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Fahui de Minghui | Ceux qui portent secours durant la persécution

10 novembre 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) En 1997, j'ai accompagné ma fille quand elle a assisté pour la première fois aux conférences de Maître Li. Durant les conférences, j'ai vu un ventilateur géant au-dessus de ma tête. Après avoir écouté les neuf conférences, tout ce que je pouvais me rappeler était que le Falun Dafa, aussi connu sous le nom de Falun Gong, enseigne à être une personne de moralité élevée. Ma voisine qui est aussi une pratiquante, m'a dit que l'immense ventilateur que j'avais vu était la roue du Falun. Elle a dit que j'avais une bonne qualité innée et m'a conseillé de pratiquer avec diligence. En juillet, je l'ai suivie à un site de pratique de Falun Dafa, et je suis devenue une vraie pratiquante.

À cette époque-là, j'enseignais dans une école secondaire (14-17 ans) et j'occupais des postes à temps partiel dans trois universités. J'étais extrêmement occupée. Je m'appliquais à suivre le principe enseigné par le Falun Dafa, « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », et j'étais bien vue par mes collègues et mes étudiants.

Cependant, j'avais de la peine à me lever tous les matins 4 h 10 pour faire les exercices. Le radiateur à côté de mon lit commençait à émettre un léger bip. Si je ne sortais toujours pas de mon lit, la porte de ma chambre commençait à taper fort comme si quelqu'un donnait des coups de pied dedans. Dès lors, même lorsque j'ai été forcée de quitter la maison et d'errer pour éviter d'être persécutée, le son des percussions en bois résonnait chaque matin et je savais que le Maître me rappelait de me réveiller et de faire les exercices.

Deux mois après avoir commencé à pratiquer le Falun Dafa, j'ai eu un accident d'auto. Le médecin m'a fait quatre points de suture sur le côté droit de la tête et l'os de ma clavicule était fracturé. J'ai récupéré complètement en l'espace d'un mois et je suis retournée travailler.

Ma fille, qui souffrait de graves rhumatismes et qui était paralysée à cause d'une atrophie musculaire, a eu un nouveau souffle de vie après avoir écouté les conférences du Maître. Elle a retrouvé une mobilité partielle.

Je suis allée au gouvernement provincial faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong quand le régime communiste chinois a proscrit la pratique le 20 juillet 1999. J'ai été emmenée au poste de police. J'étais dévastée par les calomnies faites par le gouvernement à l'encontre du Falun Gong, et j'ai compris qu'ils n'auraient aucun scrupule à persécuter les pratiquants. Cependant, je ne pouvais pas accepter de penser à abandonner ma croyance. Ma vie n'aurait pas de sens si je ne pouvais pas pratiquer le Falun Dafa.

J'ai été arrêtée six fois, ma maison a été saccagée d'innombrables fois, et j'ai quitté mon domicile pendant quatre ans pour éviter d'être arrêtée. Cependant, pas une fois, je n'ai abandonné la pratique du Falun Gong. Pendant ces temps difficiles, mes compagnons de cultivation et moi avons persisté à éveiller les bonnes pensées chez de nombreux êtres. Nous avons clarifié les faits sur le Falun Gong aux policiers qui venaient nous arrêter et mettre à sac nos maisons, en discutant des bienfaits de la pratique du Falun Gong et nous avons vu que ces personnes avaient un bon côté.

Clarifier les faits sur le Falun Gong aux policiers et aux gardes

Le 19 janvier 2000, j'ai été arrêtée une deuxième fois. Le lendemain soir, le directeur du poste de police m'a convoquée. Il m'a réprimandée dès que je suis entrée dans son bureau. Je n'avais jamais été réprimandée comme ça de toute ma vie. J'ai pleuré et je lui ai dit : « Vous pouvez demander à mon école quel genre d'enseignante je suis. Savez-vous pourquoi je pratique le Falun Gong ? Ma fille a contracté une maladie héréditaire alors qu'elle étudiait à l'université. J'ai dépensé tout mon argent et j'ai consulté de nombreux médecins en Chine, mais personne n'a pu traiter sa maladie. Quelqu'un nous a suggéré d'essayer le Falun Dafa, et à la fin, ma fille a été guérie en pratiquant Dafa. »

Il est resté silencieux et a enregistré chaque parole que je disais. Cependant, il m'a quand même envoyée au centre de détention, sauf que je n'ai pas eu à porter de menottes sur le chemin pour la prison.

