(Minghui.org) Deux habitantes de la ville de Dandong, province du Liaoning, ont été condamnées à l'emprisonnement le 27 septembre 2020 pour leur croyance dans le Falun Gong, une discipline de cultivation du corps et de l'esprit persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Yang Qingbo a été condamnée par le tribunal du district de Zhen’en à neuf mois d'emprisonnement et à une amende de 3000 yuans. Mme Zhao Shuhua a reçu une probation et doit purger une peine hors de la prison.
La condamnation de Mme Zhao a porté un coup si dur à sa mère, qui souffrait d'une maladie en phase terminale, que la femme âgée est décédée le 3 octobre 2020.
Mme Zhao a été arrêtée le 24 février 2020 pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Sa maison a été saccagée. Elle a été libérée sous caution plus tard dans la journée puis a été convoquée au poste de police à plusieurs reprises.
Mme Yang a été arrêtée le 5 mars 2020 pour avoir publié des documents d'information sur le Falun Gong. La police a également saccagé sa maison et confisqué ses livres de Falun Gong ainsi que les documents connexes. Elle a été libérée vers 22 heures le jour de son arrestation.
Les détails sur le cas de Mme Yang
Le matin du 30 juillet 2020, Mme Yang a été emmenée au parquet du district de Zhen’an pour répondre à des questions sur son dossier. Bien que le procureur l'ait renvoyée à la police en raison du manque de preuve, la police a refusé de retirer les charges retenues contre elle et l'a placée en résidence surveillée.
Quelques semaines plus tard, la police a de nouveau soumis le cas de Mme Yang au procureur. Cette fois-ci, le procureur l'a inculpée et a transmis son dossier au tribunal du district de Zhen’an. Le 25 août 2020, un procureur nommé Yang a appelé le mari de Mme Yang et lui a dit que s'il la persuadait de plaider coupable et de payer une amende de 4000 yuans, le tribunal lui infligerait une peine plus légère.
Le mari de Mme Yang a répondu : « Ma femme souffrait d’un problème cardiaque très grave. Elle a guéri grâce à la pratique du Falun Gong. Pouvez-vous me donner vos critères pour déterminer quand une personne enfreint la loi ? »
Le procureur Yang a déclaré : « Par exemple, si quelqu'un cause du tort à une autre personne, physiquement ou mentalement, dans une certaine mesure. »
Le mari de Mme Yang a demandé : « Alors, à qui ma femme a-t-elle causé du tort en mettant des affiches ? »
Le procureur Yang n’a pas répondu. Il a plutôt accusé Mme Yang de « saper l'application de la loi avec une secte », le prétexte classique utilisé par les autorités pour piéger et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.
Le 1er septembre 2020, Mme Yang a été convoquée au tribunal. Elle a refusé de plaider coupable. Son mari a signé son document de libération sous caution, on lui a dit que Mme Yang n'avait pas l'autorisation de quitter la ville pendant soixante jours.
Le jour suivant, Mme Yang a de nouveau été convoquée au tribunal. Le but était de l'envoyer dans un hôpital pour un examen physique, puis de la placer en garde à vue au centre de détention de Tangchi.
Dans une tentative pour réclamer justice, le mari de Mme Yang a soumis plusieurs documents au parquet et au tribunal, relatant le manque de preuves et de base légale dans ce dossier.
Guo Zhongren, le juge chargé du dossier de Mme Yang, a dit à son mari : « Je ne les lirai pas. J'ai traité tellement de cas concernant le Falun Gong. » Il a déchiré les documents devant ses yeux.
Le 25 septembre 2020, le mari de Mme Yang a été informé par le tribunal que sa femme devait comparaître devant le tribunal le 27 septembre. Seulement deux membres de la famille ont eu l'autorisation d'assister au procès.
Lorsque Mme Yang a défendu sa propre cause devant le tribunal, le juge Guo lui a dit : « Ça va si vous pratiquez le Falun Gong à la maison, mais si vous sortez et distribuez des documents, vous violez la loi et commettez un crime. »
Le mari de Mme Yang est maintenant très inquiet depuis que le juge Guo a annoncé le verdict.
Traduit de l'anglais