(Minghui.org) Une octogénaire fait face à d'autres poursuites judiciaires pour sa croyance dans le Falun Gong après avoir été trompée par la police pour qu'elle signe un procès-verbal d'interrogatoire.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une ancienne discipline de méditation et spiritualité persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Hu Mingjun, habitante de la ville de Deyang, province du Sichuan, a été arrêtée le 22 août 2019 pendant qu'elle distribuait des documents d'information au sujet du Falun Gong.
Les policiers du poste de police de Longquanshanlu, ont saccagé son domicile vers 13 h. Son mari âgé de 85 ans était furieux, mais il n'a rien pu faire.
Après le départ de la police vers 15 h, le fils de Mme Hu s'est rendu au poste de police pour obtenir sa libération. Les policiers lui ont demandé d'attendre à l'extérieur de l'édifice. Vers 20 h, un policier est sorti avec un formulaire de caution pour qu'il le signe. Mme Hu est retournée chez elle ce soir-là.
Le fils de Mme Hu s'est de nouveau rendu au poste de police en septembre pour s'enquérir de son cas. Un policier nommé Zhu Feng lui a dit : « Ne vous inquiétez pas. Son cas a été rejeté. »
Traumatisé par le raid policier, le mari de Mme Hu a eu un épanchement pleural (ndt : excès de liquide autour des poumons) et il a été hospitalisé pendant quelques semaines. Son fils et elle ont pris soin de lui, à tour de rôle, à l'hôpital.
Peu de temps après que son mari soit rentré à la maison, Mme Hu a reçu un appel et on lui a demandé de se rendre au poste de police.
Elle s'y est rendue avec son fils le 28 novembre 2019. Les policiers ont encore bloqué son fils à l'extérieur et ils l'ont laissée entrer seule.
Les policiers ont fait asseoir Mme Hu sur une chaise pour y subir un interrogatoire et ils l'ont questionnée pendant plusieurs heures. On lui a donné toute une pile de documents à signer et on lui a dit qu'elle serait libérée après cela.
Comme Mme Hu ne pouvait pas lire et qu'elle était nerveuse et épuisée, elle a signé les documents comme on le lui a demandé.
La police l'a aussi amenée au parquet plus tard dans la journée et ils ont pris sa photo. Ils lui ont donné une copie de la « Déclaration des droits et obligations dans le cadre du processus d'enquête et d'une mise en accusation » et ils l'ont libérée. Elle ne pouvait même pas se rappeler comment elle était rentrée chez elle.
En lisant la déclaration, le fils de a compris que sa mère avait signé le procès-verbal d'interrogatoire sous la tromperie, et qu'il allait être utilisé comme preuve à charge contre elle.
Comme son cas a déjà été soumis au parquet, elle risque d'être inculpée, jugée et condamnée.
Bien qu'un policier ait dit que, compte tenu de l'âge avancé de Mme Hu, le juge allait lui imposer une amende de plusieurs milliers de yuans tout au plus, sans vraiment la condamner à la prison, sa famille a exprimé des doutes quant à l'affirmation du policier.
Traduit de l'anglais