Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Le Maître ne m'a pas abandonné

11 septembre 2018 |   Écrit par Yuan Ming, un pratiquant de Falun Dafa de la province du Hebei en Chine

(Minghui.org) Mon épouse souffrait de nombreuses maladies et devait prendre des doses quotidiennes de médicaments. Puis, une tumeur bénigne a été trouvée sur son foie au cours du printemps 1996. Les médecins de deux hôpitaux différents lui ont recommandé de l'ignorer. J'ai quitté mon emploi et j'ai essayé de lui trouver des traitements et des médicaments.

Abandonner le Falun Dafa à cause de la peur

L'un de nos proches a présenté le Falun Dafa à mon épouse et m'a dit que les exercices étaient très efficaces. Sans hésiter, elle a décidé de commencer cette cultivation et pratique et en l'espace d'un mois, elle s'est remise de tous ses maux.

Les gens des villages voisins ont été témoins de son rétablissement, alors beaucoup d'entre eux sont venus chez moi pour apprendre le Falun Dafa. Nous avons acheté un lecteur vidéo, une télévision et un magnétoscope et nous avons fait jouer la vidéo des conférences du Maître dans ma cour, parce que notre maison était trop petite pour tous ces gens qui venaient. J'ai aussi écouté les conférences et appris les exercices. Petit à petit, je suis aussi devenu un pratiquant de Falun Dafa.

Cependant, en juillet 1999, Jiang Zemin, le chef du régime communiste, a lancé la persécution du Falun Dafa. Des policiers ont saccagé ma maison.

Lorsque mon épouse et d'autres pratiquants se sont rendus à Pékin demander justice pour le Falun Dafa, ils ont été détenus dans un département de la police pendant plus d'un mois. Non seulement cela, ils nous ont extorqué de l'argent et ont exigé que nous renoncions au Falun Dafa. Je craignais de tout perdre et j'ai arrêté de pratiquer Dafa.

Revenir à ma croyance

Même si je n'étudiais pas le Fa ni ne pratiquais les exercices, je lisais toutes les nouvelles conférences. C'était plus par curiosité, car je ne vivais plus selon le critère de Dafa, Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je suis redevenu une personne ordinaire. Mon épouse m'a demandé de recommencer à pratiquer Dafa, mais j'ai refusé d'écouter.

Puis, au début de 2016, alors que je naviguais sur Internet, j'ai brisé le pare-feu de l'Internet chinois. J'ai écouté une série d'émissions radiophoniques de pratiquants se remémorant la compassion du Maître. Ça m'a vraiment touché et j'ai éclaté en larmes.

« Maître », ai-je dit dans mon esprit, « m'accepterez-vous encore comme pratiquant ? Ai-je assez de temps pour retourner à Dafa ? » J'ai clairement entendu dans mon esprit que j'avais encore la chance, puisque la rectification de Fa n'était pas terminée. J'ai décidé de recommencer à pratiquer Dafa.

Tolérance

Après avoir repris ma cultivation et pratique, j'ai eu un problème avec la personne qui gérait nos documents. Il a crié contre moi, mais je me suis rappelé ce que le Maître a dit :

« (…) un pratiquant doit parvenir à ne pas rendre les coups quand on le frappe, à ne pas rétorquer quand on l'insulte, il doit exiger beaucoup de lui-même selon un critère élevé. » (Zhuan Falun)

J'ai dit que nous ne faisions que parler et que cela ne valait pas la peine de se fâcher. Mais au lieu de se calmer, il s'est mis en colère. Le Maître dit :

« Mais, normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n'est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n'a pas d'effet et on ne peut pas en recevoir d'élévation. » (Zhuan Falun)

Puis, le conflit s'est aggravé et le gérant m'a insulté devant les autres.

Le Maître a dit :

« Je dis que ce n’est pas encore suffisant, peut-être qu’un jour, en présence de la personne devant laquelle vous craignez le plus de perdre la face, on vous donnera une paire de gifles et vous serez humilié ; comment allez-vous régler cela ? C’est pour voir si vous pouvez le supporter avec patience ou non. » (Zhuan Falun)

Je me suis rappelé que j'étais un pratiquant et que je devais suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance tout le temps. Je ne me suis pas battu et je n'ai rien dit. Il a continué pendant plus de dix minutes — jusqu'à ce qu'il soit fatigué.

Si je n'avais pas été un pratiquant, je ne l'aurais pas laissé m'insulter comme ça. J'étais le chef de projet, j'étais son patron. Dans un conflit, je serais sorti gagnant.

Le Maître a dit :

« (...) vous avez supporté une grande peine, alors votre propre karma va être transformé. Car vous avez payé de vous-même ; autant vous avez enduré, autant vous transformerez, tout sera transformé en De. » (Zhuan Falun)

J'avais des calculs rénaux et parfois j'avais tellement mal que je me roulais par terre. Après cet incident, cependant, j'ai senti que, parce que j'avais élevé mon xinxing, le Maître avait purifié mon corps. J'ai senti comme si mes calculs rénaux avaient été enlevés. Pourtant, celui qui avait crié contre moi a dû être hospitalisé et se faire opérer pour ses calculs rénaux.

Le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance permet d'évaluer si quelqu'un est bon ou mauvais. C'est ce qui détermine ce que l'on reçoit. J'ai mieux compris quand le Maître parlait de « transformer le karma ».

Pour un pratiquant, rien n'arrive par hasard

Mon ami et moi avons lancé une entreprise de rénovation. Avant cela, quelqu'un n'avait pas honoré l'un de ses projets et il n'avait pas été payé. Il a décidé d'aller au département du travail pour demander de l'aide. On lui a dit d'apporter les documents comme preuve et qu'il fallait aussi que la personne responsable du projet se présente. Il m'a dit qu'il ne faisait confiance qu'à moi, mais je n'avais pas participé à ce projet. Il a insisté, craignant que quelqu'un d'autre n'aggrave les choses, alors j'ai accepté de faire ce que je pouvais.

Dans mon esprit, je ne pensais qu'à une seule chose : « Je suis un pratiquant de Falun Dafa, je dois vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. » En allant au département du travail, j'ai continué à émettre la pensée droite. J'ai fait la queue. Quand ce fut mon tour, j'ai demandé l'aide du Maître et je savais que j'y arriverais, mais je ne mentirais pas.

Quand l'agent m'a demandé de venir, je lui ai dit que je n'étais pas le responsable. Ils m'ont dit qu'en principe, ils ne pouvaient pas prendre l'affaire. Je leur ai dit que tout ce dont ils avaient besoin était documenté et qu'ils pouvaient tout vérifier par téléphone. Ils ont réfléchi pendant un certain temps et m'ont demandé ma carte d'identité. Ils l'ont photocopiée, ils m'ont pris en photo et j'ai signé en tant que représentant envoyé par un responsable. Finalement, ils m'ont dit que tous les documents étaient complets et que tout ce que j'avais à faire était d'attendre la décision. J'ai compris que, pour un pratiquant, rien n'arrive par hasard.

Traduit de l'anglais au Canada