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Fahui de Minghui |Le vilain petit canard : Histoire d'une « enfant à problèmes »

12 novembre 2019 |   Écrit par une jeune pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Je suis une jeune pratiquante qui vient de terminer ses études supérieures. Après le début de la persécution, ma mère est allée à Pékin et a fait appel sur la place Tiananmen. Bien qu'elle fut enceinte de moi, elle a été envoyée dans un centre de détention.

Maman a été arrêtée de nombreuses fois pour avoir maintenu sa croyance. Quelques fois, elle était à la maison seulement pendant moins de deux ans avant l'arrestation suivante. Par conséquent, j'ai passé mon enfance avec mon père et sa famille.

D'une mauvaise élève à la première de classe

Personne dans la famille de mon père ne pratique le Falun Dafa et ils sont très égoïstes. L'atmosphère dans ce côté de la famille était déprimante. Ils considéraient toute personne en dehors de la famille comme mauvaise. Influencée par la famille de mon père, j'étais facilement agitée et souvent sarcastique envers les autres.

Mes résultats à l'école étaient mauvais. J'ignorais les règles de la classe et je copiais souvent les autres pendant les examens. Mes professeurs ont toujours pensé que j'étais une mauvaise élève, la pire.

Par chance, le Maître s'est occupé de moi. Ma mère est revenue l'été après la fin de mes études à l'école primaire. Avec Dafa dans ma vie, les choses ont changé radicalement.

J'ai emménagé chez ma mère pendant l'école secondaire. Quand je suis arrivée la première fois, je m'énervais facilement et critiquais tout le monde. Je ne voulais pas étudier. Ma mère était très patiente et m'encourageait. C'était difficile de me débarrasser du mauvais comportement que j'avais appris pendant dix ans, mais ma mère avait confiance et elle m'a guidée à lire les livres de Dafa. « Le Falun Dafa est très profond et peut tout changer pour le mieux. Et si on essayait ? » disait-elle.

Après que j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, mon esprit est devenu plus calme. J'ai compris les choses à un niveau plus profond et je pouvais discerner le juste du faux. Les principes décrits dans les enseignements avaient du sens pour moi, particulièrement dans la partie « Transformation du karma », Quatrième Leçon, Zhuan Falun. Dafa a ouvert mon esprit, m'a rendue plus paisible et positive. Depuis, j'ai compris que les bonnes et les mauvaises actions nous affectent tous, j'ai appris à contrôler mon humeur et à cesser de blesser les autres.

Dafa m'a donné la sagesse et m'a maintenue sur la bonne voie à l'école. Ma mère a toujours eu confiance en moi. Après la première conférence parents- enseignant, ma mère a dit qu'elle pensait que je pourrais être première de classe. J'en doutais sérieusement. Cependant, le mois suivant, j'ai réussi à me hisser au sommet de la classe. Au cours des mois suivants, je me suis encore améliorée et je suis devenue la première de ma classe. Les choses ont changé si vite, chaque jour me semblait être un miracle.

Mes notes sont restées élevées. Après l'entrée en classe supérieure, j'étais toujours première de classe, que ce soit dans les arts libéraux ou autres branches. C'était comme un rêve devenu vrai, et toutes ces choses incroyables m'ont été données par Dafa.

M'élever et valider Dafa à l'école

En raison de mes bonne notes, mon école secondaire m'a sélectionnée comme candidate pour les Jeunes Pionniers communistes, une organisation du Parti communiste chinois (PCC) pour la jeunesse. Quand j'ai demandé à ma mère, elle a m'a dit de décider quoi faire. Dafa est si bon et le PCC le persécute brutalement. J'ai décidé de ne pas être liée au Parti.

Le lendemain, je l'ai dit à mon enseignante principale. Sa réponse a été : « Quoi ?! » Elle semblait si choquée que j'ai cru que ses globes oculaires allaient sauter. Elle en a parlé aux autres enseignants et tout le monde était surpris. Quand on m'a demandé pourquoi, j'ai dit : « Le PCC est très mauvais, je ne veux pas en faire partie. » Mon enseignante principale ne savait pas quoi faire et a appelé ma mère. Ma mère a dit : « C'est son choix. » Finalement, je ne suis jamais devenue membre des Jeunes Pionniers et j'en suis fière.

