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Ce moment où une personne en vient à comprendre le Falun Gong

29 octobre 2020 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) Un soir, il y a environ deux ans, j’appelais les gens pour leur parler du Falun Gong et de la persécution. Après avoir composé un numéro, un homme appelé Bo a décroché. Au cours de la conversation, je lui ai conseillé de démissionner du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations. Il m'a dit qu'il n'avait adhéré à aucune d'entre elles. Il m'a également demandé : « Le PCC n'est pas si mal, non ? »

Pour aider cet homme à mieux comprendre la nature du PCC, j'ai évoqué l'incident qui s'est produit le 4 juin 1989 sur la place Tiananmen. J'ai dit à Bo que le PCC avait blessé des étudiants lorsqu'ils les avaient attaqués avec leurs chars. Mais il s'est moqué de moi : « Quel âge aviez-vous en 1989 ? Étiez-vous sur les lieux ? Comment avez-vous pu croire à ces ouï-dire ?! » Je lui ai dit : « Je suis né en 1968 et j'étais au lycée en 1989. » Bo m'a répondu : « Votre voix semble très jeune. Moi aussi je suis né en 1968. »

Que nous ayons le même âge a semblé nous rapprocher. Je lui ai alors dit que je n'étais pas sur les lieux, mais qu'un étudiant de mon quartier était mort dans le massacre. Le PCC a fait pression sur sa famille, et ne leur a pas permis de parler de l'incident. Sa mère n'a pas pu supporter la douleur de la perte de son fils et a fait une dépression nerveuse.

J'ai fait savoir à Bo qu'un de mes proches vivait près de la place Tiananmen et avait assisté à la quasi-totalité du massacre. Bien que le PCC a tout fait pour cacher ce qui s'était passé, beaucoup connaissaient la vérité sur cet incident. Bo est resté sans voix.

Je lui ai aussi parlé du pervers PCC qui prélève les organes des pratiquants de Falun Gong de leur vivant. Là encore, il ne m'a pas cru et a immédiatement rétorqué : « C'est impossible ! C'est impossible ! »

J'ai dit : « Je peux dire, en parlant avec vous, que vous êtes une personne gentille. Je peux comprendre que vous ayez du mal à croire qu'un crime aussi cruel a pu réellement se produire. Quiconque ayant une conscience et de la bonté au cœur ne pourrait pas le croire. Le prélèvement des organes sur des personnes encore vivantes est au-dessous du seuil moral qui définit un être humain. Non seulement cela est arrivé, mais cela continue de se produire à grande échelle. Cette atrocité est un crime commun de l'armée, des prisons, de la police armée, des hôpitaux et d'autres systèmes. »

J'ai continué : « Nos pratiquants de Falun Gong cherchent à être de bonnes personnes en suivant le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Cependant, le PCC n’a cessé d’arrêter les pratiquants de Falun Gong et de les détenir pour les prélèvements d'organes. Lorsque les pratiquants sont détenus, ils sont numérotés, soumis à des tests sanguins et l'état de leurs organes est examiné. Pourquoi le PCC nous fait-il cela ? Pouvez-vous imaginer ce que nous ressentons lorsque nous révélons ce crime ?

J'ai également parlé à Bo de la « pierre aux caractères cachés » dans la province du Guizhou. Je lui ai dit que cette ancienne pierre portait les mots « Le Parti communiste chinois périt ». Il ne m'a pas cru. Il s'est moqué de moi, déclarant que je n'étais pas instruit : « Vous n'avez pas vu cette pierre vous-même, alors pourquoi croiriez-vous des choses pareilles ? Vous devriez croire en la science. »

J'ai répondu : « J'ai un diplôme universitaire et je suis professeur. Je ne crois pas facilement n'importe quoi. Nous vivons dans un environnement athée depuis l'enfance. Je comprends que vous ayez des difficultés à croire de telles choses. Mais cette « pierre aux caractères cachés » est bien réelle. Je l'ai vue de mes propres yeux. Lorsqu'elle a été découverte en 2002, Xinhuanet, le People's Daily, la télévision centrale chinoise (CCTV) et de nombreux autres médias ont rapporté la découverte, mais ils ont enlevé le dernier caractère (le caractère chinois pour périr). Vous pouvez le vérifier en ligne ou vous pouvez vous y rendre pour le voir de vos propres yeux. »

J'ai dit : « Je suis debout dans le vent froid à vous parler. Je prends un grand risque en passant de tels appels. Mon téléphone peut être surveillé par le PCC et localisé. Pour ma sécurité, je dois quitter mon domicile pour passer cet appel. Tous les Chinois n'ont pas la possibilité de recevoir un tel appel. Je ne sais pas où vous êtes, j'ai composé ce numéro au hasard. Vous avez beaucoup de chance d'entendre ces vérités. »

Ma sincérité et ma gentillesse l'ont sans doute ému. Le ton de Bo est devenu très gentil et il m'a dit qu'il était à Wuhan. Je lui ai dit que je me trouvais dans une ville du nord de la Chine.

J'ai expliqué à Bo que le Falun Gong est une grande pratique de haut niveau de l'école de Bouddha et qu'il a été promu dans le monde entier. Il a semblé accepter assez facilement ce que je lui disais. Une fois de plus, j'ai conseillé à cet homme de démissionner du PCC et de ses organisations. Il m'a dit qu'il avait rejoint la Ligue de la jeunesse et les Jeunes Pionniers dans sa jeunesse, et il a accepté de démissionner en utilisant le pseudonyme que je lui ai proposé. Il m'a ensuite remercié sincèrement.

Quand j'ai dit au revoir à Bo, il a dit : « Rentrez chez vous, il fait froid dehors ! » J'ai été stupéfait tant sa réponse était inattendue. À ce moment-là, une bouffée de chaleur a parcouru mon corps, et mes sensations de froid, de solitude et de fatigue ont disparu.

J'ai été profondément touché par cette expérience. Mon sentiment de joie pour cet homme était au-delà des mots ! À ce moment où une vie en vient à comprendre le Falun Gong, le pratiquant de Dafa reçoit sa plus belle récompense. Au fond de mon cœur, j'ai senti que le Maître avait utilisé ses mots pour m'encourager à clarifier la vérité. Merci Maître !

Traduit de l'anglais