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Une personne âgée persécutée depuis 1999 fait face à un autre procès illégal

15 juillet 2018

(Minghui.org) Un ingénieur âgé de 77 ans qui a été persécuté pendant dix-neuf ans pour avoir été résolu dans sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle attaquée par le régime communiste chinois, fait face à un autre procès et à une possible peine d'emprisonnement. Les arrestations répétées, la détention et la torture ont laissé ce septuagénaire dans un état de santé gravement compromis.

M. Cao Hongru vit dans le district de Changning de Shanghai. La dernière arrestation illégale a eu lieu le 4 décembre 2017 alors qu'il distribuait des calendriers de bureau avec des informations sur le Falun Gong à ses voisins.

Il a entamé une grève de la faim au centre de détention du district de Changning et a été brutalement gavé de force par la police. Il a été libéré pour raisons médicales le 25 décembre 2017.

Ses dossiers ont été remis au parquet du district de Changning le 5 mars 2018, puis transmis au tribunal du district de Fengxian à Shanghai le 20 avril. 

Depuis la fin mai, la santé de M. Cao se détériore.

Ingénieur exemplaire

Cao Hongru était une étoile montante, triée sur le volet pour travailler à la Shanghai Textile Bearing Factory à la fin de ses études. Il a travaillé d'arrache-pied et a obtenu de grands succès dans divers projets techniques et innovateurs. Il a reçu le prix du Travailleur modèle dans l'industrie textile cinq années consécutives et a été parmi les premiers groupes d'ingénieurs à être reconnus par le Conseil d'État de l'industrie textile après la révolution culturelle.

M. Cao et deux autres collègues ont été envoyés en Amérique du Sud en 1989 afin d'établir une usine de confection fabriquant des vêtements avec des tissus chinois à exporter vers les États-Unis. Après une étude de marché, ils ont décidé d'implanter une usine de fabrication au Costa Rica.

Il a travaillé jour et nuit et cette lourde charge de travail a eu un impact sur sa santé. Il a développé de nombreuses maladies et a dû retourner en Chine pour se faire soigner.

Le traitement médical n'a pas aidé, alors en novembre 1995, M. Cao a commencé à pratiquer le Falun Gong. En quelques semaines de pratique, toutes ses maladies – un ulcère gastrique, une hyperplasie spinale, un ulcère récurrent dans la bouche, une insomnie chronique et du rhumatisme – ont disparu sans laisser de trace.

Il suivait le principe du Falun Gong Authenticité-Bienveillance-Tolérance dans sa vie quotidienne. M. Cao était très respecté au travail et dans sa communauté locale. Changning TV a même fait une interview avec lui pour promouvoir ses actions exemplaires et ses belles qualités.

« Je ne peux pas trahir ma croyance dans le Falun Dafa »

Le régime communiste chinois, dirigé par le président d'alors, Jiang Zemin, a lancé une persécution nationale du Falun Gong le 20 juillet 1999. La vie paisible de M. Cao a été complètement bouleversée.

Le lendemain du début de la persécution, M. Cao et plusieurs autres pratiquants de Falun Gong se sont rendus au bureau municipal des appels à Shanghai pour faire appel pacifiquement en faveur du Falun Gong, mais ils ont été attaqués et dispersés par la police. M. Cao a été ramené chez lui dans une fourgonnette de police. La police a essayé de le forcer à signer une déclaration pour renoncer au Falun Gong avec des menaces de détention.

Craignant pour sa sécurité, ses supérieurs et son gendre se sont agenouillés devant lui pour le supplier de signer la déclaration. Il les a aidés à se relever en larmes. « Je ne peux pas trahir ma croyance et je ne peux pas trahir mon Maître qui m'a donné une seconde vie. » Ce jour-là, la police a harcelé M. Cao et sa famille jusqu'à 1 h du matin avant de finalement partir.

M. Cao s'est rendu à Pékin de son propre chef en août 1999. Il a rencontré deux autres jeunes pratiquants dans le train. Tous les trois ont déployé une banderole avec les mots « Falun Dafa est bon » sur la place Tiananmen. Rapidement, ils ont été illégalement arrêtés et battus par la police.

Les hommes ont été détenus dans un centre de détention pendant plusieurs jours avant que M. Cao ne soit ramené à Shanghai par la police locale. Il a été amené à un poste de police, où le chef du poste a essayé de le forcer à écrire une déclaration de garantie selon laquelle il renonçait au Falun Gong. M. Cao a refusé.

Il a été transféré au centre de détention du district de Changning à minuit, où il a été torturé - d'abord suspendu dans l'obscurité, puis enchaîné au mur dans la posture de l'aigle déployé de 1 h du matin à 15 ou 16 h.

