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L'origine des bénédictions dans ma vie

15 janvier 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Au lycée, j'avais de bons résultats. Mes professeurs avaient tous une haute opinion de moi et m'ont fourni de nombreuses occasions de développer et montrer mes talents et capacités.

J'étais la présentatrice pour le programme de diffusion radio de mon lycée. Après mon diplôme, j'ai été admise dans une université prestigieuse classée numéro un dans mon champ d'études. Je suis devenue hôtesse pour toutes sortes d'activités du club d'étudiants et certaines cérémonies officielles de l'université. De nombreux camarades d'études, amis et professeurs me confiaient la composition et l'édition de leurs discours et récitals de poésie.

Mes amis pensent tous que j'ai une vie bénie, mais peu d'entre eux savent que je ne suis pas née avec cette bonne fortune. Il y avait peu de bonheur dans mon enfance jusqu'à ce que j'aie huit ans et que ma destinée change une fois pour toutes.

De la misère à la cultivation

Je suis née dans une petite ville rurale. La plus grande partie de mon enfance, j'étais dehors. Une fois que je rentrais à la maison, j'étais face à une scène plutôt étouffante. Mes parents étaient parmi un groupe de personnes bruyantes qui jouaient à des jeux d'argent et au mahjong. La maison était pleine de bruits déplaisants et de fumée de cigarette.

Depuis toujours je peux me rappeler que mes parents étaient accros au jeu. Je les regardais jouer si souvent que je suis peu à peu devenue familière avec les règles de certains jeux. Comme ils jouaient bien après minuit, je tombais endormie sur le canapé à côté de leur table de jeu. Une nuit, je me suis réveillée et il n'y avait personne à la maison. J'ai eu peur et je me suis précipitée pour chercher mes parents. La lumière de la lune m'a calmée. Je me suis dit : « Si je vais les chercher maintenant, ils vont sûrement me frapper et je devrai rentrer à la maison de toute façon toute seule. » Alors j'ai décidé de brider ma peur d'être seule et je suis rentrée à la maison. Je savais à l'époque que j'avais pris une sage décision.

Mes parents se querellaient sans cesse, parfois même en recourant à la violence. Mon père était malade et n'avait pas un travail satisfaisant.

Par bonheur, tous les cauchemars se sont terminés quand j'avais huit ans. Grâce à la persuasion de parents, ma famille a commencé à pratiquer le Falun Dafa.

Mes parents ont cessé les jeux d'argent et cessé de se bagarrer. Le plus surprenant, c'est que la maladie de mon père, qui ne pouvait pas être soignée, a disparu. Ma famille était baignée de bonheur. Chaque matin, mes parents se levaient tôt pour faire les exercices ; puis ils me préparaient le petit-déjeuner et m'envoyaient à l'école. Après le souper, nous allions chez un pratiquant pour rejoindre le groupe d'étude du Fa. Les week-ends, nous participions à une grande pratique collective dans le parc, au centre-ville. Je n'ai jamais pensé, même en rêve, pouvoir quitter la misère et atteindre le bonheur avant que nous pratiquions Dafa.

Pratiquer Dafa m'a aussi donné la sagesse. Au collège, j'étais une élève médiocre. Maintenant, je me classe dans les premiers à presque chaque examen. Un de nos voisins a dit à mes parents : « Regardez les excellents résultats de votre fille depuis qu'elle a commencé à pratiquer le Falun Dafa. Je veux que mon enfant suive également l'exemple. »

Rester ferme malgré l'épreuve

Après que la persécution a commencé, en 1999, mes parents sont allés à Pékin pour pétitionner pour le droit à pratiquer Dafa et ils ont été arrêtés. Plus tard ils ont été emmenés dans un centre de lavage de cerveau et dans un camp de travail.

Quand j'avais dix ans, alors que je revenais de l'école, j'ai vu un groupe de policiers saccager notre domicile et ma mère être maîtrisée. J'étais sur le point de pleurer, mais ma deuxième pensée fut que, en tant que disciple de Dafa, je ne devais pas laisser les autres me regarder de haut. Alors j'ai retenu mes larmes et je les ai simplement regardés. Plus tard, la police a mentionné mon comportement à d'autres personnes, louant mon calme et ma bravoure, malgré ce qui se passait.

Après l'arrestation de mes parents, je suis partie chez un parent qui était aussi un pratiquant. Un jour, vers 3 heures du matin, nous avons été réveillés par des coups bruyants à la porte. Déjà, un groupe d'agents de police débarquait et commençait à fouiller la maison. Je me tenais dans un coin, en état de choc. J'ai regardé par la fenêtre et pensé : « La vie est si dure ! »

Puis la police s'est approchée du coin où je me tenais et m'a ordonné de m'écarter de leur chemin. J'ai remarqué un peu de tristesse sur le visage d'un des agents. Il semblait avoir de la sympathie pour ma situation, mais sans pouvoir aider. Je peux encore me rappeler l'air de son visage après plusieurs années. Il m'a fait réaliser que certains de ces agents sont de bonnes personnes dans leur cœur.

