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Une lumière dans la nuit

25 mars 2019 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Il y a quelques années, après avoir terminé d'éditer un long article d'un compagnon de cultivation pour célébrer la Journée du Falun Dafa, je me suis sentie soulagée, mais j'ai eu ensuite une étrange pensée : « Maintenant, on peut m'arrêter ! »

Le lendemain, j'ai été effectivement arrêtée. L'impact négatif de cette pensée irresponsable m'a dévastée et a dévasté ma famille, mes compagnons de cultivation et les projets concernant l'explication des faits sur le Falun Gong dont j'avais alors la responsabilité.

Aujourd'hui, alors que je lis les articles sur le site Internet Minghui chez moi, je me rappelle de ces jours-là, quand j'ai été incarcérée et témoin de tant de miracles de Dafa. Les gens que j'ai appris à mieux connaître - et comment ils ont changé et m'ont soutenue - ainsi que d'autres pratiquants de Falun Dafa qui m'ont accordé leur confiance et m'ont encouragée à continuer ma cultivation dans Dafa.

J'aimerais partager quelques-unes de ces expériences.

Des détenues sont bénies pour leur gentillesse envers les pratiquantes

Depuis que la persécution a commencé en 1999, des pratiquants ont été incarcérés par vagues entières et ils ont aidé des détenus à comprendre le Falun Dafa et la persécution. Ainsi, quand j'ai été détenue, les détenues dans ma cellule m'ont traitée comme quelqu'un en qui elles pouvaient avoir confiance dès qu'elles ont appris que j'étais une pratiquante. Elles étaient très amicales, elles aimaient être près de moi, écoutaient nos histoires et voulaient en apprendre davantage sur Dafa.

Certaines d'entre elles devaient purger de longues peines pour leurs crimes. Elles se sentaient désespérées et sans espoir. Elles voulaient me parler de cela, alors je les aidais à comprendre leur situation de différents points de vue et je leur expliquais aussi les faits.

Certaines d'entre elles ont vu leur peine réduite après avoir appris les faits au sujet de Dafa, d'autres ont été libérées plus tôt et d'autres ont eu la permission de contacter leurs familles à qui elles n'avaient pas parlé depuis très longtemps. Quand elles comprenaient que leur attitude positive envers les pratiquantes leur avait apporté de la chance, elles respectaient Dafa davantage.

La première fois que j'ai été incarcérée, la chef des détenues de la cellule venait juste de déposer un appel. Les cours d'appel en Chine confirment presque toujours les verdicts de première instance, de sorte qu'elle savait que son plaidoyer était très probablement inutile. Elle était malheureuse parce que, selon elle, elle n'aurait pas dû être condamnée à sept ans d'emprisonnement.

Elle avait entendu certains faits au sujet de Dafa auparavant, mais elle n'était pas tout à fait convaincue. Je lui ai dit qu'elle devait d'abord avoir foi en quelque chose avant que cela puisse lui apporter un miracle. Je l'ai encouragée à croire en Dafa, à traiter Dafa et les pratiquantes avec respect et gentillesse et que des miracles pourraient se produire. Je lui ai parlé de mes expériences personnelles avec Dafa. Après cela, elle a commencé à nous aider à transmettre secrètement des articles de Dafa et des messages parmi les pratiquantes.

Quand elle a reçu son jugement de la cour d'appel, elle s'est écriée : « Ma peine a été réduite ! Ma peine a été réduite ! » En larmes, elle m'a serrée fort dans ses bras. Je me suis sentie heureuse pour elle et je lui ai demandé : « Maintenant, tu me crois n'est-ce pas ? » Hochant la tête, elle a répliqué : « Oui ! Oui ! »

Une détenue répète : « Falun Dafa est bon » et sa maladie de Ménière disparaît

Une détenue a appris le Falun Dafa d'une pratiquante détenue dans la même cellule qu'elle. Elle était la chef des détenues de la cellule et s'assurait que personne ne brutalise cette pratiquante ni ne fasse aucun commentaire négatif sur Dafa. Elle a été libérée après avoir été détenue pendant seulement six mois, mais elle a été arrêtée à nouveau sous différents chefs d'accusation. Quand je lui ai parlé de Dafa, elle m'a beaucoup soutenue et m'a dit qu'elle avait été profondément impressionnée par l'autre pratiquante.

