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Fahui de Minghui | Le Maître est toujours là pour m'aider

15 novembre 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1999. Je venais juste de commencer à lire le Zhuan Falun quand la persécution a commencé. Malgré la pression intense, je n'ai pas abandonné la pratique. J'ai simplement considéré que peu importe ce que le Parti communiste chinois (PCC) disait, tout était mensonger.

Le Maître m'encourage

Une pratiquante que je n'avais rencontrée qu'une ou deux fois est venue me voir en 2002. Elle m'a dit qu'elle s'était rendue sur la place Tiananmen pour valider le Fa. Je lui ai demandé ce qu'elle voulait dire par « valider le Fa ». Elle a répondu que le fait de tenir une banderole et de crier : « Falun Dafa est merveilleux, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon » est une façon de valider le Fa. Elle m'a inspirée. Je voulais aussi aller sur la place Tiananmen.

Je me suis rendue à Pékin avec ma fille en octobre 2002. Je me suis endormie dans le bus. Quand nous étions presque rendues place Tiananmen, j'ai entendu une voix me dire : « Réveille-toi. N'es-tu pas là pour dire que le Falun Dafa est bon ? » J'ai ouvert les yeux et, bien sûr, nous étions arrivées.

Alors que je réfléchissais à ce que je devais faire, les paroles de Maître Li me sont venues à l'esprit :

« Si un pratiquant, dans n'importe quel genre de circonstance, peut abandonner l'idée de la vie et de la mort, la perversité en aura assurément peur ; si tous les élèves peuvent y parvenir, la perversité s'anéantira d'elle-même. Vous connaissez déjà le principe du Fa d'inter-engendrement et d'inter-inhibition, sans la peur, les facteurs qui vous font peur n'existeraient plus. Il ne s'agit pas de se contraindre à agir, mais on atteint cela parce qu'on lâche vraiment prise avec le cœur tranquille. » (« Éliminer le dernier attachement », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

À ce moment, j'ai vu le corps de Loi du Maître assis sur la porte de la place Tiananmen. J'ai crié de toutes mes forces : « Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! » Je voulais dire à tout le monde à quel point le Falun Dafa était injustement calomnié et aussi, sauver des êtres.

J'ai commencé à parler aux gens de la persécution

J'ai d'abord suivi les autres pratiquants lorsqu'ils se sont rendus dans les villages voisins pour distribuer des informations sur le Falun Dafa, accrocher des banderoles et afficher des messages expliquant les faits sur Dafa et la persécution. Par la suite, j'ai déménagé dans ma ville natale. Les deux autres pratiquants locaux ont été arrêtés. Je vivais éloignée des autres pratiquants. J'ai décidé d'essayer de faire les choses par moi-même.

J'avais deux filles qui étaient encore à l'école. Chaque jour, avant de partir, je leur préparais des repas et je leur disais de les réchauffer et de les manger à leur retour à la maison. Je demandais au Maître de prendre soin de ma famille pendant mon absence et je partais sur mon vélo. Je parcourais plusieurs kilomètres et parfois je passais la nuit chez mes parents ou chez un proche. Le jour, je me promenais à bicyclette pour me familiariser avec les quartiers. Le soir, je sortais déposer des dépliants, accrocher des banderoles et afficher des messages. Bizarrement, notre cochon dormait toujours quand je revenais. Quand j'étais à la maison, il se conduisait mal et détruisait tout. Je savais que le Maître prenait soin des choses pour moi.

Une fois, je me suis rendue chez ma sœur. Quand je suis entrée dans sa maison, j'ai vu des gens vêtus de vêtements traditionnels. L'un d'eux m'a dit : « Je sais qui tu es dans d'autres dimensions. » En regardant de plus près, ils ont disparu, et il n'y avait que ma sœur, ma mère et mon neveu dans la pièce. Je sentais que le Maître me disait de ne pas avoir peur. Il me protégeait.

J'ai distribué des documents dans plusieurs villages. Lorsque je rencontrais quelqu'un, j'émettais la pensée droite pour qu'il ne me voie pas. Les chiens sont communs dans ces régions rurales. Quand un chien aboie, tous les chiens aboient. J'ai émis la pensée droite pour qu'ils restent silencieux. Une fois, j'ai vu une voiture de police en me rendant chez moi. Je me suis cachée dans un fossé. J'ai demandé au Maître de m'aider. Après leur départ, je suis montée sur mon vélo et je suis partie rapidement.

J'étais une personne extrêmement timide et je ne marchais jamais seule la nuit. Afin de remplir ma mission de sauver les êtres, j'ai surmonté ma peur. Jusqu'en 2005, j'ai fait les choses par moi-même. À ce moment-là, le Maître s'est arrangé pour que ma mère et un autre pratiquant se joignent à moi. Plus tard, deux autres pratiquants sont venus et nous avons divisé le travail. Ils s'occupaient de la zone où ils vivaient pendant que je couvrais les villages les plus proches de l'endroit où j'habitais.

Avec l'aide de pratiquants des autres villes, j'ai appris à produire des documents d'information et à mon tour j'ai transmis les compétences à d'autres pratiquants. Lorsque c'était nécessaire, nous nous réunissions pour travailler ensemble sur des projets plus importants.