De nombreux policiers m'ont interrogée le second jour au centre de détention. Je leur ai dit que peu m'importait qui nous arrêtait pour notre pratique du Falun Gong, ou ce que Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du régime communiste, qui a lancé la persécution du Falun Gong, avait ordonné – je n'abandonnerais pas ma croyance. Un policier a souri et a dit : « Pourquoi ne mettez-vous pas par écrit votre expérience de pratique du Falun Gong ? » J'ai écrit pourquoi j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa et les bienfaits que cela m'a apportés à moi et à ma fille. Le policier a jeté un coup d'œil et a dit : « Vous chantez les louanges du Falun Dafa. » Il a souri et est parti avec le papier que j'avais écrit.

Deux mois plus tard, j'ai été arrêtée une troisième fois, pendant que j'étais en train de prendre une photo de diplôme avec mes étudiants. La raison de mon arrestation était que j'étais allée à la maison d'un pratiquant et que j'étais demeurée là pendant cinq minutes.

On m'a posé beaucoup de questions sur le Falun Dafa. J'ai parlé aux policiers jusqu'à 4 h du matin, mais ils m'ont encore gardée au poste de police local. En chemin, un policier m'a dit qu'il avait entendu d'autres personnes dire à quel point le Falun Dafa est merveilleux, mais qu'il n'en savait pas beaucoup à ce sujet jusqu'à ce qu'il me rencontre. Il a vraiment compris les vertus de la pratique d'après mon expérience.

Après m'avoir arrêtée à l'école, les policiers sont entrés par effraction dans ma maison et l'ont saccagée. Ma fille était toute seule à la maison. J'ai demandé à la police ce qui était arrivé à ma fille. Un policier m'a dit que ma fille avait pleuré et les avait priés de lui laisser son exemplaire du Zhuan Falun. Je leur ai demandé s'ils avaient accédé à sa demande. Ils ont dit que oui.

Le Parti communiste chinois (PCC) allait tenir une réunion importante à Pékin, et j'avais conçu des pétitions pour demander au gouvernement de se pencher sur la question du Falun Gong. Chez moi, j'avais intercalé des formulaires vierges entre les documents pédagogiques. Quand je suis rentrée chez moi, j'ai vu que les formulaires avaient été placés sur le haut de la pile de mes documents. La police avait trouvé les pétitions lorsqu'elle avait fouillé chez moi, mais elle ne les avait pas confisquées. Lorsque, subséquemment, j'ai rencontré l'un des policiers, je lui ai dit merci, et il a immédiatement compris ce que je voulais dire. Il a dit qu'il n'avait rien vu.

Au poste de police, une personne qui apportait les repas aux prisonnières m'a reconnue et m'a appelée par mon nom. À partir de ce moment-là, je recevais deux mets et beaucoup de petits pains cuits à la vapeur avec mes repas. Bien sûr, je les partageais avec mes compagnes de détention en prison et les pratiquantes. Lors de ma libération, j'ai acheté une robe et je l'ai donnée à la personne pour la remercier d'avoir pris soin de moi.

Le 1er octobre 2000, durant les célébrations de la Journée nationale, j'ai été arrêtée de nouveau parce que je protestais sur la place Tiananmen. De nombreux pratiquants avec moi ont été placés dans une auto. Nous avons ouvert la fenêtre et avons essayé de suspendre une banderole avec les mots « Falun Dafa est bon », à l'extérieur de l'auto. Le chauffeur a essayé de nous arrêter et il a voulu nous battre. Nous avons été plusieurs à lui attraper les mains et nous lui avons dit : « Jeune homme, ne fais pas cela. Des centaines de millions de gens pratiquent le Falun Dafa en Chine parce que c'est bon. Nous sommes des protestataires paisibles et nous n'avons rien fait de mal. La Constitution dit que nous avons le droit à la liberté de croyance. À notre âge, nous sommes comme les membres de votre famille qui ont une longue expérience de la vie. Vous ne devriez pas nous frapper. »Il a écouté et est resté tranquille.

Bonnes actions par les directeurs de l'école et les collègues

Le directeur de l'école où j'enseignais était un jeune homme. Quand j'ai été arrêtée pendant la cérémonie de diplômes, le directeur a brisé le cadenas de mon bureau, il a pris mon livre du Zhuan Falun et l'a mis dans un endroit sûr. Plusieurs chefs de départements et lui se sont rendus au poste de police pour demander ma libération. Il a dit : « Cette enseignante est une bonne personne et elle manque à tout le monde à l'école. Je viens ici aujourd'hui pour la ramener chez elle. » La police a refusé sa requête. Il leur a demandé de lui donner un coup de fil quand ils me libéreraient et qu'il viendrait me chercher. Il a aussi laissé 1000 yuans pour que je puisse acheter les choses de nécessités quotidiennes.