Il a été détenu pendant trente jours sans inculpation avant d'être finalement libéré.

Persécution incessante

M. Cao a été de nouveau illégalement arrêté le 17 octobre 2000, alors qu'il distribuait des documents clarifiant la vérité aux gens. Il a été envoyé au centre de détention du district de Minxing, où il a été privé de sommeil et forcé à rester debout pendant de longues heures pendant les interrogatoires. S'il bougeait même légèrement pendant l'interrogatoire, la police lui donnait des coups de poing et des coups de pied.

Un mois plus tard, la police a emmené M. Cao à l'hôpital général psychiatrique de Shanghai pour le maltraiter davantage. À l'hôpital, il a été forcé de prendre des médicaments qui endommagent le système nerveux central. Quand il refusait, les persécuteurs demandaient à des malades mentaux coriaces de l'attacher, puis ils lui injectaient le médicament inconnu. Il est devenu extrêmement faible et devait rester alité toute la journée.

Sa femme a demandé au chef de l'hôpital de lui donner son congé, mais il lui a dit : « Votre mari ne pourra jamais rentrer chez lui sans l'autorisation du département de police. »

Une femme médecin en chef a écrit dans son dossier médical : « Ce patient n'abandonnera jamais la pratique du Falun Gong. » Même si elle savait clairement que M. Cao était en bonne santé physique et mentale, elle a continué à lui administrer des médicaments qui causeraient des lésions nerveuses.

Lorsque la sœur aînée de M. Cao a entendu parler de sa situation, elle s'est rendue au bureau du directeur de l'hôpital. « Mon frère est une personne en bonne santé », a-t-elle dit. « Je ne vous pardonnerai jamais s'il a un trouble mental à cause de vous. Mes trois fils travaillent dans des entreprises étrangères et s'il arrive quelque chose à mon frère, je leur ferai révéler votre sale conduite au monde entier. »

Après cette réunion, l'hôpital a réduit les médicaments de M. Cao.

Sa sœur a également révélé la persécution de son frère dans le voisinage local et lors d'une conférence conjointe du Bureau 610. Elle a encouragé la femme de son frère à parler de la façon dont le personnel du Bureau 610 l'avait menacée et l'avait forcée à signer une déclaration selon laquelle elle renonçait au Falun Gong.

Le Bureau 610 était furieux et a essayé de piéger la sœur de M. Cao et de fabriquer des accusations contre elle. Ils n'ont abouti à rien qui vaille puisque la sœur de M. Cao est très respectée tant à son travail que dans la communauté locale.

M. Cao a continué d'être persécuté à l'hôpital. Un jour, ils l'ont forcé à avaler un liquide blanc collant. Peu de temps après, il s'est senti mal à l'aise dans tout son corps et n'arrivait pas à sortir de son lit. Quand sa sœur est venue lui rendre visite dans l'après-midi, elle l'a trouvé dans un sommeil léthargique et avec une température très élevée.

Elle a réveillé son frère et il lui a dit ce qui lui était arrivé. Elle s'est précipitée au bureau du chef de l'hôpital et lui a dit avec sévérité : « Je ne vous lâcherai jamais si mon frère meurt sous votre garde. Vous devez lui donner un traitement d'urgence immédiatement ! »

Craignant d'être tenu responsable, l'hôpital a envoyé des médecins pour sauver la vie de M. Cao. Il a fallu beaucoup de temps avant que M. Cao ne soit hors de danger.

Grâce aux efforts déterminés de sa sœur, M. Cao a reçu son congé de l'hôpital et il a été autorisé à rentrer chez lui en avril 2001.

Plus tard dans l'année, M. Cao a été illégalement détenu deux fois dans un centre de lavage de cerveau, où il a été forcé de regarder des émissions de télévision qui calomniaient le Falun Gong, puis il a reçu l'ordre d'écrire ses sentiments par la suite. Quand M. Cao a refusé de le faire, ils l'ont forcé à rester immobile jusqu'à minuit. Ils le faisaient souvent venir au bureau pour le harceler, le frapper à la tête et à la poitrine.

Torturé à la prison de Tilanqiao

M. Cao a de nouveau été illégalement arrêté en 2004 pour avoir distribué des documents clarifiant la vérité. Plus tard, il a été condamné à trois ans de prison à la prison de Tilanqiao.

Après y avoir subi des châtiments corporels graves, il a entamé une grève de la faim pour protester. Les gardes l'ont violemment gavé de force avec un tube, le faisant souvent vomir du sang. L'épreuve a duré pendant trois mois.