Il y a une salle commémorative dans ma ville et l'ancien chef du PCC est venu la visiter. En travaillant ensemble, nous avons accroché de nombreuses banderoles à des endroits stratégiques dans les collines environnantes. Il n'y avait qu'un seul petit sentier étroit menant au sommet d'une des collines. C'était une ascension difficile même pendant la journée. Nous nous sommes levés la nuit et avons soigneusement accroché les banderoles. C'était un spectacle majestueux. Sur le chemin du retour, nous avons affiché des messages et accroché d'autres banderoles. Dans les aires de repos populaires, nous avons laissé de l'information aux gens pour qu'ils la prennent.

Une nuit, il faisait très sombre et j'essayais d'accrocher une banderole sur un arbre. Je suis montée sur les épaules d'un pratiquant et j'ai dit à l'arbre : « Je veux accrocher cette banderole sur toi pour sauver les gens. S'il te plaît, aide-moi. » J'ai soudain remarqué une branche juste devant moi. C'était vraiment un miracle. Ce soir-là, pour rentrer chez moi, j'ai dû marcher un long chemin. J'ai dû traverser plusieurs cimetières et les couronnes de fleurs sur les nouvelles tombes étaient particulièrement saisissantes dans l'obscurité. J'avais très peur. Chaque fois, je récitais l'un des poèmes du Maître pour stimuler mon courage.

Une autre fois, nous avons accroché une banderole sur un arbre à côté d'un endroit très fréquenté. Beaucoup de gens qui se rendaient dans la montagne et dans la ville pouvaient la voir. Le chef du poste de police a remarqué la banderole et a dit : « Regardez cette énorme banderole sur le Falun Dafa ! Cette pratique ne peut être éradiquée. » Malgré les efforts des hommes, ils n'ont pas réussi à enlever la banderole que nous les femmes avions accrochée. La banderole est restée là plusieurs mois.

Nous suspendons des banderoles de Falun Dafa à l'endroit le plus élevé de la ville les jours « politiquement sensibles ». Nous continuons également à produire des documents qui clarifient les faits sur le Falun Dafa afin de sauver les gens.

Le Maître m'a sauvée

Le 26 juillet 2007, au moment où ma fille et moi allions nous coucher, une quinzaine de policiers sont entrés chez moi par effraction. Ils ont fouillé les lieux, pris mon ordinateur et des brochures de Falun Dafa, et m'ont arrêtée.

En raison de la maltraitance, je me suis évanouie, et j'ai dû être emmenée à l'hôpital. Ensuite, j'ai été transférée dans un centre de détention. Mes filles se sont rendues au poste de police pour demander ma libération. La police les a traitées brutalement et a menacé de les arrêter. Ils ont également refusé de laisser ma famille me voir.

Par mon troisième œil, j'ai vu des monstres m'entourer et me persécuter. En me souvenant du poème du Maître, je me suis rappelé d'agir avec une pensée droite. À l'heure du repas, je me suis hissée sur un endroit surélevé et j'ai crié : « Falun Dafa est bon ! Libérez-moi inconditionnellement ! » Pendant les cinq jours suivants, lors des repas, je criais : « Falun Dafa est bon ! » Les monstres ont disparu.

J'ai refusé de manger pendant quatre jours. Le cinquième jour, douze hommes grands m'ont brutalement gavée et m'ont administré des substances inconnues. Quand je leur ai parlé du Falun Dafa, ils se sont moqués de moi.

J'ai demandé au Maître de me sauver. Quand j'ai fermé les yeux, je me suis vue comme une petite fille de trois ans. Le Maître m'a soigneusement soulevée et m'a emmenée vers une chute d'eau géante. Il m'a déposée et j'ai joué dans l'eau. Plus tard, il m'a emmenée voir des fées célestes et des gardiens. Puis il m'a ramenée sur terre. J'ai dit au Maître que je ne voulais pas y retourner, que le monde humain était trop horrible. Le Maître m'a dit que je devais y retourner et remplir ma mission.

Ici, dans le monde humain, j'ai perdu connaissance plusieurs fois. La douleur occasionnée par le gavage m'a fait pleurer et tout le monde m'a entendu crier. Le huitième jour, plusieurs policiers m'ont transportée dans une voiture et m'ont emmenée dans un camp de travaux forcés, où je devais être détenue pendant un an et demi. Cependant, le camp de travail a refusé de m'admettre en raison de ma condition précaire. On m'a emmenée ailleurs, mais, encore une fois, ils ont refusé de m'admettre. Finalement, j'ai été libérée.

Je me suis rétablie en quelques jours en faisant les exercices et en lisant le Fa à la maison. J'ai recommencé à clarifier la vérité.

Clarifier la vérité aux gardiens et aux détenus

En 2010, j'ai été arrêtée et torturée dans un camp de travaux forcés. Tous les jours, je devais me lever à 5 heures du matin et être debout jusqu'à 23 heures. Comme je continuais de refuser de renoncer à ma croyance, les gardiens me gardaient debout jusqu'à minuit. En raison de la torture, mes jambes ont enflé. J'avais très mal au dos. J'avais du mal à aller aux toilettes. Mon rythme cardiaque a augmenté. J'avais la nausée et je vomissais. Malgré mon état, je devais réciter les règles du camp de travail et j'étais punie si je ne le faisais pas.

