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Une femme de la province du Gansu soumise à l’ingestion forcée de substances toxiques pendant son incarcération

19 janvier 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Gansu, Chine

(Minghui.org) Mme Yang Wenxiu a été torturée, soumise à des injections et forcée d'absorber des substances inconnues de multiples fois pendant ses deux ans et plus d'emprisonnement, dans la prison pour femmes de la province du Gansu, pour sa pratique du Falun Gong.

Mme Yang, la soixantaine, est une habitante de la ville de Baiyin, dans la province du Gansu. Elle a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1997, sur la recommandation d'un ami, alors qu'elle avait atteint les limites de son endurance en raison de graves maladies à long terme. Elle a récupéré en trois mois de pratique de Dafa. Elle a toutefois été détenue à deux reprises et a fait un an et demi de travail forcé à partir de 2006 pour son refus de renoncer à la pratique.

Elle a été condamnée à trois ans de prison après son arrestation en septembre 2014. Elle a été incarcérée dans la prison pour femmes de la province de Gansu le 7 avril 2015 et libérée le 18 septembre 2017. La torture l'a laissée longtemps alitée après sa libération.

Maltraitance médicamenteuse

Le jour de son admission à la prison, le 7 avril 2015, les gardiens l'ont forcée à prendre des substances inconnues, affirmant qu'elle souffrait d'hypertension. Elle a eu des frissons cette nuit-là.

Elle a dit aux gardes qu'elle était peut-être allergique aux médicaments ayant des antécédents d'allergie à de nombreuses sortes de substances. Les gardes n’en ont pas moins continué à les lui faire prendre plus de cinq mois durant.

En mai 2015, on a injecté une substance inconnue à Mme Yang par le bout d'un de ses doigts. Ce doigt est rapidement devenu meurtri et froid, et la moitié de son corps s'est engourdie peu après.

Plus tard, on lui a diagnostiqué de l’anémie et elle a été hospitalisée pendant trois jours à l'hôpital de la prison. On lui donnait des comprimés inconnus et deux bouteilles d’une substance liquide noire deux fois par jour. Elle a également reçu des injections et des perfusions intraveineuses au cours de ces trois jours, ce qui l'a rendue étourdie et son corps s'est affaibli un peu plus chaque jour.

On lui a administré et injecté des médicaments inconnus après son retour dans sa cellule. Elle a une fois recraché le comprimé qu’elle a jeté par terre, et la détenue assignée à sa surveillance l'a dénoncée à une gardienne. Elles ont trouvé le comprimé et l'ont forcée à le prendre. Elles l'ont menacée de la choquer avec des matraques électriques si elle recommençait.

Les gardes ont continué à lui faire prendre des substances inconnues. Les détenues ont reçu l'ordre de lui donner les médicaments avec juste une gorgée d'eau.

Humiliation

Lorsque Mme Yang a refusé de renoncer à sa foi après avoir été emprisonnée pendant cinq mois, la détenue Yuan Qiaohui a écrit le nom du fondateur du Falun Gong sur les sous-vêtements de Mme Yang, sur les tables et les tabourets comme une forme d'humiliation et de torture psychologique. Les détenues lui ont également craché au visage et lui ont donné des coups de pied à l'aine.

Lorsqu'elle a renversé sa soupe lors d’un repas, Yuan et une autre détenue l'ont forcée à boire l'eau extraite du chiffon qu'elle avait utilisé pour nettoyer le sol. Les détenues l'ont également forcée à avaler des os de poulet.

Une fois, Yuan a marché deux fois sur l'assiette de repas de Mme Yang pour la priver de nourriture. Elle a également forcé Mme Yang à boire sa propre urine dans les toilettes et lui a essuyé des excréments sur la bouche. Elle a menacé de tuer toute la famille de Mme Yang parce qu'elle refusait de renoncer à sa foi.

Lavage de cerveau et maltraitance mentale

Pour forcer les pratiquantes à renoncer au Falun Gong, les détenues essayaient de maltraiter mentalement les pratiquantes. Sous l'effet d'une peur et d'une détresse considérables, Mme Yang a été forcée d’injurier le Falun Gong et son fondateur au moins 50 fois par jour avant d'être autorisée à manger ou à dormir.

Le gardien en charge du quartier de Mme Yang a fait pression sur son fils lorsque celui-ci rendait visite à sa mère. Le garçon quittait chaque fois la prison en pleurant plongeant Mme Yang dans la tristesse. Le gardien chef espérait que le garçon persuaderait sa mère de renoncer à sa foi.

Mme Yang n'ayant pas renoncé au Falun Gong après six mois de lavage de cerveau, le directeur de la prison l'a menacée avec colère de la punir, notamment de la transférer dans une cellule d'isolement, de la menotter et de l'enchaîner, et de l'emmener dans un centre de lavage de cerveau rattaché au Bureau 610, une agence extralégale créée spécifiquement pour persécuter le Falun Gong.

Les gardes forçaient également les pratiquantes à regarder des vidéos diffamant le Falun Gong tous les matins, puis à écrire des rapports de pensée l'après-midi, qui devaient être remis avant 22 h 00. Celles qui ne rendaient pas les rapports étaient soumises à des décharges électriques.

Violence physique

Pendant certaines nuits, la détenue Yuan versait de l'eau froide sur le couvre-lit de Mme Yang et la forçait à dormir dessus. Deux fois par jour, elle versait de l'eau chaude par le cou dans les vêtements de Mme Yang.

Une fois, Yuan a traîné Mme Yang dans une pièce, où elle l’a assaillie de coups de poings et de coups de pieds. Elle l’a poussée si brutalement que sa tête a heurté un cadre en acier dans la pièce et qu’elle a saigné.

Une nuit d'été de 2015, un gardien et de nombreuses détenues ont entouré Mme Yang et une autre pratiquante, leur criant dessus et les insultant. Mme Yang a été forcée de s'accroupir toute la nuit jusqu'à 6 h 00 du matin.

Harcèlement après la libération

Lorsque Mme Yang a été libérée le 18 septembre 2017, elle était grabataire et à l’article de la mort, incapable de manger, de boire ou de parler.

Les fonctionnaires du comité résidentiel local se rendaient néanmoins fréquemment chez elle pour la harceler. Elle a reçu l'ordre de se présenter au poste de police local tous les trois mois pendant cinq ans après sa libération alors qu’elle n'avait la force d'aller nulle part.

Voir aussi en anglais :

Woman, 61, to Face Trial

Traduit de l'anglais