(Minghui.org) Je suis une pratiquante de Falun Dafa qui aimerait partager ce que j'ai appris sur le fait de regarder à l'intérieur de moi lorsque j'essaie de me libérer de mes attachements. Les situations suivantes décrivent comment j'ai pu élever mon xinxing et ma cultivation.
Se débarrasser du ressentiment
Je travaille dans la quincaillerie de ma famille. Je ne m'occupe pas de l'aspect financier de l'entreprise et je dois compter sur mon mari pour qu'il me fournisse assez d'argent pour que je puisse rendre la monnaie aux clients. Un matin, je me suis rendu compte que je n'avais pas assez de monnaie. Nos clients ont dû attendre leur change et se sont montrés très impatients. Je suis devenue très anxieuse et j'ai commencé à crier après mon mari.
Mes compagnons de cultivation m'ont fait remarquer que, même si mon cœur était bon et que ma motivation était également bonne, mon comportement à l'époque était vraiment inacceptable. Une personne ordinaire m'a fait un commentaire semblable.
Le Maître a dit :
« Je dis souvent que si une personne est libre de toute conception personnelle, qu'elle n'est pas motivée par son propre intérêt et qu'elle considère authentiquement le bien d’autrui, si elle fait remarquer à quelqu'un ses défauts ou qu'elle lui explique ce qui est juste, celui-ci en sera touché aux larmes » (Enseignement du Fa à la conférence de Fa à Singapour)
Plus tard, j'ai commencé à prêter attention à mes paroles. Un jour, mon mari m'a apporté les mauvaises marchandises et j'ai commencé à le houspiller. Soudain, j'ai commencé à réaliser que c'était mal. C'était du ressentiment et non pas la façon dont une pratiquante de Falun Dafa devait être. Je devais saisir cela et l'éliminer. Puis j'ai senti une course dans mon dos et cela a été éliminé comme une étoile filante !
Lâcher prise à la sentimentalité
Un jour, ma belle-fille battait et frappait mon petit-fils devant moi. Je n'avais aucune idée de ce qui avait pu se passer pour qu'elle fasse ça. J'étais très contrariée. Je me sentais plus mal à propos de la situation que si quelqu'un m'avait battue !
Quand je me suis assise et que j'ai commencé à réfléchir, je me suis souvenue que le Maître parlait de châtiment karmique. Se pourrait-il que mon petit-fils ait battu sa mère comme ça dans le passé ? Pourquoi en avais-je été témoin ? C'était ma faute, car j'adorais mon petit-fils et j'ai toujours pensé que ma belle-fille ne savait pas comment aimer ses enfants. Mon mari m'a dit : « Tu n'as pas le temps de t'occuper de lui. Alors, ne dis rien et ne t'implique pas non plus. »
Je pensais que le Maître utilisait les paroles de mon mari pour me donner une indication. Mon cœur est donc devenu calme et paisible. Quand j'ai regardé autour de moi, j'ai vu que mon petit-fils riait et jouait avec ma belle-fille.
Apprendre à être tolérante
Quand j'étudiais la Fa avec une autre pratiquante, elle a lu un mot par erreur. Je lui ai fait remarquer, mais elle a insisté sur le fait qu'elle ne l'avait pas mal lu. Plus tard, tout en émettant la pensée droite, elle ne tenait pas correctement sa paume. Je lui en ai parlé, mais elle a insisté en disant que ce n'était pas vrai. Parfois, je dis que je dois mieux me gérer. Alors pourquoi ai-je toujours l'air de regarder ce que font les autres et de garder un œil sur eux ? Je me suis fâchée contre moi-même. Mais pourquoi étais-je en colère ? Ce n'était pas le vrai moi.
Le Maître a dit :
« C'est lui qui a raison
C'est moi qui ai tort »
(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)
J'ai compris que je devais être compatissante et endurer davantage. Être en colère n'est pas droit. Je lui ai donc dit calmement : « Nous avons tendance à ne pas savoir quand nous lisons mal les mots. Personne ne veut faire d'erreur. C'est le Fa après tout. À l'avenir, si quelqu'un signale une erreur de lecture, peut-on la relire, qu'elle ait été mal lue ou non ? » Elle a accepté.
Au bout d'un moment, elle a mal lu un autre mot et a refusé de l'admettre, alors je me suis de nouveau fâchée. Cette fois, j'ai compris qu'elle m'aidait à élever mon xinxing. Je ne devrais pas être en colère.
Se débarrasser de l'impatience
Un jour, j'étais dans une longue file d'attente dans une banque et elle avançait très lentement. Mes compagnons de cultivation devaient venir chez moi pour étudier le Fa cet après-midi-là. J'avais hâte de rentrer chez moi. Tout à coup, l'ordinateur de la banque s'est bloqué et personne n'a pu être aidé.
Je savais que j'avais tort, alors j'ai parlé à l'ordinateur dans ma tête : « J'ai tort. J'étais impatiente et ça t'a fait arrêter de travailler. Ce n'était pas bien pour moi d'être anxieuse. » Après avoir fini de parler toute seule, l'ordinateur s'est remis à fonctionner et je n'ai pas été retardée pour me rendre à l'étude du Fa de l'après-midi.
Chaque fois que j'écris un article sur un partage d'expérience, j'ai toujours envie d'écrire sur moi et sur la qualité de mon travail. Maintenant, je comprends que mes expériences sont toutes des manifestations du Maître et du grand Fa de Bouddha. Je ne suis qu'une particule du Fa et je n'ai rien fait moi-même. C'est juste que mon cœur était au bon endroit et que la puissance divine du Fofa pouvait s'exprimer.
Traduit de l'anglais au Canada