Il a finalement mis fin à sa grève de la faim lorsque le chef de division (Ma Da) a accepté ses demandes de ne plus le forcer à écrire des « aveux » et à ne plus persécuter les pratiquants de Dafa sous sa juridiction. M. Cao a été libéré en 2007.

Cependant, la persécution s'est poursuivie. M. Cao a été arrêté de nouveau le 27 mars 2010 alors qu'il distribuait des CD clarifiant la vérité. Wang Jue du Bureau 610 local et ses hommes ont saccagé sa maison et l'ont torturé, lui causant de graves blessures à une jambe. Il a été condamné à quatre ans de prison cette fois et a été nouveau envoyé à la prison de Tilanqiao.

Il a continué à souffrir de graves persécutions et a été enfermé dans ce qu'on appelait une « zone strictement contrôlée », dans une cellule avec un criminel atteint de troubles mentaux.

Il a été privé des minces permissions dont disposaient les autres détenus, comme l'achat de nécessités quotidiennes limitées ou de nourriture, de laver la vaisselle et de laver leurs vêtements à l'extérieur de leurs cellules.

Il a été forcé de s'asseoir sur un petit objet avec une surface inégale toute la journée. Lorsqu'il n'a plus pu supporter la douleur et s'est levé, les détenus chargés de le surveiller l'ont frappé et lui ont donné des coups de poing et des coups de pied violents. Il a été forcé de s'asseoir ainsi pendant plus de dix heures par jour. Ses fesses ont développé des plaies, qui se sont infectées, suppuraient du pus et de sang, lui causant des douleurs et des souffrances insupportables.

La nuit, il était forcé à dormir près de la porte en fer, pour faciliter sa surveillance avec la caméra de surveillance. Les détenus ont reçu l'ordre de lui donner des coups de pied à la tête toutes les quinze minutes afin qu'il ne puisse pas dormir.

M. Cao n'avait pas le droit de prendre une douche ni de se faire couper les cheveux. Son corps sentait mauvais et ses cheveux et sa barbe étaient longs et ébouriffés.

Après trois mois de persécution, M. Cao est devenu très faible. Il ne pouvait pas se tenir debout et ses bras tremblaient involontairement. On lui a diagnostiqué un infarctus lacunaire, une hypertension de grade 3 et une maladie de Parkinson dans la partie supérieure de son bras droit.

Craignant que M. Cao ne meure en prison, les autorités pénitentiaires ont appelé sa famille pour le ramener chez lui pour raisons médicales. Il est rentré chez lui le 26 mars 2014.

Nouvelle épreuve

La police de la sous-division de Changning a de nouveau enlevé M. Cao le 4 décembre 2017, alors qu'il distribuait des calendriers de bureau avec des informations sur le Falun Gong à ses voisins. Il a été libéré pour un traitement médical le 25 décembre après une grève de la faim et des gavages forcés brutaux. Son dossier a maintenant été remis au tribunal du district de Fengxian de Shanghai et l'homme de 77 ans fait à nouveau face à un procès illégal.

M. Cao a développé de graves problèmes de santé depuis le 31 mai 2018. Il a vomi et a eu la diarrhée et n'a pas pu manger ni boire pendant quatre jours. Il est aussi devenu incontinent. Son poids est passé de 73 kg (161 lb) à 66 kg (145 lb). On lui a diagnostiqué des lésions lacunaires bilatérales des ganglions basaux associées à une atrophie cérébrale, une calcification, ainsi qu'une insuffisance rénale.

Pour l'instant, M. Cao a de la difficulté à marcher et ne se souvient pas où se trouve sa maison s'il sort. Il a constamment des maux de tête et doit se coucher tous les jours.

Nous demandons à la communauté internationale de prêter attention à la situation de M. Cao et d'aider à mettre fin à la persécution continue du régime communiste chinois contre les pratiquants innocents de Falun Gong.

Liste partielle des participants à la persécution de M. Cao :

Le poste de police de Xinhualu : +86-23030008, +86-23020013 ;

Chef du poste de police : +86-1560199991082 ;

Zhuo Yun, chargé du cas : +86-13061996462 ;

Sous-division de la police de Changnin : +86-20-162906290, +86-02-123039000 ;

Parquet du district de Changnin à Shanghai : +86 02-162081100, +86-02-162521100 ;

Tribunal du district de Fengxian à Shanghai

Chen Shilong (陈士龙), juge-président : +86-02-37190666, poste 26051

Sheng Chen(盛晨), clerc : +86-02-37190666, poste 26013

+86-1800-1800168232371 (téléphone portable)

Traduit de l'anglais au Canada