L'année où j'ai postulé pour l'école supérieure, ma mère souffrait d'une tribulation de maladie. Bien que mes notes me permettent de m'inscrire dans la meilleure école supérieure, j'en ai choisi une près de chez moi. Les gens se sentaient mal pour moi. Ils disaient que je pourrais mieux réussir dans une meilleure école. Mais je n'étais pas inquiète, car j'étais déjà bénie par Dafa, ce qui est le plus important dans ce monde.

Après mon entrée à l'école supérieure, j'étais souvent la meilleure de ma classe. Voyant mes bonnes notes et ma personnalité, les professeurs m'aimaient vraiment bien. J'avais beaucoup d'occasions de parler de Dafa aux autres. Les responsables de l'école ont parlé avec Maman, espérant que j'améliore encore mes notes. Ils l'ont aussi invitée à parler pendant les réunions de parents et à donner des conseils sur l'éducation de leurs enfants.

Maman a parlé aux responsables de l'école et aux professeurs de notre croyance dans le Falun Dafa et de ce que nous avons vécu. Quand ils ont appris la détermination de Maman au milieu de l'immense pression de la persécution, ils l'ont encore plus respectée. Pendant les réunions de parents, Maman a dit à tout le monde comment elle a été envoyée dans des camps de travaux forcés pour sa pratique du Falun Dafa. C'étaient les principes de Dafa qui l'ont éclairée sur la manière de m'éduquer. Beaucoup de parents on été surpris d'entendre cela, mais il l'ont accepté.

Mettre de côté les choses superficielles

Les gens, y compris beaucoup d'élèves autour de moi, m'ont souvent demandé : « Comment peux-tu si bien étudier ? » Je leur ai dit que grâce au Falun Dafa, je ne mettais plus la priorité sur les choses superficielles.

Quand des parents me donnaient de l'argent lors du Nouvel An chinois, je l'ai toujours donné à Maman ou aux autres pratiquants. L'argent pouvait servir à produire des documents de Dafa ou à acheter des petits lecteurs MP3 qu'on pourrait charger de documents audio pour les distribuer et sauver les gens. Chaque fois que Maman voulait que j'achète des nouveaux habits, je lui disais : « J'ai déjà des habits. »

Ma nourriture était également simple. Quelques pratiquantes âgées disaient que Maman ne cuisinait pas bien et qu'une enfant en pleine croissance devrait être bien nourrie. Je leur ai dit que je pouvais acheter les repas à l'école, mais que je ne les aimais pas. Maman était toujours affairée et souvent, elle mangeait juste quelque chose au hasard pour remplir son estomac. Je me rappelle avoir lu une fois une histoire quand le Maître a introduit Dafa dans les premières années. Il n'a mangé que des nouilles instantanées. Chaque fois que je vois mes camarades de classe jeter de la nourriture, je leur rappelle de chérir la nourriture.

Quand j'avais onze ans, j'ai aidé une pratiquante âgée. Elle a voulu me remercier et m'a emmené manger. Comme je devais commander quelque chose, j'ai choisi les ravioles. Elle a dit à ma mère que j'étais différente des autres filles. Plus tard, j'ai expliqué à Maman que j'avais choisi les ravioles parce que cela ne coûtait que 12 yuans alors que toutes les autres choses coûtaient des dizaines de yuans.

Comme pratiquants de Falun Dafa, nous ne sommes pas attachés aux choses de cette société ordinaire. Les principes du Fa nous ont appris que l'univers est profond. Comme j'avais l'esprit calme, je pouvais me concentrer sur mes études. De plus, le Maître nous a dit qu'en tant qu'élèves, nous étions supposés bien étudier. De plus, les principes de Dafa m'ont aidée à bien m'entendre avec les professeurs et les autres élèves. J'ai vu beaucoup d'élèves avec de bonnes notes se disputer avec les autres élèves, les professeurs et les parents. Cela a nui à tout le monde et a affecté leurs propres notes. J'étais mal à l'aise à ce sujet et parfois, j'expliquais aux autres ce que j'avais appris des principes de Dafa. « Ce que tu dis est vrai », a dit une élève alors qu'elle pleurait de colère, « mais c'est si difficile d'y arriver. »

Les téléphones portables et les médias sociaux sont d'autres maux auxquels les élèves sont confrontés. Parce que je suis une pratiquante avec la mission de sauver les gens, j'ai à peine touché aux médias sociaux et je n'ai pas prêté attention aux discussions ou à ce qui y était posté. Je mettais mon téléphone sur silence, ainsi je n'étais pas interrompue dans mes études. Si je n'avais pas été une pratiquante, j'aurais sûrement été hors de contrôle comme beaucoup d'autres enfants.