Plus tard, on lui a diagnostiqué la maladie de Ménière, un état débilitant de l'oreille interne, et elle perdait souvent connaissance. Elle sentait que tout autour d'elle tournait, alors elle vomissait et ne pouvait pas dormir de la nuit. Elle était désespérée, mais en même temps anxieuse de savoir quelle sentence elle aurait cette fois-ci. Maintenant qu'elle avait cette maladie, elle ne pouvait pas imaginer ce que serait son avenir. Elle voulait mourir pour mettre fin à ses malheurs.

Je lui ai dit de répéter : « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », jusqu'à ce qu'elle oublie tout le reste et qu'alors, elle ne sentirait plus le monde tourner autour d'elle.

Elle a fait exactement ce que je lui ai dit de faire et elle a dormi toute la nuit. Elle m'a dit le lendemain : « J'ai répété les deux lignes et j'ai alors entendu des oiseux chanter magnifiquement. Ma tête est très claire maintenant. »

Je me rappelle encore de ses yeux brillants d'enthousiasme alors qu'elle me racontait cette expérience.

Des détenues chantent des chansons de Dafa

Une détenue dans ma cellule ne voulait pas entendre parler de Dafa et disait aux autres de m'éviter. J'ai cherché à l'intérieur de moi et j'espérais aussi qu'elle soit transférée dans la cellule où se trouvait une pratiquante du nom de Yin, parce je savais que Yin pourrait l'aider.

Elle a effectivement été transférée à cette cellule quelques jours plus tard. Après un certain temps, je les ai entendues chanter des chants de Dafa ensemble.

Une fois, pendant la récréation, elle m'a appelée et m'a dit que Yin lui avait enseigné à chanter plusieurs chansons. Elle m'a demandé si je les avais entendues chanter ensemble. Je lui ai dit que je les avais entendues et je l'ai encouragée à continuer.

Des détenues m'encouragent à rédiger des poursuites judiciaires contre Jiang Zemin

J'ai décidé de déposer une poursuite judiciaire contre Jiang Zemin, l'ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), pour avoir lancé la persécution qui a causé la mort de milliers de pratiquants de Falun Dafa. J'avais du papier, un stylo et des connaissances légales, alors je me suis aussi portée volontaire pour rédiger des poursuites judiciaires pour les autres pratiquantes.

Les détenues m'ont encouragée à commencer le plus vite possible et elles disaient que les pratiquants seraient tous libérés si la Cour populaire suprême jugeait Jiang Zemin coupable. Elles disaient aussi que j'allais leur manquer, comme si j'allais déjà rentrer chez moi très bientôt.

J'avais l'habitude de remettre les choses à plus tard. Une détenue qui était devenue une bonne amie, m'a dit : « Si tu finis de rédiger cette poursuite judiciaire en dix jours, je vais te donner un cadeau. Sinon je vais te punir ! » Alors j'ai commencé immédiatement. Je travaillais dur durant la journée et je ne pouvais écrire que la nuit. Assise sur une planche en bois, appuyée contre le mur, cela m'a pris plusieurs jours pour écrire cette poursuite judiciaire de plus de dix pages. Après avoir apposé le timbrage sur l'enveloppe, j'ai donné ma lettre au gardien qui l'a plus tard remise à son chef.

Quand j'allais être transférée dans une prison, les détenues ne voulaient pas que je parte, et certaines espéraient même avec impatience être incarcérées dans la même cellule que moi plus tard.

