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Expérience de cultivation d’une nouvelle pratiquante née dans les années 80

19 novembre 2020 |   Écrit par une disciple de Dafa dans la province du Jiangsu, Chine

(Minghui.org) Lors d’une conversation légère avec un nouveau collègue au début de l’année 2015, j’ai eu connaissance de certains aspects douteux du Parti communiste chinois (PCC). Plus tard, sur Wechat, il m’a envoyé beaucoup d’informations non disponibles en Chine.

J’ai cru à ce que j’ai lu. Peu après, un internaute m’a envoyé une version électronique du Zhuan Falun. Étant donné que j’avais entendu dire que le Falun Dafa était persécuté par le PCC, j’étais curieuse d’en savoir davantage sur le Falun Dafa.

À cette époque, mon cœur était rempli de colère envers le PCC, mais lire le livre m'intéressait peu. Je ne le lisais qu’une fois tous les deux ou trois jours, et ça m’a pris plus de six mois pour le terminer.

Toutefois, mon entière vision du monde avait complètement changé. À cette époque, je n’avais aucune idée de ce qu’était la cultivation. Je savais seulement que ce que le Zhuan Falun enseignait était bon, mais je n’étais pas sûre si je pouvais ou non cultiver. Est-ce que Maître Li (le fondateur du Falun Dafa) allait réellement s’occuper de moi ?

Parfois, sur la route, je me souvenais tout à coup de passages du livre et je comprenais ce que les hauts et les bas de la vie signifiaient ; j’étais alors très émue. Tranquillement, je m’éveillais.

Mon corps se fait nettoyer

Plus de six mois après, un pratiquant m’a amené le livre papier du Zhuan Falun. Je l’ai rapidement lu en entier et j’ai appris les cinq exercices.

Au cours de cette période, je ne suis pas allée au travail pour des raisons physiques. Un jour, lorsque je me suis levée, il semblait y avoir une grosse couche de pâte dans ma tête, et j’avais un mal de tête pénible.

Je souffrais de neurasthénie et d’anémie sévère depuis plus de dix ans, et il ne se passait pas une journée sans que j’aie mal à la tête. Après une nuit de sommeil, je me levais et me sentais beaucoup mieux le lendemain.

Puis, après une journée au travail, j’étais épuisée, sans énergie pour parler. Mais cette fois, mon mal de tête était différent. Je voulais m’étendre en voyant le lit, et je n’étais pas du tout sombre. J’arrivais à peine à rester éveillée pendant une heure ou deux, puis je m’endormais de nouveau.

Pendant seulement quelques heures par jour, j’étais à demi éveillée et le reste du temps, je dormais. Cela a continué pendant cinq ou six jours. Mes symptômes se sont graduellement estompés et j’ai senti que ma tête n’était plus aussi douloureuse qu’avant, je me sentais plus légère. J’étais très heureuse, mais je me sentais aussi bizarre.

Un jour, j’ai pensé : « Est-ce que c’est de ça que Maître Li parle dans le livre, à propos de purifier le corps des pratiquants ? » Plus tard, alors que j’étais au téléphone avec un pratiquant, il a dit qu’il s’agissait d’une bonne chose. J’ai eu trois expériences de la sorte, et mon mal de tête était chaque fois de moins en moins sévère.

Le Maître a dit :

« Auparavant, dans le compte rendu de leurs expériences, des pratiquants de nombreuses régions m’avaient déjà fait part de ce genre de phénomènes : “Maître, en rentrant chez moi après vos cours, pendant tout le trajet jusqu’à la maison, j’ai passé mon temps à chercher des toilettes.” C’est parce que les organes internes doivent être purifiés. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)

Une fois, j’ai eu la diarrhée pendant plus d’une semaine sans aucun autre inconfort. Je souffrais d’hypothyroïdie depuis près de vingt ans et ça a juste disparu après que j’ai commencé à pratiquer Dafa.

J’ai aussi cessé de prendre des médicaments au cours de l’année où j’ai commencé à pratiquer Dafa et depuis, je n’en ai ni pris ni eu besoin d’en prendre.

Améliorer ma relation avec ma mère

Depuis que je pratique Dafa, l’obstacle le plus difficile a été ma relation avec ma mère. Mon attitude envers elle était très mauvaise et nous étions souvent en conflit.

Mon mépris pour elle s’est accumulé avec les années et m’a fait me demander à moi-même : « Quel genre de relation avions-nous dans nos vies précédentes pour que les choses soient ainsi entre nous ? »

J’avais aussi la pensée que je pourrais lui rembourser ce que je lui devais d’une autre façon, étant donné que notre relation était si éprouvante. Chaque fois que je pensais au Fa du Maître, je me blâmais en même temps. Mais aussitôt que je faisais face à ma mère, j’oubliais complètement Dafa.

Chaque fois qu’elle disait quelque chose d'inacceptable, je perdais immédiatement mon sang-froid et même je la réprimandais avec des mots méchants, parce que ça me faisait me sentir mieux. Quand le Fa du Maître me faisait reprendre mes esprits, je traitais mieux ma mère, mais cela ne prenait pas beaucoup de temps avant la prochaine chicane. Cela a duré jusqu’au mois de février de cette année.