Un jour, plusieurs pratiquants ont décidé de crier « Falun Dafa est bon » pendant les exercices matinaux quand il y avait beaucoup de monde autour. J'ai attendu la fin des exercices et pourtant aucun pratiquant n'a osé faire un geste. J'ai vu tout le monde se diriger vers la cantine pour le petit déjeuner. Je savais que l'occasion serait perdue si je n'agissais pas rapidement. J'ai crié : « Falun Dafa est incroyable ! » Un gardien allait me frapper, mais la gardienne en chef l'a arrêté. La gardienne en chef m'a demandé : « Sais-tu où tu es ? » J'ai dit : « J'ai fait ça parce que j'ai vu que tu étais de service aujourd'hui. Tu es une personne gentille et je voulais te dire la vérité sur le Falun Dafa. »

Elle m'a écoutée et m'a dit : « Mais c'est mon travail de t'en empêcher. Que dois-je faire ? » Je lui ai demandé de traiter les pratiquants avec gentillesse. Elle m'a trouvé une place à la cantine et a dit : « Laissez-la finir de manger. » Elle s'est également arrangée pour que je sois dans la même pièce que les autres pratiquants.

Une autre fois, j'ai refusé d'obéir aux ordres et une prisonnière qui avait reçu l'ordre de me surveiller m'a poussée si fort que j'ai heurté le mur et suis tombée par terre. Une bosse est apparue sur ma tête et je ne pouvais ni me tenir droite ni marcher.

La prisonnière qui m'avait poussée devait être libérée. Elle avait été induite en erreur par la propagande anti-Falun Gong du PCC et c'est pour cela qu'elle suivait les ordres de tourmenter les pratiquants. Je savais que je devais lui dire la vérité sur le Falun Dafa. Je suis allée voir la gardienne en chef et lui ai dit : « J'ai entendu dire que cette prisonnière serait bientôt libérée. Elle est responsable de mes blessures. » La gardienne en chef a frappé la table et m'a lancé un regard furieux : « Qu'est-ce que tu veux y faire ? » J'ai répondu calmement : « J'étais en bonne santé avant d'être enfermée. Maintenant, je peux à peine me lever. Je suis une personne honnête et correcte. Il n'y a rien de mal à suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Il n'y a rien de mal non plus à ce que je pratique le Falun Dafa. » La gardienne en chef s'est calmée et elle a convoqué la prisonnière qui m'avait poussée. Elle a dit : « Écoutons ce que tu as à dire. »

Je leur ai expliqué ce qu'est le Falun Dafa et à quel point les gens bénéficient de sa pratique. J'ai également décrit en détail les persécutions illégales du régime communiste. J'ai dit à la prisonnière qui avait aidé à me persécuter : « J'espère que tu traiteras les gens avec gentillesse. Rappelez-vous que ceux qui pratiquent le Falun Dafa sont de bonnes personnes. »

À partir de ce jour-là, les autres détenus ont cessé de m'ennuyer.

Le 2 septembre 2011, j'étais libérée du camp de travail. Le gardien a dit à mon mari : « Nous ne demanderons pas à votre femme de signer des déclarations promettant de renoncer à sa croyance parce que nous savons que c'est juste une perte de temps. »

Clarifier la vérité dans un nouvel environnement

En novembre 2012, j'ai déménagé dans une grande ville. Je suis retournée chez moi deux fois pour y chercher des dépliants à distribuer. En décembre, j'ai pris contact avec des pratiquants dans ma nouvelle ville. En 2013, ils m'ont aidée à mettre en place un site de production de documents. J'ai commencé à distribuer des informations sur le Falun Dafa sur les marchés du matin, devant les supermarchés et devant les magasins.

Je n'avais pas de travail et je dépendais de mon mari et de mes enfants. Ma plus jeune fille poursuivait encore ses études supérieures et nous étions serrés financièrement. J'achetais les légumes les moins chers quand j'étais seule à la maison. Je cuisinais des plats délicieux quand mon mari et mes filles rentraient à la maison. J'ai utilisé l'argent que mes enfants m'ont donné pour acheter des fournitures pour produire des informations sur le Falun Dafa. J'ai même vendu mes bijoux et utilisé l'argent pour des dépliants. Comme je m'occupais des finances de la famille, tout s'est bien passé et ma famille n'a pas été affectée par le travail que je faisais pour le Falun Dafa.

En ce moment, les choses vont bien et je peux marcher d'un pas assuré sur mon chemin de cultivation et pratique. Le Maître a souligné l'importance de sauver les gens dans ses récentes conférences et que le temps presse. Comme d'autres pratiquants, j'organise mon temps de façon appropriée afin de pouvoir aller dire aux gens la vérité sur le Falun Dafa et éveiller leur conscience avec compassion.

(Présenté à la seizième conférence de partage d'expériences par Internet de Minghui par les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l'anglais