Le lendemain, il y avait le dernier examen du semestre. J'ai bien réussi et j'ai eu de nouveau la première place. Mes professeurs étaient impressionnés et ont fait mon éloge.

Après l'arrestation de mon parent, je suis partie vivre avec un autre parent. Un jour, ce parent m'a dit : « Ton père a été condamné aux travaux forcés et sera transféré dans deux jours. » J'étais très jeune et je pensais qu'ils allaient traîner mon père à travers les rues pour l'humilier. Je n'étais pas au courant du lieu de détention de ma mère. La seule pensée dans ma tête était : « Ma vie est fichue. » J'étais angoissée et très pessimiste. Mais l'attention et les conseils du Maître m'ont aidée à traverser cette partie douloureuse de ma vie.

Un parent en dehors de la ville a entendu parler de ma situation et m'a emmenée. J'avais l'opportunité de passer dans une nouvelle école qui était l'une des meilleures de la ville. Ma classe était au niveau le plus haut. La plupart de mes camarades provenaient de familles riches et ils jouissaient de vies confortables.

Mon précédent niveau scolaire n'avait rien à voir avec le nouvel environnement de compétition. J'ai obtenu un score de 30 sur 100 à mon premier examen d'anglais. Mais après une année, j'excellais de nouveau et j'étais classée parmi les meilleurs de ma classe.

Un jour, quelques camarades ont regardé le carnet où j'avais écrit les informations de contact de mon père dans le camp de travail. Au début, j'étais inquiète qu'ils me méprisent. Puis j'ai pensé : « Mon père n'a rien fait d'incorrect. Il est persécuté pour sa croyance dans le Falun Dafa. Pourquoi est-ce que j'en ressens de l'embarras ? » Alors j'ai programmé de leur dire la situation actuelle de mon père s'ils le demandaient. À ma surprise, ils ne l'ont jamais fait. À la place, ils sont devenus plus respectueux envers moi.

Au cours des ans, j'ai décidé de garder un petit emblème de Falun dans ma trousse à crayons. De temps en temps, je le prenais pour le regarder et le toucher lorsqu'il n'y avait personne alentour.

Après que mes parents ont été libérés, même si notre famille était sous le harcèlement permanent des autorités locales, notre vie avait du sens grâce à Dafa.

Défendre Dafa en classe

Au lycée, ma professeur de politique ne cessait de calomnier Dafa, suivant la propagande du Parti communiste chinois et les mensonges fabriqués. Il m'était douloureux de rester là sans rien faire. Je savais que j'avais bénéficié de Dafa et je devais défendre Dafa, mais je manquais de courage.

J'ai beaucoup lu le Fa et essayé de rassembler ma pensée droite en préparation pour parler au cours de politique. Je savais que mes parents venaient juste d'être libérés de détention et que leur état de cultivation n'était pas stabilisé. Alors je ne leur ai pas parlé de mon plan, pour éviter leur opposition et interférence.

Après plusieurs jours d'étude du Fa, j'avais renforcé ma pensée droite et développé suffisamment de courage. La fois suivante quand ma professeur de politique a calomnié Dafa pendant le cours, je lui ai dit que ce qu'elle disait n'était pas la vérité. Ensuite j'ai continué à parler devant elle et plus de 70 camarades sur le Falun Dafa, y compris la vérité derrière les auto-immolations et comment Dafa enseigne aux gens à être bons.

Ma professeur a dit : « Je ne sais pas quelles pourraient être les conséquences pour un lycéen. Mais à l'université, tu serais convoquée pour une discussion sérieuse avec les autorités et tu pourrais même être expulsée si tu pratiques le Falun Dafa. »

« Je sais », ai-je dit, « je sais. Mes parents ont déjà souffert à moult reprises de la persécution. Il y a même quelqu'un de notre région qui a été persécuté à mort juste parce qu'il pratiquait le Falun Dafa. » En entendant cela, le ton de voix de ma professeur s'est adouci : « Tu n'as pas besoin de continuer. Je ne vais plus mentionner Dafa pendant le cours. »

Mon esprit était enthousiaste quand je me suis assise et des larmes me couvraient le visage. J'ai vu une scène sacrée : de nombreuses divinités me regardaient d'en haut et de nombreuses fées célestes répandaient des fleurs dans l'air.

Par la suite, personne ne m'a causé de problèmes ni n'a calomnié Dafa quand j'étais là. Tous mes professeurs ont appris que j'étais une pratiquante. Malgré tout, ils avaient une haute opinion de moi et me traitaient avec respect.

Une année plus tard, j'ai parlé de cet incident à mes parents. Ils étaient tous deux très contents et fiers de moi.

J'ai aussi appris par la mère d'une camarade que sa fille avait été choquée par ce que j'avais dit ce jour-là sur la persécution du Falun Dafa. Elle n'était pas consciente des mensonges répétés à la télévision par les autorités. Cette mère m'a aussi dit que ce que j'avais fait ce jour-là avait eu une très grande et positive influence sur sa fille.

