(Minghui.org) Estimé Maître, compagnons de cultivation !
Le Maître a dit :
« Le devoir des disciples de Dafa est de sauver les êtres. » (« Les disciples de Dafa doivent impérativement étudier Fa »)
Sans pensées humaines, le résultat obtenu est bon
Il y a environ un an, une pratiquante m'a appelée. Elle m'a dit qu'elle avait rencontré un journaliste d'un journal de Suisse alémanique et qu'il voulait écrire un article sur le Falun Gong (également connu sous le nom de Falun Dafa) et la persécution. Comme ce journaliste travaille comme correspondant en Chine, nous ne pouvions ni lui rendre visite ni lui parler. La pratiquante a suggéré de lui écrire une lettre personnelle.
Nous savions que cet article aurait un grand effet sur le salut ou non des êtres étant donné que le journal a un grand tirage. D’autre part, comme il est lu principalement par la classe supérieure, l’article aurait donc un impact important s’agissant du salut des êtres.
Nous savions que le résultat était entre les mains du Maître. L'arrangement du Maître est toujours le plus parfait et le meilleur. Le Maître a également déclaré que les pratiquants jouent le rôle principal – négatif ou positif. Nous avions à l’esprit ce que le Maître a dit :
« Ni le ciel ni la terre ne peuvent bloquer la route de la rectification de Fa
Seul le cœur humain des disciples fait entrave »
(« Ennuis », Hong Yin III)
En d'autres termes, l'article pouvait avoir un mauvais effet si nos conceptions humaines interféraient. Nous ne pouvions pas interférer avec l’arrangement du Maître et nous devions agir de façon responsable.
La pratiquante, qui est chinoise, a écrit une lettre très émouvante. Elle était longue et écrite d’un point de vue personnel. Elle a vraiment touché mon cœur.
Le journaliste souhaitait commencer avec des informations générales et explicatives, en s'appuyant sur ces informations pour ses recherches. De plus, la pratiquante chinoise pensait que cet article ferait partie de la mission du journaliste concernant le Falun Dafa. L'objectif était de lui fournir toutes les informations et le contexte dès le début, ce qui lui permettrait de disposer d'une bonne base pour poursuivre ses recherches.
En fait, la pratiquante chinoise n'avait pas beaucoup communiqué avec le journaliste. Nous avons discuté de chaque pensée sur la base du Fa, si nous devions la mentionner ou pas – le plus important étant de nous assurer que l'idée ne venait pas d'un cœur humain. Nous tenions pour certain que tout cœur humain aurait un impact négatif. Nous nous sommes calmées, nous avons abandonné les conceptions humaines et nos cœurs sont devenus purs.
L’article a paru des mois plus tard, le 22 juillet 2019, exactement deux jours après le début de la 20 e année de persécution du Falun Gong en Chine.
Nous l’avons lu lentement, une phrase après l’autre. Il n'y avait pas un seul mot négatif à propos du Falun Dafa. Cela n’était jamais arrivé dans les médias depuis le début de la persécution. Un sentiment de profonde gratitude nous a envahies. C'était un véritable cadeau du Maître à tous les êtres à sauver en Suisse alémanique. Le journal est principalement lu par la haute bourgeoisie et il est largement diffusé en Suisse et à l'étranger. Cet article n'était pas le fruit de nos propres efforts. C'est le Maître qui avait arrangé tout cela. C'était l’arrangement du Maître pour sauver tous les êtres. Nous devions juste faire attention à ce qu’aucune conception humaine n’interfère en aidant le Maître en toute chose. Seul un cœur pur pouvait avoir un bon effet.
Le Maître a dit :
« Seulement si vous pouvez vraiment vous élever de cette façon, ce que vous ferez dans un pur état d’esprit sera le meilleur, sera le plus sacré. » (« Une nouvelle compréhension », Points essentiels pour avancer avec diligence)
« Question : Quand on n'a aucune idée définie, sans faire de plans, le résultat de la validation de la Loi est très bon, sinon le résultat n’est pas bon.
Le Maître : « C’est comme ça. Pour de nombreuses choses, si vous n’avez pas les pensées des gens ordinaires, vous n’avez alors pas d’attachements personnels. À part la responsabilité envers Dafa, si vous n’avez aucun attachement humain, ni de choses personnelles ni de facteurs personnels qui s’y mêlent, ça va être assurément bien fait. Dès que vous ajoutez des facteurs personnels, ce ne pourra pas être bien fait. » (« Enseignement de la Loi avec les élèves de la région d’Asie-Pacifique », Enseignement de Fa dans les conférences VI)
En s'impliquant dans cet article nous avons fait l'expérience que si nous nous efforçons de suivre le Fa, sans l'interférence de pensées humaines, de considérations humaines et de peurs, seulement alors l’arrangement du Maître peut se réaliser sans obstacle dans toute sa splendeur et sa perfection.
Apprendre à exercer la tolérance
Le Maître a dit :
« Le Ren est le point crucial pour élever le Xinxing. Le Ren avec au cœur la colère et la haine, avec au cœur le sentiment de l’injustice, avec des larmes retenues, c’est le Ren des gens ordinaires, avec l’attachement à leurs craintes, n’éprouver aucune colère et aucune haine, n’avoir aucun sentiment d’injustice, c’est le Ren du pratiquant. » (« Ce qu’est le Ren », Points essentiels pour avancer avec diligence)
Il y a quelques années, lors d’une réunion entre pratiquants, quelqu‘un m'a dit quelque chose qui m'a heurtée. J'en avais les larmes aux yeux et de la difficulté à respirer. J'ai compris que cela testait ma tolérance. Pouvais-je être tolérante en me sentant si injustement traitée ? Qu'est-ce que cela me disait, concernant le fait de prendre les choses à cœur ? Pouvais-je abandonner mon cœur humain ? Ce qui avait été dit m'avait profondément blessée. C'était justement l'heure du déjeuner, alors j'ai pu rapidement quitter la salle. Je ne voulais en parler à personne. Cependant, je réalisais que je devais regarder à l'intérieur pour trouver la racine de mes sentiments, et la raison pour laquelle je ne pouvais pas prendre la remarque à la légère. J'ai compris que j'étais blessée parce que je n'avais pas abandonné le cœur d'une personne ordinaire. Mon cœur n'était pas pur.
Le Maître a dit dans le Zhuan Falun :
« Vous savez, lorsqu’une personne atteint le niveau d’ arhat, quoique qu’il arrive, elle ne prend plus rien à cœur, elle ne prend absolument plus à cœur les affaires des gens ordinaires, elle est toujours de bonne humeur, peu importe qu’elle perde beaucoup, elle reste de bonne humeur et s’en moque. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
Bien que je ne me sois pas querellée ni n'aie répondu et que j’ai pris du recul, je savais que je n’avais pas dépassé l’état humain de « la tolérance avec des larmes retenues ». Comme c’était éloigné du critère d’une pratiquante ! J‘étais assise dans ma voiture, énervée de ne pas avoir mieux réussi à passer ce test.
Puis j'ai vu une petite boule argentée le long de la route. Je suis sortie de la voiture et je l'ai ramassée. Un homme m'a demandé en passant : « C'est à vous ? » Je lui ai demandé si elle était à lui et j’ai tendu la boule vers cet homme, afin de pouvoir la lui remettre si elle lui appartenait. Mais il m’a répondu qu'elle n'était pas à lui, mais à moi.
J'ai alors compris le principe du Fa que le Maître nous a enseigné dans le Zhuan Falun : rien de ce qui vous appartient ne peut vous être dérobé et ce qui ne vous appartient pas vous ne l’aurez pas.
Ainsi, j'ai compris que la remarque de ce pratiquant était une occasion pour moi d’abandonner mon cœur humain pour m’être sentie lésée. Tout avait été arrangé par le Maître pour ma cultivation. Peu importe ce qui avait été dit, peu importe si c'était vrai ou faux. L’important était que ces mots m'avaient montré que mon cœur n'était pas pur et que je ne répondais pas au critère d'un pratiquant. Cela m'a donné l'occasion de voir si je m'étais élevée et comment j'élevais mon niveau de cultivation lorsque mon cœur humain éprouvait de la détresse.
Le Maître a dit :
« C'est lui qui a raison
C'est moi qui ai tort
Qu’y a-t-il à débattre »
(« Qui a raison qui a tort », Hong Yin III)
Ne m'étais-je pas sentie injustement traitée parce que j'avais oublié cet enseignement ? Parce que je doutais ? Si j'avais pensé que quoi que dise l'autre pratiquant, il avait raison, et si j'avais jugé ses paroles non pas selon des conceptions humaines, mais selon les conseils du Maître, je n'aurais même pas eu à pratiquer la tolérance. Si je m'étais abstenue, j'aurais compris le pratiquant et coopéré avec lui pour le salut des êtres. Une tolérance sans bornes pour sauver les êtres se serait naturellement manifestée. Malheureusement, je n'y étais pas parvenue.
Après cette expérience avec la boule argentée, je me suis efforcée d’accepter la critique sans céder au « sentiment d’injustice » et je l'ai fait sans réserve. Cela signifie que sans attachement, j'aurais considéré toutes choses sous un angle inversé.
Il n'y a pas beaucoup d'occasions d'être injustement traités, ce qui nous permet de nous élever et de cultiver tout en transformant le karma. En fait, je ne devrais pas me détourner de ces occasions de m’élever dans la cultivation. Dans tous les cas, les épreuves les plus difficiles sont les meilleures des choses pour un pratiquant.
Le Maître a dit :
« À petite épreuve, petite augmentation du Gong, à grande épreuve, grande augmentation. J’espère que chaque pratiquant sera prêt à se confronter à de grandes épreuves et qu’il aura la détermination et la persévérance nécessaires pour les endurer. Sans payer de soi-même, on n’obtient jamais le véritable Gong. Car il n’y a aucune raison d’obtenir le Gong confortablement, sans peine ni épreuve. » ( Falun Gong : La Grande Voie de l’Accomplissement)
Je sais depuis des années que ce genre de souffrance pendant les tests est une très bonne chose du point de vue d’un pratiquant et doit être considérée comme une joie, car elle nous permet de nous élever. Après des années à échouer à ces tests, j’ai enfin réussi à le passer.
Un jour, dans une boulangerie, la serveuse m’a violemment insultée devant d’autres clients. Pendant qu’elle me criait dessus, je l’écoutais avec calme et attention et j’étais heureuse. Je réalisais que le Maître me montrait mes lacunes et mes défauts à travers sa bouche ! J’étais vraiment contente d'être traitée de la sorte. Cet après-midi-là j’ai ressenti une grande joie. J'ai compris cela après tant d’échecs, j’avais enfin réussi à passer le test de la tolérance.
Quand la serveuse a eu fini de me réprimander, je l’ai remerciée du fond du cœur pour ses paroles vraies et je lui ai offert une brochure de Dafa qu’elle a acceptée. Puis elle m’a dit qu'elle ne m'oublierait jamais. Le fait que j’ai pu accepter ses remarques blessantes avec un cœur ouvert et vrai avait laissé une impression positive dans son esprit. À travers mon comportement qui était en accord avec les principes du Fa, elle a pu ressentir l'Authenticité, la Bienveillance, et la Tolérance que nous cultivons. Elle a donc pu accepter le dépliant sans hésitation.
Cela m'a fait réaliser qu'avoir une solide cultivation ne veut pas dire ne pas rencontrer de problèmes, mais qu'elle nous permet de considérer toutes choses selon le Fa, et d’agir en conséquence. Plus nous agissons en ce sens, plus il nous sera facile de sauver les êtres et de remplir notre mission.
Pourquoi choisir de cultiver ?
Une autre pratiquante et moi avons discuté des raisons pour lesquelles nous cultivons. J’ai dit que je cultivais parce que Dafa est bon. Elle m'a répondu que Dafa n'était pas seulement bon, mais le meilleur ! J'ai dit que ce n'était pas ce que je voulais dire. Je voulais dire que Dafa est le bien en soi.
Pour la première fois j’ai réalisé que les disciples de Dafa, pendant cette lutte historique et cosmique entre le Bien et le Mal, doivent se positionner du côté du Bien et aider le Maître dans sa rectification de Fa, et à sauver les êtres. J’ai été submergée par un humble sentiment de gratitude. Il n’est pas si évident d’être du côté de la bonté pendant la rectification de Fa. Combien d’êtres ont été trompés et détruits par les arrangements des forces anciennes et du communisme ? Combien d’êtres ont été manipulés par les forces anciennes et ont ainsi perdu leur avenir ? Il y en a beaucoup trop !
Chers compagnons de cultivation, je vous demande à tous : face à l’urgence de sauver tous les êtres vivants, face au caractère sacré de la cultivation dans Dafa, guidé par la sagesse du Créateur, de quelle conception humaine ne pouvons-nous nous passer ? Quels sont les conceptions humaines, les attachements, l'entêtement et les préjugés auxquels nous nous accrochons ? Quel cœur humain est-il si important que nous ne puissions pas y renoncer bien que nous savons sachions que c’est aller à l’encontre du Fa du Maître ?
Existe-t-il encore des circonstances pour lesquelles nous trouvons des excuses pour ne pas agir avec honnêteté et bienveillance, et pardonner ? La question est de savoir si nous pouvons reconnaître le test pour ce qu'il est et si nous maîtrisons les principes du Fa qui sont à la base du test. Nous devons vraiment comprendre les fondements du Fa afin de pouvoir aider le Maître à sauver tous les êtres pendant la période de la rectification de Fa. Le temps qui nous permet d'échouer aux tests et où nous pouvons être testés à nouveau touche à sa fin. Faisons de mieux en mieux comme un seul corps.
Chérissez le chemin vers la divinité
Un cœur pur est la clé la plus puissante pour celui qui cultive. Si mon cœur n'est pas pur et que j’oublie de regarder à l'intérieur, alors il est plus difficile pour moi de maintenir le principe de Dafa (Authenticité-Bienveillance-Tolérance). Pourtant, le Fa du Maître n'arrête pas de nous le rappeler.
Le Maître nous a dit :
« La tolérance d'un disciple de Dafa est noble, elle est la manifestation de la grandeur d'une vie, sa nature indestructible et inébranlable comme le diamant [Jingang], elle est la tolérance pour persévérer dans la vérité, c'est la compassion et le salut des vies ayant encore la nature humaine et une pensée droite. » (« Être à bout de tolérance », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
Cela me dit que pratiquer la Tolérance est de la plus haute importance. C'est comme l'a dit le Maître, elle affecte directement « la nature indestructible d’une vie ». Il s'agit essentiellement de savoir si nous pouvons nous en tenir à la vérité, si nous pouvons développer la bienveillance, si nous pouvons placer le salut de tous les êtres en priorité en toutes circonstances et avant nos propres besoins. Il s’agit aussi de savoir jusqu’à quel degré nous sommes prêts à endurer tout ce qu'il faut pour sauver les êtres.
J'espère donc que nous nous aiderons mutuellement et nous rappellerons que nous sommes des disciples de Dafa dans la période de la rectification de Fa. Que nous avons renoncé à tout dans les Cieux pour venir sur cette Terre aider le Maître. Et nous sommes descendus, croyant en la capacité du Maître à sauver tous les êtres et à réussir la rectification de Fa. Souvenons-nous de ce pour quoi nous avons été créés et ce pour quoi nous sommes venus.
Nous sommes venus ici pour sauver les êtres. Faisons les derniers pas ensemble, aidons-nous les uns les autres et sauvons autant d'êtres que possible et maintenons un cœur pur. Suivons uniquement l'arrangement du Maître et concentrons-nous seulement sur Dafa.
Lorsque les compagnons de cultivation partagent leurs expériences de cultivation dans le Falun Dafa, leurs histoires sont un témoignage sacré de leur chemin de cultivation, d’un être humain à une divinité. Par conséquent, chérissons le fait que nous puissions marcher ensemble vers la divinité sous la direction du Maître.
(Présenté au Fahui de Suisse alémanique 2019)
Traduit de l'anglais
Version allemande : https://de.minghui.org/html/articles/2019/11/3/142717.html