Un célèbre avocat des droits de l'homme a entendu parler de mes bonnes notes et il était très impressionné. « Les enfants des pratiquants sont si bons. Ils peuvent s'occuper d'eux-mêmes. Par contre, mes enfants sont toujours sur leurs téléphones portables », a-t-il dit à Maman.

D'un vilain petit canard à un cygne

Comme des professeurs de classe me donnaient souvent en exemple aux autres élèves, j'avais des « ennemis ». Certaines filles se plaignaient souvent aux professeurs : « Pourquoi la traitez-vous si gentiment ? » Comprenant le problème de la jalousie d'après les enseignements de Dafa, je ne me suis jamais mise en avant. Quand les gens disaient des paroles sarcastiques, je changeais de sujet ou reconnaissais leurs forces. Grâce à ma gentillesse et ma générosité, je n'avais presque pas de conflits avec les autres. Les professeurs étaient également impressionnés : « Regardez, elle est si positive et ouverte d'esprit. On peut dire que le Falun Dafa est génial », a dit l'un d'eux.

En plus de parler avec les professeurs , Maman et moi leur avons donné des clés USB avec les informations clarifiant la vérité telles que les Neuf commentaires sur le Parti communiste.Quand une professeure m'a invitée à m'affilier au PCC pendant ma deuxième année d'école supérieure, j'ai dit non et elle n'a pas été surprise. Quand tous les professeurs et élèves de l'école ont organisé un concours de chant pro PCC, je n'y suis pas allée et j'ai demandé à ma professeure de ne pas m'y forcer. Quand les autres élèves me demandaient pourquoi j'étais absente, je leur en expliquais la raison. À cause de cela, presque tous les professeurs et les élèves savaient que ma mère et moi, nous pratiquions Dafa. Ils ont respecté ma croyance et n'ont pas fait preuve de discrimination envers moi. Je tiens à remercier le Maître de s'être toujours occupé de moi.

En raison de la pression pour entrer dans une bonne université, j'ai passé la plus part de mes deux dernières années à l'école supérieure à mes études scolaires. J'avais très peu de temps pour l'étude du Fa et je le regrettais vraiment. Sans les principe du Fa, mon esprit n'était pas calme. C'était une sérieuse leçon pour moi.

Après l'examen d'entrée à l'université, beaucoup d'élèves sont allés en vacances pour se relaxer. Ils espéraient avoir de bons résultats. J'étais très calme. Avant l'examen, j'ai demandé au Maître : « Maître, s'il vous plaît, faites en sorte que je puisse aller où je peux être la plus utile pour valider le Fa. » J'ai mis ma confiance dans le Maître.

Avant que les résultats ne soient publiés, la responsable de l'admission d'une université à l'extérieur de la Chine m'a dit que là-bas, l'enseignement était idéal. Les étudiants n'avaient pas besoin de perdre du temps à apprendre les sujets communistes et ils recevaient aussi une bourse. Maman était perturbée, car elle avait toujours pensé que j'irais dans une bonne université locale. Mais cela semblait être une excellente opportunité.

Maman était inquiète, alors je lui ai rappelé : « Tu penses peut-être que c'est nous qui décidons notre chemin. Ce n'est pas le cas. » Ces mots l'ont aidée et elle n'était plus bouleversée. Quand j'ai appris que j'étais admise dans cette université, tous mes parents et amis étaient ravis. Tout le monde disait que j'avais toujours été une bonne enfant. Je savais que ce n'était pas vrai. J'ai eu des problèmes au début – c'est Dafa qui m'a changée, d'un vilain petit canard en un cygne.

Durant toute l'école secondaire et supérieure, je n'ai jamais été malade et je n'ai jamais eu besoin de voir un médecin. J'ai refusé les vaccins. C'était très différent de mes années primaires pendant lesquelles j'étais souvent malade. C'est le Falun Dafa qui a apporté les changements positifs. Au moment où je suis entrée à l'école supérieure, j'avais un très bon résultat en classe de gymnastique. Ma santé était excellente. Voyant les élèves autour de moi qui attrapaient la grippe et d'autres maladies, j'ai toujours été reconnaissante envers le Maître.