Lors de la cérémonie de remise des diplômes, une de mes camarades, qui n'était pas une amie proche, a écrit dans mon album de promo qu'elle avait été stupéfaite par le courage que j'avais montré pour une fille apparemment fragile à la voix douce, et qu'elle m'admirait pour cela.

Le Maître s'occupe de moi

Cependant, dans ma dernière année de lycée, ma maman a été de nouveau arrêtée tandis que mon papa travaillait hors de la ville pour gagner sa vie.

Pendant les vacances, je suis allée rendre visite à ma mère en détention. Je portais un grand sac à dos lourd rempli de nourriture que notre parenté avait préparé pour elle. C'était un long trajet, avec plusieurs changements de bus.

Je ne savais pas où était le terminal du bus et j'ai demandé la direction à des chauffeurs de taxi. Ils m'ont parlé pour tenter de me faire prendre leur taxi. J'ai réfléchi à prendre un taxi, parce que mon sac était vraiment lourd et que rouler en taxi signifiait bien moins de marche pour moi. Ils ont promis de juste accepter ce que je pouvais leur donner. J'ai pensé que c'était un manque de considération envers eux et j'ai décliné l'offre.

J'ai découvert plus tard que ces gens étaient des chauffeurs de taxi clandestins sans licence. Il m'est aussi apparu, après coup, que leur comportement était étrange envers une adolescente. Si j'avais pris leur véhicule, ils auraient pu me faire du mal sur la route. Je savais que le Maître s'occupait de moi à chaque pas.

Gérer les tribulations

L'examen d'entrée à l'université était d'importance primordiale pour de nombreux diplômés du lycée et leurs parents, car de bonnes études supérieures pourraient faire toute la différence dans leur vie.

Moi aussi je désirais vivement bien réussir mon examen d'entrée à l'université. Mais mon état de cultivation était médiocre, car j'étais attachée à la renommée et au gain. Sous la pression de l'examen à venir, mes relations avec mes amis se sont détériorées et ils sont devenus hostiles sans raison apparente. Toute cette négativité m'a rendue trop tendue pour me concentrer sur mes études, et mes performances à plusieurs examens blancs n'ont cessé de se détériorer.

Malgré toutes ces difficultés et cette souffrance, chaque fois que j'ouvrais le Zhuan Falun et que je lisais tranquillement pendant quelques minutes, je me sentais soulagée et galvanisée, mon esprit s'ouvrait et était rempli d'optimisme.

En entendant que les résultats de mes examens blancs n'étaient pas satisfaisants, mon papa et d'autres parents ne m'ont pas blâmée. Chaque fois que papa venait à la maison, il cuisinait pour moi des mets gastronomiques et essayait d'alléger ma pression par des conversations de cœur à cœur. C'était d'une aide formidable pour moi.

Grâce à l'étude du Fa, j'ai compris peu à peu que c'était la responsabilité d'un étudiant de bien étudier, mais qu'on ne devait pas être attaché à aller dans une université prestigieuse. Chaque fois que je ressentais de la pression, je me souvenais du Fa du Maître pour tenir le coup. Petit à petit, mon esprit s'est élargi et mon cœur avait une plus grande capacité. Le jour de l'examen, je n'étais plus anxieuse ou nerveuse. Je marchais dans la salle d'examen avec aisance et je me sentais détendue. Un professeur qui se tenait à l'entrée pour saluer les candidats m'a souri et a dit : « Regarde-toi, pas du tout nerveuse. Grande préparation mentale ! »

En m'asseyant sur mon siège, j'ai d'abord émis la pensée droite et demandé au Maître de me renforcer et de me responsabiliser. En recevant la feuille d'examen, j'ai pris quelques minutes pour la parcourir rapidement, puis j'ai commencé à répondre à chaque question. Mes professeurs pensaient que les questions de mathématiques étaient extraordinairement difficiles cette année, mais mes résultats se sont avérés exceptionnellement bons. Mon score total pour tous les sujets était de presque 650, et était de 40 points plus élevé que mes examens blancs, à la surprise de mes professeurs. J'ai eu la chance d'être admise dans une grande université.

Beaucoup pensent que c'est le Maître qui m'a donné la sagesse afin que je puisse atteindre une performance et des résultats exceptionnels. Ils étaient particulièrement heureux pour moi, car je l'ai fait alors que ma maman était en détention et mon papa travaillait hors de la ville.

Le Maître nous a dit :

« Si l’humanité peut montrer la ferveur et le respect qu’elle doit avoir envers la manifestation de Dafa dans ce monde, cela pourra apporter à l’homme, aux nations ou aux pays le bonheur ou la gloire. » (Lunyu, Points essentiels pour avancer avec diligence)

Je sais que les bénédictions que j'ai vécues viennent du Maître et de Dafa. Mon bonheur est le résultat de ma croyance ferme dans Dafa et de mon courage à parler au nom de Dafa, malgré la persécution écrasante, la propagande et les difficultés.

Traduit de l'anglais en Suisse