À cause du début de la pandémie de Wuhan, je suis devenue nerveuse. Le désastre annoncé par la prophétie était arrivé, le temps est compté.

Je n’ai étudié qu’une petite portion des leçons et des écrits du Maître, alors j’ai pris conscience que je devais me dépêcher et étudier davantage le Fa. À compter de ce jour-là, j’ai exigé de moi d’étudier au moins une leçon complète du Maître chaque jour.

Un jour, j’ai pris conscience que j’étais si impatiente avec ma mère parce qu’elle disait souvent des choses sans réfléchir et agissait de façon inattendue. Je la corrigeais, mais elle refaisait la même erreur la fois suivante.

Je tenais toujours à mon point de vue, pensant à quel point elle était toujours ainsi.

Le Maître a dit :

« … comme nous cultivons et pratiquons dans la société humaine ordinaire, nous devons respecter nos parents, éduquer nos enfants ; en toutes circonstances, nous devons être bons avec les autres, traiter les gens avec bienveillance ; à plus forte raison vous devez le faire pour les membres de votre famille. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)

Cela m’a fait comprendre que les pratiquants doivent traiter tout le monde bien et être bienveillant envers les autres même lorsque ceux-ci nous traitent mal. Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à accepter les autres tels qu’ils sont ?

L’état d’un pratiquant devrait être paisible, et mon attitude envers les autres ne devrait pas être influencée par leurs bonnes ou mauvaises attitudes ; je dois être bienveillante avec les autres de façon inconditionnelle.

C’est uniquement en changeant de l’intérieur que mon environnement deviendra meilleur. En me levant le lendemain, mon humeur a immédiatement changé, et il y avait moins de facteurs dans mon esprit qui me faisait me sentir exaspérée avec ma mère.

Je me suis promis que je ne me chicanerais plus avec elle. J’ai parlé calmement et je lui ai expliqué patiemment pourquoi une chose était faite d’une certaine façon et pourquoi agir d’une autre façon n’était pas bien.

Je savais que le Maître avait éliminé des facteurs pervers.

Apprendre à regarder à l’intérieur

Il y a quelques années, sous les arrangements du Maître, j’ai rencontré une autre pratiquante en ligne. Inspirée par elle, j’ai appris à trouver mes propres attachements.

Quand je suis dans un conflit, je peux trouver toutes sortes d’attachements cachés à partir de mes propres réactions, des changements dans mes émotions et dans mes pensées. Après avoir trouvé mes attachements, immédiatement je les renie.

Je pense : « Cette sorte d’esprit n’est pas le mien, débarrasse-t’en ; cette pensée n’était pas la mienne, élimine-là. » Bien que l’attachement puisse parfois être encore là, cette habitude me tient alerte.

C’est parce qu’une fois que je me relaxe et que je ne les renie plus, après une longue période, je pense que ces conceptions et ces pensées sont les miennes, et elles peuvent alors continuer d’être exploitées par les forces anciennes.

Le Maître a dit :

« Dans cet univers, il y a le principe suivant : qui ne perd pas n’obtient pas, pour gagner on doit perdre. » (Première Leçon, Zhuan Falun)

Graduellement, j’ai commencé à m’en faire de moins en moins pour mes intérêts personnels. Si quelqu’un m’avait promis quelque chose, mais ne le faisait pas, j’ai compris que je lui devais probablement quelque chose dans une autre vie.

Si ce n’était pas le cas, et qu’il avait pris ce qui m’appartenait, j’étais aussi contente. Je suis une pratiquante, et la chose la plus précieuse qu’un pratiquant a est la « vertu ». Ne m’a-t-il pas compensé avec de la vertu ?

J’ai aussi appris à regarder à l’intérieur pour comprendre les choses qui arrivent autour de moi. Par exemple, pour écouter les conférences du Maître, j’ai acheté un lecteur qui fonctionnait très bien. Mais le deuxième lecteur que j’ai acheté ne fonctionnait pas bien. Parfois, ça fonctionnait et parfois le son ne fonctionnait pas. Ça a continué ainsi pendant près d’un an, je pensais que le lecteur était de mauvaise qualité.

Récemment, j’ai réalisé que le problème avec le lecteur était un rappel sur mon propre état de cultivation ; parfois j’étudiais le Fa, et parfois non.

Lorsque j’ai réalisé cela, j’ai commencé à étudier le Fa plus qu’avant. Le lecteur fonctionne très bien depuis. J’avais pensé peut-être m’en départir, mais je suis très heureuse parce que le lecteur a une nouvelle vie en raison du changement dans ma pensée.

Je soupire souvent devant les merveilles de la cultivation et je me sens très chanceuse d’avoir été capable d’obtenir le Fa. En même temps, j’ai honte de mon manque de diligence et du fait que j’ai peut-être rendu le Maître anxieux.

On m’a donné tellement d’indications, mais je n’ai pas compris et j’ai perdu un temps précieux. Il n’y a pas de mots pour exprimer ma gratitude envers le Maître et le Falun Dafa.

Traduit de l’anglais