Saisir chaque occasion pour clarifier la vérité

J'ai aussi saisi chaque occasion pour parler du Falun Dafa aux autres étudiants et aux professeurs. Une fois, une professeure de langues a mentionné un documentaire sur la pollution en Chine qui avait été interdit. Un élève a dit : « Beaucoup de ces documentaires qui ont été interdits sont en fait vraiment bien. » Un autre a dit : « Le Falun Dafa est aussi interdit. » La professeure n'a pas répondu directement, disant qu'elle ne savait pas grand-chose à ce sujet. J'ai su que je devais parler avec elle.

Après la fin des cours, je suis allée vers la professeure et lui ai dit que j'aimerais lui parler du Falun Dafa. Elle a répondu : « Bien, allez-y, je vous en prie. »

Son attitude ouverte m'a rendue moins nerveuse. Je lui ai dit : « Le Falun Dafa est une méthode de cultivation de soi et le principe-clé est Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Le PCC diffame le Falun Dafa et persécute les pratiquants. C'est pareil à la répression des chrétiens sous l'Empire Romain. Nous savons que le puissant Empire Romain s'est effondré. Beaucoup de gens pensent que c'était en fait une rétribution karmique. »

La professeure a écouté calmement et a posé des questions sur par exemple, l'incident mis en scène des auto-immolations de la place Tiananmen. Je lui ai dit : « C'était une tromperie. Le Falun Dafa interdit le suicide et le considère comme un péché. »

« Alors, qu'en est-il des maladies ? », a-t-elle demandé. Je lui ai dit : « Le Falun Dafa n'interdit pas aux pratiquants d'aller consulter des médecins quand ils sont malades. C'est le PCC qui calomnie le Falun Dafa. » Notre conversation s'est bien passée. Le Maître m'a aidée et m'a donné la sagesse pour tout expliquer clairement

Elle a dit : « Un de mes voisins pratiquait le Falun Dafa. » « Il doit être une bonne personne. N'est-ce pas ? » ai-je demandé. « Oui, il l'est. Mais il a été arrêté », a-t-elle répondu.

« Savez-vous ce qui arrive aux pratiquants une fois qu'ils sont arrêtés et détenus ? » ai-je demandé, essayant de retenir mes larmes. « Ils subissent toutes sortes de tortures pour leur croyance et certains sont même tués. » La professeure était choquée. Elle ne savait apparemment pas à quel point le système judiciaire chinois était sombre puisque la propagande du PCC clamait toujours le contraire.

J'ai dit : « J'ai une clé USB et j'espère que vous y jetterez un coup d'œil quand vous aurez le temps. Les pratiquants de Falun Dafa sont de bonnes personnes et ils sont innocents. » Elle a dit : « Ce serait génial, je vais regarder. »

Plusieurs élèves écoutaient aussi notre conversation. Ils ne m'ont pas interrompue ni ne sont partis. Plus tard, ils ont rapporté aux autres ce que j'avais dit et ont dit qu'ils me respectaient vraiment beaucoup. Quand je suis rentrée chez moi, j'étais un peu nerveuse jusqu'à ce que je reçoive un message d'un autre élève : « Nous te soutenons tous. »

Pendant mon temps libre, je sortais souvent avec un autre pratiquant pour distribuer des documents expliquant la vérité. Nous nous sommes rendus intentionnellement dans une zone résidentielle militaire, gardée par des soldats armés. Nous sommes entrés dans le bâtiment et avons distribué les documents à chaque étage. Nous avons essayé d'éviter de faire du bruit. Nous avons distribués beaucoup de documents dans de nombreux bâtiments ainsi que sur les véhicules. Parce que j'étais juste une élève adolescente, les gens ne nous soupçonnaient pas. Nous sommes allés là-bas trois fois en tout et avons toujours fait attention à la sécurité.

Épilogue

Nous, pratiquants, nous ne devons pas nous inquiéter pour notre avenir. Nous sommes ici sur terre juste pour peu de temps et nos vraies demeures sont dans les Cieux. Nous ne devrions pas être attachés aux choses d'ici-bas.

En y repensant, j'ai été une enfant à problèmes. Par chance, je suis devenue une pratiquante de Falun Dafa ; sinon je serais une autre personne qui glisserait dans cette société moralement dégénérée. Maman m'a aidée à connaître Dafa, ce qui m'a apporté tous ces changements positifs.

Ma vie est comme la fable dans laquelle un vilain petit canard devient un cygne magnifique. Je continuerai à chérir le Falun Dafa et à dire à tout le monde à quel point il est incroyable.

Traduit de l'anglais