Après avoir été détenue pendant deux semaines, quand je suis retournée travailler, il m'a remis mon Zhuan Falun. J'ai été emmenée travailler dans le bureau du secrétaire où tout ce que j'avais à faire était de balayer le sol et de faire bouillir une bouilloire d'eau. Le secrétaire et le directeur ne m'ont jamais rendu les choses difficiles.

Le directeur a été transféré dans une autre prestigieuse école secondaire après les vacances d'été. Il a été remplacé par une femme. Quand j'ai été arrêtée pour avoir tenu une banderole sur la place Tiananmen, cette directrice a envoyé le superviseur du département de la logistique et un garde de sécurité pour me ramener chez moi. Les policiers ont dit que j'avais dépensé 300 yuans pour un trajet en taxi et ont demandé à mon employeur de payer pour cela. J'ai dit au superviseur que je n'avais pas pris de taxi et j'ai demandé à l'école de ne pas donner d'argent à la police. Le superviseur a dit : « La directrice nous a dit de ne céder à aucune demande des policiers, tant qu'ils ne vous auront pas libérée. »

Quand je suis rentrée de Pékin, il était déjà passé 20 h. Ce jour-là, il faisait très froid, mais plusieurs collègues m'attendaient dehors pour me voir. Ils avaient peur qu'on m'emmène en prison dans une autre région et qu'ils ne puissent plus me voir. Le chef du département de la sécurité à mon lieu de travail m'a emmenée dans une salle pour être interrogée et il a demandé à celui qui m'interrogeait d'y aller doucement avec moi. Après l'interrogatoire, j'ai été emmenée au centre de détention.

J'ai vu la nouvelle directrice et le secrétaire quand je suis sortie de la salle d'interrogatoire. Ils ont offert un repas à tout le monde du département de la sécurité. Juridiquement, c'est moi qui devais payer pour ces frais, mais la directrice m'a dit qu'elle avait réclamé ces frais à titre de remboursement pour mon voyage d'affaires.

Un policier m'a dit par la suite : « Votre directrice nous a téléphoné et nous a demandé de vous libérer. Chaque fois qu'elle passait un coup de fil, elle nous rappelait de ne pas vous frapper. D'autres lieux de travail auraient congédié leur personnel en apprenant que leur employé avait participé à une protestation. C'est étrange que votre lieu de travail veuille vous reprendre. »

Cette directrice a été promue subséquemment. Elle occupait le poste le plus élevé de responsable dans notre lieu de travail.

Je suis retournée à la même école pour réclamer mon salaire en 2005. Un autre directeur était responsable, à ce moment-là. Il m'a versé mon salaire de 39 mois où j'avais été forcée de quitter ma maison pour éviter la persécution. Le département, au-dessus de lui, avait donné instruction à l'école de me verser une somme minimale, mais les chefs des différents départements et le directeur avaient eu une rencontre et ils avaient décidé de me payer 75 % de mon salaire. L'ancienne directrice a fait un appel téléphonique au secrétaire et leur a dit de me verser mon plein salaire. À l'époque, si le personnel devait partir pour un congé de maladie, lui ou elle recevaient 75 % de son salaire, mais j'ai reçu le montant plein.

Par la suite, la directrice a mentionné un incident dont seules nous deux étions au courant. Il y a plusieurs années, quelqu'un m'a apporté un chemisier en soie de Shanghai. Je l'ai essayé et il était trop petit. Cette directrice venait juste d'être diplômée et commençait à travailler dans la même école que moi. Je lui ai vendu le chemisier. Elle l'a porté une fois et il a rétréci après le lavage. Comme c'était de la soie véritable, c'était un vêtement très cher. Elle venait juste de commencer ce premier emploi et, à juste titre, elle était contrariée de ne pas pouvoir porter le chemisier après l'avoir porté une seule fois. Je lui ai demandé de me retourner le chemisier et je lui ai remboursé son argent. J'avais oublié cette affaire, mais elle s'en était souvenue. Une bonne action éveille la gentillesse chez une autre personne.

D'anciens étudiants offrent d'aider

Durant une de mes arrestations, un policier que je ne connaissais pas m'a dit qu'un de ses collègues lui avait dit que j'avais été son professeur. Le policier a dit qu'il me considérait comme son professeur et il me traitait avec gentillesse. Une pratiquante, qui était avec moi, était enceinte de trois mois, mais la police lui versait de l'eau froide dessus. J'ai parlé de cela au policier et il a trouvé quelqu'un qui a pu l'aider. La pratiquante a bientôt été libérée.

J'ai fait une grève de la faim pour protester contre mon arrestation et j'ai commencé à vomir du sang le lendemain. On m'a envoyée à l'hôpital. Par hasard, l'hôpital où j'ai été envoyée faisait partie de l'université où j'enseignais d'habitude. Le superviseur de la section de la logistique, le chef de la section des radiographies, les médecins etc. étaient mes anciens étudiants. Ils se sont précipités pour m'accueillir.

