(Minghui.org) Née dans un pauvre petit village de montagne du Shandong, j’ai eu 70 ans cette année, bien que j’aie traversé toutes sortes d’épreuves.
J’ai eu la chance de découvrir le Falun Dafa (aussi appelé Falun Gong) en janvier 1999. En deux semaines, les maladies chroniques qui me tourmentaient, comme de l’hypertension artérielle, une névrose, une hémorragie utérine fonctionnelle et des rhumatismes, ont disparu.
De rudes épreuves
J’ai quatre sœurs et je suis la plus jeune. Ma famille était très pauvre. Comme ma grand-mère réprimandait toujours ma mère pour ne pas avoir eu de fils, quand j’avais 11 mois, dans un accès de colère, ma mère a essayé de se débarrasser de moi en me jetant dans le monticule d’une tombe, derrière un grand mur. Ma deuxième sœur, qui avait 10 ans, est partie à ma recherche et m’a trouvée. Après cela, c’est elle qui s’est occupée de moi.
Quand j’avais 10 ans, je suis tombée dans un puits, mais j’ai été secourue par un voisin. Je sortais avec ma sœur pour mendier de la nourriture et pour aller travailler dans les champs. Un jour où ma sœur n’était pas là, une vieille mendiante est passée chez nous et ma mère m’a donnée à elle. Toutefois, ma sœur m’a retrouvée et ma mère a promis que dans le futur, elle ne me nuirait plus d’aucune façon.
En 1959, pendant la famine, beaucoup de personnes sont mortes de faim dans mon village. Ma famille a suivi mon oncle dans le nord-est et a construit notre logement dans un petit village de montagne du Jilin. Nous allions dans la montagne pour y déterrer des plantes sauvages et arracher l’écorce des arbres pour manger et apaiser notre faim.
Mes sœurs et moi nous sommes mariées. Quand mes parents ont vieilli, ma deuxième sœur s’est occupée de ma mère, alors que je me suis occupée de mon père. Le mari de ma deuxième sœur la battait et lui criait souvent après. Ma mère, ne pouvant plus le supporter, s’est suicidée à 66 ans, puis mon père est décédé. Mon mari buvait, courait les femmes et me battait. J’ai décidé de me suicider, mais je n’ai pas réussi.
Cultiver Dafa m’a redonné vie
En 1999, ma fille m’a apporté un livre et elle a dit : « Regarde ce livre. C’est sur la pratique du Falun Dafa. Ma belle-mère pratique les exercices et elle a guéri de toutes ses maladies. »
J’ai pris le livre et, en le feuilletant, j’ai vu le mot « cultiver », lequel m’a surprise. J’ai alors pensé : « Ça alors, qu’est-ce que ce livre, juste voir ce mot m’a rendue curieuse. Qu’est-ce que cela veut dire cultiver ? Il faut que je regarde ce livre attentivement. »
J’ai fini de lire le Zhuan Falun en une fois, sans manger ni boire. J’ai soudain compris : toutes les souffrances vécues et le fait de ne pas en être morte étaient pour que j’apprenne le Falun Dafa et que je cultive dans le futur.
Ma santé s’est améliorée physiquement et mentalement et mes maladies ont disparu. J’ai appris que la source de mes souffrances dans la vie était causée par le karma que j’avais accumulé durant mes nombreuses vies passées. Le Maître avait commencé à s’occuper de moi il y a longtemps sinon je serais morte depuis longtemps. Cela résolvait la perte que je ressentais dans ce monde et mes rancunes causées par les attachements humains du cœur.
Comprenant le véritable but de vivre dans ce monde et sentant ce que c’est que d’avoir un corps libre de maladies, j’ai continué à avancer sur mon chemin de cultivation.
J’ai expliqué les faits concernant Dafa aux gens de mon village. Plus de dix personnes se sont engagées dans Dafa et la vérité de Dafa s’est répandue dans notre petit village de montagne.
Expliquer les faits concernant Dafa dans le camp de travail
Le 20 juillet 1999, Jiang Zemin, l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), a lancé la persécution du Falun Dafa. Après cela, nous avons localement informé les gens sur les faits et distribué des dépliants. En novembre 2005, j’ai été arrêtée et illégalement détenue pendant quinze mois. Au centre de détention, j’ai été torturée avec des matraques électriques, battue et on m’a jeté la tête contre un mur en me tirant par les cheveux.
Après ma libération, on m’a transférée dans une classe de lavage de cerveau. J’ai été la dernière à être « transformée ». La responsable des femmes du village est venue dans la classe et a prétendu que mon mari était gravement malade. Comme j’étais inquiète, j’ai signé une déclaration de garantie, promettant d’abandonner ma croyance. Après mon retour chez moi, je me suis repentie et j’ai dit au Maître que j'avais fait une erreur en laissant mon sentiment envers mon mari me guider.
Le 17 avril 2009, j’ai de nouveau été arrêtée par la sécurité intérieure et détenue illégalement pendant encore quinze mois dans un centre de détention. Pendant cette période, j’ai fait ce qu’une pratiquante doit faire pendant la période de la rectification de Fa. J’ai utilisé la compassion et la bienveillance que j’avais apprises en cultivant dans Dafa et j’ai expliqué les faits.
Zhang, une droguée, refusait d’écouter quiconque lui parler de Dafa. Une fois, je l’ai aidée à bander sa jambe blessée et j’ai dit : « Tu es si jolie, pourquoi te droguer ? Vois-tu où cela t’a menée ? » Elle a été touchée et m’a écoutée lui expliquer les faits. À la fin, elle a démissionné du Parti et a demandé que j’utilise son vrai nom.
Une autre droguée, dans la vingtaine, me demandait de l’aider quand elle prenait son bain. Une autre pratiquante m’a dit que je m’humiliais en faisant cela pour elle, que les pratiquants de Dafa devraient avoir de la dignité et ne pas laisser les autres les utiliser. Je lui ai dit que je n’y avais pas trop réfléchi, mais que je la traitais avec gentillesse. Quand il a été temps pour moi d’être libérée, je lui ai dit : « Je vais être libérée. Prends bien soin de toi. » Elle a pleuré et elle a dit : « Ma sœur, je ne peux pas me résoudre à ton départ. S’il te plaît, aide-moi à démissionner du PCC en utilisant mon vrai nom. Je m’appelle Dong XX. »
Harcelée par la police
Après que je suis retournée chez moi, des policiers venaient chaque jour dans ma maison pour jouer au mah-jong de 8 heures à 17 heures. Alors, je ne pouvais faire les exercices et étudier le Fa que la nuit. J’ai émis la pensée droite et ils sont partis au bout d'un mois.
Le 6 août 2018, trois policiers ont frappé à ma porte. Calmement, je les ai laissés entrer. L’un a demandé si je pratiquais toujours le Falun Dafa, j’ai dit : « Vous me comprenez vraiment bien. Bien sûr que je pratique toujours. Pourquoi devrais-je arrêter une si bonne pratique ? Si je ne pratiquais pas ces exercices, il y a longtemps que j’aurais quitté ce monde. J’avais tellement de maladies et pourtant, j’ai guéri. »
Un autre m’a demandé l’adresse de ma fille, je l’ai ignoré et j’ai continué en leur disant que le bien sera récompensé par le bien, tandis que faire le mal apportera le châtiment. Je leur ai parlé des gens qui ont été récompensés quand ils ont compris la vérité sur Dafa. Je leur ai dit qu’en persécutant le bien, cela ne fera que leur nuire et affectera même leur famille.
Un policier âgé a été stupéfait en m’écoutant. Il a dit : « Ma sœur, si la pratique est si bonne, pratiquez donc chez vous – nous partons. » Ils sont partis si vite que je n’ai pas eu le temps de leur demander de démissionner du PCC.
Le Falun Dafa a changé une vie misérable en une vie de bienveillance et m’a donné un second souffle.
Traduit de l’anglais en France