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Une femme gravement malade de nouveau condamnée en raison de sa croyance ; son fils témoigne contre la police qui l'a forcé à signer une fausse liste de confiscation

10 janvier 2019 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Le 11 décembre 2018, une femme gravement malade a été traduite en justice pour la deuxième fois pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle du corps et de l'esprit basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Le 10 décembre, la famille de Mme Xu Xiujuan a été informée par la cour du district de Haigang que le juge avait organisé une audience avec Mme Xu le lendemain à 13 h 30, à l'hôpital où elle suivait un traitement.

Une heure avant le début de l'audience, la famille de Mme Xu a reçu un appel téléphonique pour dire que l'endroit de l'audience avait été changé pour la cour du district de Haigang.

La famille de Mme Xu s'est dépêchée de se rendre à la cour avant 13 h 30, et a découvert en arrivant que l'audience avait été retardée de plus d'une heure.

Le fils témoigne contre la police

Sans citer de nouvelles preuves pendant la deuxième audience, le procureur a répété son accusation contre Mme Xu, à savoir, que chez elle, elle était en possession de documents en lien avec le Falun Gong.

L'avocat de Mme Xu a argumenté qu'il était illégal que la police fouille son domicile sans la présence d'un membre de la famille et que les preuves étaient donc inadmissibles.

Le fils de Mme Xu a témoigné que la police l'avait forcé à signer une liste, fabriquée de toutes pièces, d'objets confisqués à son domicile. Il a déclaré que les agents l'avaient menacé et qu'ils ne voulaient pas le laisser rentrer chez lui s'il ne signait pas le document. Inquiété pour son fils de cinq ans qui était resté tout seul à la maison, il a été obligé de signer la fausse liste.

Mme Xu est restée pale pendant toute l'audience. Elle a commencé à ressentir de l'inconfort environ trente minutes après le début de l'audience. Mais le juge a ordonné de continuer après que le personnel médical lui a pris sa tension.

Plus tard, Mme Xu a défendu son innocence concernant sa pratique du Falun Gong et a exigé l'acquittement.

Le procureur a recommandé une peine de plusieurs années de prison. Le juge a ajourné l'audience sans annoncer de verdict.

Baisse rapide de l'état de santé suite à la torture en détention

Mme Xu, la cinquantaine, a été arrêtée le 7 juin 2017 pour sa pratique du Falun Gong. La police l'a menottée et lui a attaché des chaînes aux pieds avant de l'emmener au poste de police. Ils ont fait appel à une société de déménagement pour envoyer un gros camion pour emporter des objets confisqués chez elle.

Mme Xu a été soumise à de nombreuses formes de torture parce qu'elle refusait de coopérer avec les gardiens du centre de détention. Ces gardiens l'ont attachée à une planche de bois pendant quatre jours, les bras croisés et les pieds enchaînés à des chaînes pesant plus de quinze kilos. Elle n'a pas été libérée, même quand elle avait besoin de faire ses besoins. Chaque minute de torture semblait être une éternité.

Une nuit, alors qu'elle avait été contrainte à rester debout pendant des heures, elle a soudain senti un inconfort cardiaque et est presque tombée par terre. Ce n'est que là que les gardiens l'ont autorisée à prendre une pause. Cependant, la détenue Ma Jiajia l'a accusée de faire semblant d'être malade. Ma l'a saisie par les cheveux et lui a frappé la tête contre un mur. Ensuite elle a rapporté aux gardiens que Mme Xu était en train de faire une tentative de suicide en se jetant contre le mur.

La santé de Mme Xu s'est rapidement détériorée à la suite des tortures intenses et continuelles qu'elle a subies. Elle souffrait d'hypertension artérielle et de problèmes cardiaques et a été envoyée plusieurs fois à l'hôpital pour un traitement d'urgence.

Les demandes répétées de libération conditionnelle pour raisons médicales de sa famille ont été rejetées par le centre de détention et le tribunal.

Mme Xu a été conduite directement de l'hôpital au tribunal de district de Haigang pour sa première audience le 26 septembre 2018. Elle a reçu de l'oxygène pour stabiliser son état au milieu de l'audience, qui n'a duré qu'environ trente minutes après être devenue trop faible pour continuer.

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Traduit de l'anglais en Belgique