Plus tard, de plus en plus de pratiquants ont été envoyés à ce même hôpital, nous étions détenus dans une grande salle et les forces policières de l'hôpital nous surveillaient. J'avais enseigné aux forces policières auparavant et tout le monde depuis capitaine jusqu'au cuisinier de l'escadron étaient mes étudiants. Chaque pratiquant admis à l'hôpital était libre de se déplacer et n'importe qui pouvait lui rendre visite ou lui envoyer des choses.

Le directeur du Bureau 610 est venu un jour. Il m'a regardée sévèrement et a juré contre moi. Il y avait un jeune homme derrière lui. Je l'ai reconnu, il était un étudiant à qui j'avais enseigné à l'université et je l'ai appelé par son nom. Il est venu et a dit : « C'est vous professeur. » Je lui ai demandé où j'allais être emmenée. Il m'a assuré qu'il essaierait de me faire libérer.

Après 56 jours, je suis retournée à la maison sans avoir écrit aucune déclaration promettant d'abandonner ma croyance. Par la suite, je n'ai jamais entendu quiconque mentionner que cet étudiant en particulier était impliqué dans la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Le chef du département de police cesse de persécuter les pratiquants

Quand j'ai été arrêtée à Pékin, le chef du département de police m'a ramenée dans ma ville natale. Il participait activement à la persécution des pratiquants de Falun Gong. J'ai demandé au Maître de m'aider à éveiller la conscience de cet homme. Je lui ai raconté mon histoire personnelle.

Je lui ai dit que j'avais 15 ans pendant la Révolution culturelle. Un enseignant de mon école, nommé Guan Min, avait été accusé d'être un traître et il avait été publiquement humilié. Je ne pouvais supporter de voir mon professeur être torturé, mais un de mes camarades de classe était monté sur la scène pour exercer une pression sur la tête du professeur. J'ai réprimandé ce camarade de classe et je lui ai interdit de faire de telles choses.

M. Guan était un bon professeur et nous prenions le même chemin pour aller à l'école. Au printemps, la neige des montagnes fondait et formait une petite rivière. Nous ne pouvions pas traverser la rivière et M. Guan utilisait sa bicyclette comme plateforme pour que nous puissions marcher dessus jusqu'à l'autre côté. Lorsque j'ai obtenu mon diplôme et que j'ai intégré le marché du travail, mon lieu de travail se trouvait dans la ville natale de M. Guan. Il se remettait d'une maladie à la maison et je suis allée lui rendre visite un soir. Avant d'avoir la quarantaine, mon camarade de classe, qui avait pris part à son humiliation, est devenu alité suite à un accident vasculaire cérébral.

L'injustice de M. Guan a été redressée par la suite et il est devenu le chef du bureau de l'éducation. Je me suis mariée et je vivais séparée de mon mari, qui était soldat. Quand M. Guan a appris ma situation, il m'a demandé où mon mari était basé et il a dit que son ancien camarade de classe était le maire du lieu où se trouvait mon mari. Il a écrit une lettre à son camarade de classe et m'a demandé de la lui poster. Un mois plus tard, j'ai été transférée dans cette ville. J'étais une enseignante de village et en 1974, il n'était pas facile d'être transférée dans une autre cité. J'avais parlé en faveur de mon enseignant quand je n'avais que 15 ans. J'ai reçu la rétribution pour mon acte aimable.

Le chef du poste de police a été touché par mon histoire. Il a dit : « Je vais vous aider autant que je le peux. Même si le maximum est de 100 %, je vous aiderai à 120 %. » J'ai appris plus tard qu'il avait arrêté de persécuter les pratiquants. Au contraire, il essayait d'aider quand il le pouvait. II a par la suite quitté son emploi en prétendant être malade.

Deux semaines plus tard, cet homme est venu me chercher à la prison. Mon mari a été libéré après 40 jours de détention. À cette époque, personne n'osait parler pour le Falun Gong. Le directeur du département de la sécurité intérieure se demandait à qui j'avais demandé de l'aide, mais bien sûr, je n'avais demandé à personne de m'aider.

Ma famille a déménagé dans une autre région en 2004. Je n'ai jamais considéré les policiers ni quiconque comme des ennemis. Ceux que j'ai rencontrés pendant que j'étais persécutée ont compris la vérité. Il y en a d'autres à qui je n'ai pas pu clarifier la vérité. J'espère que les pratiquants de ma ville natale peuvent dire à ces gens les faits au sujet du Falun Dafa et les empêcher de s'impliquer dans la persécution.

(Seizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais