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Fahui de Minghui | Sauver les êtres de tout mon cœur, aider mes compagnons de cultivation

11 décembre 2019 |   Écrit par Mei Xiang, une pratiquante de Falun Dafa de la province du Heilongjiang, Chine

(Minghui.org) Je me sens comme la personne la plus heureuse et la plus bénie du monde entier, parce que je pratique le Falun Dafa. Au cours des vingt dernières années, j’ai validé Dafa sans arrêt. J’espère que les gens partout dans le monde apprendront que le Falun Dafa est bon !

Apprendre à lire le Zhuan Falun

C’est une collègue de travail qui m’a présenté le Falun Dafa au cours du printemps 1996. Ma santé était mauvaise et mon cou était souvent engourdi. De plus, ma santé mentale diminuait à cause de ma mauvaise relation avec mon mari. Je sentais même que la vie n'avait aucun sens. Une collègue de travail m’a dit : « Le Falun Dafa est tellement génial. Tu te sentiras beaucoup mieux après avoir lu le Zhuan Falun. » Il y avait un site de pratique des exercices du Falun Dafa à l’ouest de chez moi et j’ai décidé de m’y rendre pour pratiquer le Falun Dafa. J’ai aussi demandé à mes deux fils de venir avec moi et ils ont tous les deux acquiescé sans hésiter.

Dans ma jeunesse, ma famille était très pauvre. Je n’étais pas allée à l’école et donc j’étais illettrée. Parce que je voulais pratiquer Dafa, j’étais déterminée à apprendre les caractères chinois et à lire le Zhuan Falun. Il y avait un miroir sur le mur chez moi. Chaque jour, j’y dessinais les caractères que je ne connaissais pas puis je demandais à mes enfants leurs significations. Je me suis très vite améliorée parce que j’arrivais à m’en souvenir aussitôt que mes fils me l’avaient dit une seule fois. Rapidement, j’ai réussi à lire le Zhuan Falun, bien que pas de façon très fluide. À l’étude du Fa en groupe, nous lisions chacun notre tour et lorsque c’était mon tour, je faisais beaucoup de pauses. Les autres n’étaient pas au courant de ma situation et un compagnon de cultivation a dit : « Certains pratiquants ne sont pas assez sérieux en lisant le Fa et font beaucoup de pauses. » Je savais qu’elle parlait de moi, et je me suis sentie très mal. Mais, j’ai tout de même continué et je lisais aussi en même temps que les autres. Graduellement, j’ai été capable de lire de façon fluide.

Faire face aux problèmes familiaux

L’hiver était très froid, mais mes fils et moi insistions pour faire les exercices à l’extérieur. Ma famille était encore relativement pauvre, mais j’ai acheté trois lecteurs de musique. Les deux premiers étaient petits, et puisque de plus en plus de gens voulaient apprendre Dafa, j’en ai acheté un plus gros. Le son était plus fort, mais sonnait bien. Nous faisions les exercices, peu importe la température. Une fois, il a commencé à pleuvoir à sceaux pendant que nous faisions le deuxième exercice et beaucoup de personnes sont parties. Toutefois, mes fils et moi avons terminé dans la pluie.

Le Maître nous a dit d’être de bonnes personnes et de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Au début, j'avais de la difficulté à respecter la Tolérance. Lorsque j’ai eu une grosse chicane avec mon mari, j’ai pensé à aller rester chez mes parents pendant quelque temps.

Le lendemain matin, mon mari a dit : « Ton Maître m’a parlé dans mon rêve : “Il y a quatre personnes chez toi et trois d’entre elles sont des pratiquants de Dafa. Tu ne devrais pas continuer à créer des ennuis. J’ai nettoyé ta maison de fond en comble. Si tu continues à créer des ennuis, je ne vais plus m’occuper de toi.” Je me suis agenouillé pour saluer le Maître, mais le Maître a dit : “Lève-toi. Nous ne faisons plus cela de nos jours.” » Mon mari a aussi vu dans son rêve que des esprits de renards et de belettes ont quitté notre maison. Depuis, il est devenu une meilleure personne et nous a soutenus tous les trois dans notre pratique de Dafa. Il a aussi cuisiné pour nous. J’étais très heureuse et j’étais déterminée à devenir une meilleure personne et à bien traiter les autres.

À cette époque, la famille du cinquième plus jeune frère de mon mari vivait à côté de chez nous. Pendant un court laps de temps, nous n’étions pas à la maison. Il en a profité pour construire une maison sur son terrain. La maison était si proche de la nôtre que nous ne pouvions même pas ouvrir nos fenêtres. De plus, sa femme jurait contre mon mari tout le temps. Nos voisins ont pensé qu’ils étaient allés trop loin et que nous gagnerions en cours. Mais, nous ne nous sommes pas disputés avec eux.

Alors que l’hiver approchait, sa famille a commencé à avoir de nombreux problèmes. Il avait de la difficulté à respirer ; son fils avait des maux d’estomac, et les docteurs n’arrivaient pas à identifier le problème. Finalement, ils sont allés voir un consultant de Feng Shui qui leur ont dit que leur nouvelle maison avait un esprit à l’intérieur.

Il a décidé de détruire la maison et nous a demandé s’il pouvait mettre des choses sur notre toit. Tout d’abord, mon mari ne voulait pas, mais j’ai réussi à le persuader. Une fois qu’ils ont détruit leur maison, sa famille était correcte à nouveau. Depuis, nos deux familles s’entendent bien, et ils nous ont même donné une petite parcelle de terre pour planter des choses. Le conflit a été résolu, car le Maître nous a dit de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance.

Aider les anciens pratiquants à retourner sur le chemin de la cultivation

Lorsque la persécution a commencé, certains pratiquants sont restés à la maison et avaient peur d'entrer en contact avec les autres pratiquants. Certains étaient surveillés par leurs familles pour qu’ils n'entrent pas en contact avec les autres pratiquants.

J’avais été arrêtée quelques fois et certains pratiquants avaient peur de me parler. Mais, j’ai toujours essayé de trouver une façon de les aider. Nous avons planté des haricots dans la cour. Lorsque les haricots ont muri, je les ai ramassés, et les ai amenés à la maison de ces pratiquants. J’ai utilisé cela comme une opportunité pour les encourager à continuer à cultiver. Chaque fois que le Maître publiait une nouvelle conférence, je la leur amenais.

Probablement parce que j’étais toujours empressée d’aider, et que j’avais un peu d’influence dans la région, le Maître a arrangé ce chemin de cultivation pour moi. J’ai essayé de trouver tous ceux qui ne semblaient plus pratiquer Dafa et je les ai encouragés à reprendre la pratique. Je savais que le Maître ne voudrait pas laisser un seul pratiquant derrière, alors j’ai pensé que je devrais essayer de les trouver — un par un.

Je suis allée rendre visite à Ang (pseudonyme) et je l’ai encouragée à reprendre la cultivation. Finalement, elle l’a fait et son mari, qui était ministre de la Culture de la ville, a commencé à pratiquer Dafa. Il faisait les exercices à l’extérieur et personne n’osait l’en empêcher. Il a bénéficié de Dafa, par exemple lorsqu’il a été indemne après s’être cogné la tête contre un radiateur métallique lors d’un accident.

Lorsque j’ai rendu visite à Bo (pseudonyme) et son mari pour les encourager à reprendre la cultivation, ils écoutaient la télévision et ne voulaient pas me parler. Je ne les ai pas laissés tomber. Finalement, après de nombreuses visites, ils ont repris le chemin de la cultivation. Leurs enfants traitaient aussi les pratiquants de Dafa avec beaucoup de gentillesse et les aidaient souvent avec des réparations dans la maison.

La pratiquante Chen (pseudonyme) a commencé à pratiquer après être revenue d’une visite à la maison de son fils. Elle avait attrapé le lupus et avait guéri sans prendre aucun médicament. Son fils avait un poste élevé au poste de police d’une autre province. Il a rendu visite à sa mère et fut très content de voir l’amélioration de sa santé. En partant, il a manifesté sa reconnaissance en offrant de l’encens à la photo du Maître et en remerciant le Maître d’avoir aidé sa mère. Il a aussi démissionné du Parti communiste chinois (PCC).

La fille de Dong (pseudonyme), une compagne de cultivation, s’est fait diagnostiquer une maladie gynécologique et ses menstruations étaient irrégulières. Elle avait tellement de douleur durant ces quelques jours qu’elle se roulait sur le sol. Elle a dépensé beaucoup d’argent dans des traitements sans voir d’améliorations. Une de ses amies, qui était médecin, lui a dit que ce n’était pas possible de guérir, mais que ça risquait seulement d’empirer. Dong a tenté de convaincre sa fille de pratiquer Dafa, mais elle ne voulait rien entendre, alors je suis allée lui parler.

J’ai clarifié les faits sur le Falun Dafa. Puis j’ai dit : « Pratiquer Dafa ne va pas te coûter d’argent. Tout ce que tu dois faire est de te lever un peu tôt, lire les livres de Dafa et faire quelques exercices. Tu devrais en faire un peu l’expérience par toi-même, et tu verras ce que je veux dire. » Elle était d’accord pour expérimenter Dafa. Après avoir pratiqué Dafa pendant quelque temps, elle est allée faire un examen médical, et les médecins lui ont dit qu’elle allait mieux et n’avait plus besoin de se faire opérer.

Elle a arrêté la pratique et sa maladie a empiré. Je lui ai dit : « Tu dois être sérieuse dans la cultivation. Tu devrais t’excuser au Maître et recommencer. » Elle m’a écoutée et a commencé à étudier le Fa avec diligence et à faire de nouveau les exercices. Elle a retrouvé la santé puis s’est mariée. Son mari soutient beaucoup sa pratique de Dafa.

Ensuite, j’ai rendu visite à Fang (pseudonyme) qui avait aussi cessé de cultiver. J’étais choquée lorsque je l’ai vue. Son estomac était enflé et elle semblait extrêmement faible. Je lui ai demandé : « Pourquoi n’émets-tu pas la pensée droite ? » Elle m’a dit qu’elle ne savait pas comment faire. J’ai dit : « Je vais réciter la formule et tu peux l’écrire. » Deux jours plus tard, je suis allée à la maison d’une autre pratiquante et à ma grande surprise, Fang était là pour étudier le Fa ! Elle m’a dit : « L’autre jour, lorsque j’écrivais, j’ai senti de l’air froid qui descendait dans mon corps, et peu après avoir écrit les mots pour émettre la pensée droite, je me suis sentie très confortable et j’ai guéri. »

Le mari d’une autre pratiquante la surveillait de très près et il était mécontent parce que je lui rendais visite régulièrement. Alors, j’ai demandé à ma belle-fille de lui amener la nouvelle conférence du Maître. Graduellement, elle est devenue beaucoup plus solide dans la cultivation.

Rester ferme dans la cultivation malgré la persécution

Le 13 mai, j’ai acheté un gros gâteau de fête et les pratiquants se sont rassemblés pour célébrer la fête du Maître. Nous étions tous enthousiastes, parce que c’était la première fois que nous nous rassemblions depuis de nombreuses années.

Jiang Zemin a commencé la persécution brutale contre ce groupe de bonnes personnes qui pratique le Falun Dafa le 20 juillet 1999. Il a prétendu que le Maître « avait fait fortune » sur le dos des pratiquants. Cependant, mes deux fils et moi avons pratiqué Dafa pendant de nombreuses années et le Maître ne nous a jamais demandé un sou. J’ai retrouvé la santé après avoir pratiqué Dafa, et nous avons sauvé beaucoup d’argent parce que nous n’avons plus besoin de prendre de médicaments. D’ailleurs, j’ai trois emplois.

La police a harcelé ma famille. Ils ont fouillé notre maison et confisqué beaucoup de choses, dont des lecteurs de musique et des livres de Dafa. Ils ont également pris 20 000 yuans en argent comptant.

Mais, malgré tout, nous avons persévéré à faire l’étude du Fa en groupe chez moi. Sauf durant les périodes où j’ai été détenue, peu importe ce qui se passait à l’extérieur de chez moi, nous avions un groupe d’étude du Fa chaque soir. Le groupe d’étude du Fa est un chemin de cultivation que le Maître nous a laissé. Nous avons le Maître pour nous protéger et ainsi nous sommes déterminés à avoir un groupe d’étude du Fa.

Cette année, la police a harcelé les sites d’étude collective du Fa de notre région et confisqué les livres de Dafa. Un autre pratiquant est venu me le dire et a affirmé : « Peut-être devrions-nous arrêter pendant quelques jours. » J’ai dit : « C’est correct. Notre groupe d’étude du Fa continue depuis le 20 juillet 1999, et c’est le Maître qui nous protège depuis ce temps. Nous n’aurons pas de problèmes. »

Une fois, les pratiquants sont venus chez moi, ils ont vu quelqu’un assis à l’entrée de l’immeuble. Ils étaient inquiets et se sont demandé s’il était un policier en civil. Mon cœur a été affecté. J’ai pensé : « Nous ne pouvons penser qu’il est une mauvaise personne. Peu importe ce qu’il fait, il est un être. Nous ne pouvons pas le laisser interférer avec notre cultivation. Il sera détruit s’il commet un crime contre Dafa. » J’ai émis la pensée droite pour éliminer les facteurs pervers derrière lui et j’ai demandé au Maître de le faire partir. Quelques minutes plus tard, il a pris un appel et est parti.

J’ai toujours eu une pensée ferme : « Le site d’étude collective du Fa doit aller de l’avant avec constance, jusqu’à la période où le Fa rectifie le monde humain ! »

Ma famille bénéficie de Dafa

Certains membres de ma famille pratiquaient Dafa dans le passé, mais ils ont cessé après le début de la persécution. Lorsque je suis retournée dans ma ville natale, j’ai acheté à ma deuxième sœur aînée un lecteur de musique MP3 et je lui ai demandé d’écouter les conférences du Maître. Mais, elle n’a pas beaucoup écouté puis l’a donné à son enfant pour qu’il puisse s’amuser. Plus tard, elle a eu un accident vasculaire cérébral et n’a plus pu marcher. Je lui ai donné une amulette et lui ai dit : « Récite sincèrement : “Falun Dafa est bon” et le Maître va s’occuper de toi. » Cette fois, elle a été très sincère et a dit : « Ma sœur est une pratiquante de Dafa. Maître Li, aidez-moi aussi s’il vous plait. » Elle l’a récité encore et encore. Graduellement, elle a retrouvé la mobilité et a été capable de marcher et de cuisiner à nouveau.

Quand je clarifie les faits aux membres de ma famille, ma mère m’aide aussi. Elle a dit à ma sœur aînée : « Pratique Dafa avec ta sœur ! Elle est en bonne santé et n’est jamais fatiguée. » Ma mère a eu quelques problèmes de cœur, et toussait aussi beaucoup. Un matin, elle a vu une grosse main enlever quelque chose de son cœur. Depuis, son problème de cœur a disparu. Plus tard, elle a craché deux grosses balles ressemblant à des tumeurs, une jaune, l’autre noire, et depuis elle ne tousse plus.

Ma tante souffrait d’insomnie, mais était capable de s’endormir en récitant : « Falun Dafa est bon. » Mon oncle est directeur d’école et il avait souffert d’un accident vasculaire cérébral. Ses symptômes sont partis quelques jours après avoir pratiqué Dafa.

Une année, je suis retournée dans ma ville natale et j’y suis restée deux mois. J’avais beaucoup de famille là-bas, et peu importe qui avait besoin d’aide, j’étais toujours prête à aider. En ramassant du coton, la plupart des gens n’arrivaient pas à se rendre à la fin de la rangée du terrain et devaient déposer le sac sur le sol vers le milieu pour reposer leur dos. Mais cette façon de faire salissait le coton. Je trainais toujours le sac jusqu’à la fin, sans jamais le déposer. Ma belle-sœur m’a demandé : « Est-ce que ton dos est correct ainsi ? » Je lui ai dit : « Pas de problème ! » J’ai clarifié les faits à beaucoup de membres de ma famille et plus de 80 personnes ont démissionné du PCC.

Beaucoup de personnes de ma famille voulaient me donner de l’argent, mais je n’ai accepté aucun don. Si je devais absolument le prendre, je le donnais à ma mère. Avant de partir, j’ai fait le ménage de sa maison de fond en comble. Elle était très triste lorsque je suis partie.

Une fois, certains membres de ma famille sont allés prendre une longue marche. En revenant à la maison, mon neveu s’est étendu sur le lit et ne voulait plus bouger, mais je suis immédiatement allée à la cuisine pour faire des dumplings. Ils étaient tellement surpris. Mon neveu a dit : « Ma tante, quelle est cette pratique ? Peux-tu m’enseigner ? » Il a fini par garder mon exemplaire du Zhuan Falun. Son père, qui est mon plus jeune frère, avait l’habitude de penser que je passais trop de temps à faire des choses de Dafa, et que je ne vivais pas bien. Je lui ai dit : « Comment serait-ce possible ? Ma santé s’est tellement améliorée depuis que je pratique Dafa, et c’est pour cela je suis capable d’avoir trois emplois. Comment serait-ce possible sans une bonne santé ? » Il a compris et a aussi appris les exercices de Dafa.

Valider « Falun Dafa est bon » avec nos actions

Le deuxième frère aîné de mon mari, Tong (pseudonyme), est tombé malade et fut hospitalisé dans une autre ville. La santé de sa femme, Lian (pseudonyme), laissait aussi à désirer et elle n’arrivait pas à s’occuper de lui. Ils m’ont demandé de l’aide, alors je suis allée à l’hôpital. Chaque chambre d’hôpital était partagée entre deux patients. Mais dans la chambre, il y avait seulement un lit supplémentaire pour un membre de la famille des patients qui était là pour s’occuper d’eux. La règle était que chaque famille pouvait rester à tour de rôle à l’hôpital tous les deux jours. Le fils de l’autre patient était Xiao Hong et il refusait de partager le lit supplémentaire lorsque c'était notre tour de l’utiliser. La fille de Tong a eu une chicane avec lui pour cette raison. Je les ai séparés. Puis, j’ai dit à la fille de Tong de me laisser m’occuper de son père. J’ai dit que j’allais coucher dans le corridor et, bien qu’il y fasse froid, en tant que pratiquante de Dafa, je savais que ça ne serait pas un problème.

Je pensais aux autres en premier en toutes circonstances, tel que laisser l’autre famille utiliser le lavabo et les prises électriques avant moi. Quand Lian est venu à l’hôpital, elle a vu que je dormais dans le corridor et qu’il faisait froid. Elle m’a fait des nouilles. Je savais que sa situation financière était très précaire et je lui ai dit que j’allais aller manger chez moi. Elle était très touchée.

Chaque fois qu’il y avait quelqu’un de nouveau qui venait leur rendre visite, je leur clarifiais la vérité. Tous les gens présents, incluant ceux des salles voisines, savaient que j’étais une bonne personne. Même le directeur de l’hôpital le savait. Je leur ai dit que tout cela était causé par ma pratique de Dafa. Je leur ai dit qu’avant de pratiquer Dafa, je ne cédais jamais aux autres et me battais pour tout.

Le beau-frère de Xiao Hong m’a dit : « Xiao Hong est le genre d'individu que personne n’ose provoquer. Mais il t’admire vraiment. Tu es une si bonne personne. Il écoute tout ce que tu lui dis ! »

Les deux familles se sont très bien entendues et Xiao Hong a aussi changé. Chaque jour, je lui disais de suivre le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance et il était d’accord. Il a dit : « J’aurais aimé te connaître avant. Je n’aurais pas fait autant de choses stupides. » C’est alors que j’ai appris qu’il avait été un assassin et que sa famille avait dépensé beaucoup d’argent pour le faire sortir de prison. Quand je suis partie, Xiao Hong et sa sœur ont tous deux pleuré et m’ont demandé mon numéro de téléphone. Xiao Hong a promis de me rendre visite.

Lian a voulu me donner 2000 yuans pour m’être occupée de Tong, mais je ne les ai pas acceptés. Ses enfants étaient très touchés. En plus de Lian, la famille entière a démissionné du PCC.

Pendant quelques années, je travaillais comme gardienne. Quand j’ai commencé cet emploi, l’enfant avait neuf mois, et elle était très maigre et petite. Ses parents m’ont dit qu’à la naissance, elle avait dû rester dans une tente à oxygène pendant un mois. Elle n’aimait pas manger et la nourrir était un gros problème. Après avoir commencé à travailler avec elle, je lui cuisinais des choses différentes chaque jour, et j’utilisais toutes sortes de façons pour la rendre contente et qu’elle mange. Sa santé s’est rapidement améliorée et elle est devenue plus dodue. Sa mère m’a demandé : « Comment l’as-tu nourrie ? » J’ai répondu : « Avec mon cœur. » J’étais toujours contente. Je lui souriais et elle me souriait. Je l’ai gardée pendant trois ans et demi, et elle n’a pas eu besoin de prendre de médicaments durant cette période.

En réalité, je ne suis pas du tout une personne patiente et je n’étais pas patiente même avec mes propres fils quand ils étaient petits. Mais, Dafa m’a changée et j’ai été capable de prendre soin de cet enfant avec patience.

Elle a grandi et il était maintenant tant pour elle d’aller à la maternelle. Toute sa famille était triste de me voir partir. Quand j’ai été arrêtée pour ma pratique de Dafa, les grands-parents de l’enfant sont venus me voir au centre de détention. Sa grand-mère a pleuré et a dit : « Une bonne personne comme toi ne devrait pas souffrir ici. » Elle a dit que sa famille connaissait certains fonctionnaires du gouvernement provincial et qu'ils pourraient leur demander de m’aider. Je lui ai dit de ne pas le faire.

Pendant les quelques années où j’ai gardé chez eux, j’ai eu l'occasion de clarifier les faits à beaucoup d’invités qui leur rendaient visite. Tous les membres de leur famille et leurs amis avec qui j’ai parlé ont accepté de démissionner du PCC.

M’élever alors que je clarifie les faits

Quand la persécution a commencé, je suis sortie distribuer des dépliants et afficher des autocollants avec des informations sur Dafa. Au début, j’étais très nerveuse. Une fois, j’ai remarqué quelqu’un derrière moi pendant que j’avais un autocollant dans ma main. J’ai eu tellement peur que j’ai mis l'autocollant dans ma bouche, je l’ai mâché et avalé. Mais peu importe à quel point j’avais peur, j’ai insisté pour distribuer des documents de Dafa. Avec le temps, j’ai réussi à éliminer la mentalité de la peur.

Une autre fois, je suis tombée dans des marches en distribuant des documents. Je me suis foulé la cheville et ma plante de pied faisait face au ciel. J’ai dit : « Maître, j’ai encore besoin de marcher. » J’ai pris mon pied et je l’ai tourné dans la bonne position. Ça ne m’a pas fait mal, alors je me suis levée et j’ai continué à distribuer les documents. Lorsque j’ai eu terminé, j’ai regardé autour de moi et j’ai réalisé que j’étais loin de chez moi. J’ai pensé : « Comment puis-je retourner chez moi si tard ? » Ce n’était pas une pensée droite et aussitôt que je l’ai eue, mon pied a commencé à me faire mal. J’ai été chanceuse de rencontrer alors quelqu’un avec une remorque et il m’a ramenée chez moi pour trois yuans. Le lendemain, ma cheville était mauve foncé, mais j’ai tout de même insisté pour sortir distribuer des documents chaque fois qu’il y en avait de disponibles. Je me sentais toujours très légère et détendue en finissant. Je savais que rien ne pourrait m’arrêter. Même la police assise près de ma porte pendant un an ne m’a pas empêchée de sortir pour distribuer les documents. Le Maître me protège toujours.

J’ai aussi appris à faire des appels pour clarifier les faits et demander aux gens de démissionner du PCC. Au début, j’ai demandé à des compagnons de cultivation de m’aider à écrire les noms des gens qui avaient démissionné du PCC, parce que je ne savais pas comment écrire. Mes compagnons de cultivation ont dit : « Ne peux-tu pas seulement dessiner les caractères ? » J’étais un peu fâchée et j’ai pensé : « Si je savais comment, pourquoi te le demanderais-je ! » Mais j’ai rapidement réalisé qu’il s’agissait du Maître qui me donnait un indice. Alors j’ai appris à utiliser mon téléphone portable pour trouver les caractères puis les copier à la main sur du papier. Pour les caractères qui avaient beaucoup de lignes, j’agrandissais l’image pour bien voir. De cette façon, je n’avais plus besoin de déranger qui que ce soit. Mes compagnons de cultivation n’ont pas cru que c’était moi qui avais écrit les caractères et ont commenté que les caractères étaient bien écrits. C’est réellement le Maître qui a ouvert ma sagesse.

Aider les autres pratiquants

Une pratiquante a dû quitter sa maison pour éviter la persécution. Elle avait beaucoup de douleur et ne pouvait pas mettre son dos droit. C’était comme si elle avait attrapé une mauvaise grippe et qu’elle était toujours fatiguée. Elle tombait endormie même en écoutant les conférences de Fa du Maître debout. Elle est restée chez moi deux mois et je ne l’ai jamais critiquée. J’ai seulement consacré beaucoup de temps à l'étude du Fa, l'émission de la pensée droite et la pratique des exercices avec elle. Elle voulait souvent dormir. Quelquefois, elle disait vouloir s’étendre pour seulement dix minutes. Mais, je lui disais : « Tu ne devrais pas. Si tu t’étends, alors tu acceptes la persécution des forces anciennes. » Je l’ai encouragée à persévérer. Elle a pu endurer les épreuves auxquelles elle était confrontée.

Une autre pratiquante ne pouvait pas manger beaucoup et est devenue extrêmement maigre. Elle est restée chez moi un mois. Souvent, elle ne faisait que s’étendre dans son lit et ne voulait pas se lever. Je lui ai dit : « Le futur est radieux si tu vas de l’avant. Il y a un précipice et tu vas tomber si tu recules. Veux-tu aller de l’avant ou reculer ? » Elle s’est alors levée pour étudier le Fa, faire les exercices et émettre la pensée droite. Elle a aussi trouvé l’attachement aux intérêts personnels et à l'esprit de la peur qu’elle arborait depuis de nombreuses années. Elle s’est vite rétablie.

Chaque fois que mes compagnons de cultivation avaient des ennuis ou des inquiétudes, je m'occupais d’eux comme s’ils faisaient partie de ma famille. En tant que compagnons de cultivation, nous devrions avancer ensemble.

Le Maître a été si bienveillant envers moi. Au cours de ces nombreuses années, j’ai causé beaucoup d'ennuis à cause de mon entêtement, de mes attachements et de mon incapacité à lire et à écrire. Mais Maître, soyez assuré que quoi qu'il arrive, je traiterai toujours les autres avec sincérité et je sauverai les êtres de tout mon cœur. Je vais essayer de garder un esprit calme pour que le Maître n’ait pas besoin de s’en faire pour moi. Pendant toutes ces années, le Maître a tout fait pour moi et m’a tiré de l’avant sur mon chemin de cultivation.

Merci, Maître ! Merci, compagnons de cultivation !

(Présenté à la seizième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui par les disciples de Dafa de Chine continentale)

Traduit de l’anglais