent que les pratiquantes n'abandonnaient pas le Falun Dafa dans leur cœur, elles essayaient toujours de faire signer aux pratiquantes une déclaration de renoncement à leur croyance.

Le Maître a dit :

« Dans l'histoire aucun de ceux qui persécutent la croyance juste n'a jamais connu le succès. » (« La contrainte ne peut changer le cœur de l'homme », Points essentiels pour avancer avec diligence (II))

Refuser de coopérer avec les exigences des gardes

Le Maître a dit :

« En aucune circonstance on ne doit s'accorder aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l'environnement ne sera plus comme ça. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence (II))

Les gardes forçaient les détenues à exécuter des travaux, mais j'ai refusé de coopérer. J'ai aussi refusé de réciter les règles et les règlements du camp de travail, je n'ai pas écrit le « rapport de pensée » mensuel, ni porté le badge, ni écrit un résumé hebdomadaire, ni lu aucun livre qu'on me disait de lire, ni fait les exercices physiques, ni pris aucun médicament.

Quand les gardes menaçaient de me torturer avec des matraques électriques, je leur disais qu'elles violaient mes droits constitutionnels et ma liberté de croyance.

Étant donné ma croyance déterminée dans le Maître et dans le Fa, je n'ai pas oscillé et j'ai passé de nombreux tests.

D'anciennes pratiquantes reviennent au Falun Dafa

Le Maître m'a donné des indices dans plusieurs rêves que je devrais aider les gens dans le camp de travaux forcés à comprendre les faits au sujet du Falun Dafa. J'ai compris aussi que je devais aider les anciennes pratiquantes à revenir au Falun Dafa et émettre la pensée droite pour nettoyer l'environnement à l'intérieur et à l'extérieur du camp de travail.

Durant la nuit, j'ai rendu visite à des pratiquantes qui avaient été « transformées » et je leur ai dit qu'elles étaient dans l'erreur et que le Maître laissait la porte grande ouverte et que tant et aussi longtemps qu'il y avait encore du temps, elles pourraient encore pratiquer le Falun Dafa.

Pour les aider, j'ai récité les derniers articles du Maître. Plusieurs d'entre elles savaient que leurs attachements étaient la raison pour laquelle elles avaient abandonné leur croyance et ont dit qu'elles retourneraient à la cultivation et à la pratique une fois libérées. Des pratiquantes ont déclaré par écrit ou verbalement aux gardes que leurs déclarations d'abandonner Dafa étaient invalides.

Pas émue par la sentimentalité

Le camp de travail a organisé un spectacle avant la fête nationale de la République populaire de Chine. Les performances commémoraient le Parti et utilisaient des histoires sentimentales pour émouvoir les pratiquantes. Presque tout le monde a pleuré. Mais, je savais que ce spectacle était destiné à éroder les pensées droites des pratiquantes.

L'une des règles du camp de travail stipulait que les pratiquantes qui n'avaient pas été « transformées » n'avaient pas le droit de recevoir des visites familiales ni des appels téléphoniques. Quand la garde m'a offert d'appeler mon mari, j'ai refusé. J'ai pensé que si j'abandonnais la sentimentalité, cela n'interférerait pas avec moi.

Empêcher les détenues de torturer les pratiquantes

Sous les ordres d'une garde, une toxicomane a forcé une pratiquante à demeurer penchée à 90 degrés pendant toute une journée. Elle la frappait aussi à la tête et au dos avec un livre épais.

J'ai interrogé la garde et lui ai demandé quel droit la toxicomane avait pour torturer la pratiquante. La toxicomane a voulu riposter et a exigé que je coopère avec elle.

« Ne torturez pas les pratiquantes. Elles sont de bonnes personnes », ai-je dit, « faites attention à ne pas être utilisée par les gardes. Ce n'est pas bon pour vous. Je dis cela pour votre propre bien. »

Demander que l'argent extorqué me soit retourné

Le camp de travaux forcés a extorqué plus de 1000 yuans à ma famille lorsque j'ai été emprisonnée. J'ai compris que la persécution est imposée aux pratiquants par les forces anciennes et n'est pas reconnue par le Maître — c'est un crime contre le Falun Dafa. Ainsi, je devais nier tout ce qui m'était imposé et exiger qu'ils me rendent mon argent.

Je suis allée voir la chef d'équipe et je lui ai demandé l'argent. La chef d'équipe m'a fait venir à son bureau et m'a demandé de m'asseoir en face d'elle. Nous avons parlé et elle était d'accord de me retourner mon argent après ma libération. Elle me l'a retourné après mon retour chez moi.

La croyance droite indestructible

La nourriture au camp de travail était médiocre. Les pratiquantes travaillaient de longues heures et n'avaient que peu de temps pour les repas et ne recevaient pas assez de nourriture. Nous étions persécutées physiquement et mentalement. Je savais que les pratiquantes ne devraient pas supporter ce traitement ni l'accepter passivement.

Quand environ 550 personnes étaient en train de manger dans la salle à manger, j'ai crié : « Falun Dafa est bon ! Falun Dafa est le Fa juste ! Restaurez le nom de mon Maître et restaurez le nom de Dafa ! »

Les gardes étaient terrifiées. Une détenue m'a traînée hors de la salle à manger et m'a emmenée à la cellule. Cependant, ce que j'ai fait a eu un grand effet. A partir du jour même les détenues ont été autorisées à arrêter le travail à 16 h. Le directeur adjoint du camp de travail est allé voir les détenues en personne ce jour-là. Pendant plusieurs jours, les détenues ont reçu moins de travail et ont pu arrêter leur travail beaucoup plus tôt. Le directeur adjoint a également surveillé la nourriture personnellement.

Le Maître a dit :

« L'article [...] a expliqué en peu de phrases un principe. La pensée droite indestructible envers la vérité de l'Univers forme le corps de diamant solide comme le roc des bienveillants disciples de Dafa, qui effraie toute perversité, la lumière de la vérité qu'elle émane fait se désagréger les facteurs conduisant à une pensée déviée chez toutes les vies. » (« Également en deux mots », Points essentiels pour un avancer avec diligence (II))

Traduit de l'anglais au Canada