Des détenues protègent des pratiquantes

Une détenue qui avait été assignée à suivre le moindre de mes gestes dans le centre de détention avait de mauvaises compréhensions sur Dafa. Quand j'ai été transférée en prison, elle a été déplacée dans ma cellule, où les actions droites d'une pratiquante l'ont convaincue. Son attitude envers Dafa a changé après cela.

Se trouvant dans la même cellule que moi en prison, elle m'aidait autant que possible. Elle m'a dit : « C'est une bénédiction que quelqu'un ait la foi. Vous devez vous protéger et je ferai de mon mieux pour vous aider. »

Une détenue, incarcérée depuis longtemps, collaborait étroitement avec les gardes dans leurs efforts pour transformer les pratiquantes. Cependant comme elle était en contact avec de plus en plus de pratiquantes, elle en a appris davantage sur Dafa et avait de plus en plus tendance à vouloir nous écouter. Selon ses propres paroles : « Dans le passé, j'étais du côté du gouvernement et je pensais que vous étiez désobéissants. Mais maintenant, je suis du côté de Dafa. Je recevrai des bénédictions de Dafa quand le gouvernement reconnaîtra ses fautes et réhabilitera votre nom à l'avenir ! »

La plupart des gardes savent qu'aucune pratiquante ne peut être « transformée » de son plein gré

Les évaluations de performance des gardes de la prison sont directement liées aux « transformations » des pratiquants. Ils utilisent communément le lavage de cerveau, les menaces et la torture pour essayer de forcer les pratiquants à renoncer à leur croyance dans Dafa.

Les pratiquants ont montré avec leurs paroles et leurs actions qu'ils suivent véritablement Authenticité-Bienveillance-Tolérance, alors la plupart des gardes et des détenus savent qu'il n'y a pas de pratiquants qui vont abandonner Dafa de leur plein gré. Certains gardes assignés à « transformer » les pratiquants ne veulent pas le faire, mais leur situation fait qu'il leur est difficile de protéger les pratiquants en public. De plus, ils ne veulent pas perdre leur emploi.

Après avoir appris que les pratiquants étaient de bonnes personnes, certains gardes ont commencé à nous aider autant qu'ils le pouvaient et certains ont même pris des risques personnels pour réduire nos souffrances mentales et physiques.

Un garde m'a dit, en privé, qu'il avait vu l'agonie et le désespoir de ces pratiquantes qui avaient accepté d'être « transformées », et qu'ils auraient préféré qu'elles ne se transforment pas. Certains gardes m'ont dit qu'ils ne s'attendaient jamais à être promus en persécutant les pratiquantes et que ces déclarations écrites par des pratiquantes « transformées » n'étaient pas les « performances » qu'ils voulaient.

La confiance et le soutien de la famille

Je suis reconnaissante à l'égard de ma famille et de tous mes proches. Certains ont lu le Zhuan Falun et d'autres non, mais aucun ne croit que j'ai fait quelque chose de mal, ni aucun ne pense que Dafa est mauvais. Ils sont en colère contre le PCC qui persécute les pratiquants de Dafa.

Ma famille a refusé de collaborer avec le gouvernement quand les agences de l'application de la loi ont tenté d'utiliser la pression de la famille pour me « transformer ». Au contraire, ma famille a demandé aux autorités d'améliorer mes conditions carcérales. Ils croient que je suis une bonne personne qui n'aurait pas dû été incarcérée.

Croire dans la bonté de Dafa peut changer l'environnement de quelqu'un

Mon expérience a prouvé que tant que je me rappelle que « Falun Dafa est bon ; Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon », je peux créer un environnement qui est positif pour moi où que je sois.

Je commençais par réciter les poèmes du Maître dès que je me réveillais tous les matins. Les poèmes m'ont aidée à oublier où je me trouvais.

Dafa m'a donné un corps en bonne santé et un cœur pur. Je suis très chanceuse d'être devenue une pratiquante de Dafa.

Merci Maître ! Merci Dafa ! »

Traduit de l'anglais au Canada