(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !
J'ai rencontré de nombreuses tribulations sur mon chemin de cultivation, parce que je traitais l'étude du Fa comme une formalité. J'avais la volonté de passer à travers les épreuves, mais je n'étais pas stricte envers moi-même. J'ai donc manqué de nombreuses occasions d'élever mon xinxing.
Le Maître a dit :
« Donc, celui qui est pourvu d'un faible sens de l'éveil doit en général endurer plus d'épreuves ; avec un karma important, son sens de l'éveil est affecté, il aura plus de peine à cultiver et à pratiquer. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Être en compétition avec les autres
Mon fils a rencontré une femme et l'a mariée en moins de trois mois. La femme et sa mère semblaient exigeantes et difficiles à vivre. La mère est déménagée dans la maison de mon fils après son mariage et sa femme a donné naissance à une petite fille la même année. J'essayais de prendre en considération leurs besoins et j'offrais mon aide chaque fois qu'ils me demandaient.
J'ai suggéré à mon fils, lors du Nouvel An chinois : « Ta femme vient d'accoucher il y a à peine quelques semaines, préparons ensemble quelques raviolis. Je préparerai les ingrédients et les apporterai chez toi au Jour de l'An et nous pourrons faire les raviolis chez toi. » Mon fils a aimé l'idée.
Je me suis présentée le jour du Nouvel An et j'ai donné de l'argent pour ma petite-fille comme cadeau du Nouvel An. Je pensais que ma belle-fille serait contente, mais elle a eu l'air plutôt contrariée. Je me suis sentie mal à l'aise et je suis rentrée chez moi après le repas. Je me suis sentie malheureuse, blessée, humiliée et en colère. J'étais jalouse que la belle-mère vive avec mon fils. Ces émotions m'ont rendue malheureuse.
Avant de devenir une pratiquante, être bien perçue était très important pour moi et je n'aimais pas perdre la face. Je voulais être respectée et louangée.
Un après-midi, ma belle-fille m'a téléphoné pendant que j'étais en train d'étudier le Fa. Elle n'avait pas l'air d'aller bien et elle voulait que je me rende chez elle. Comme elle était souvent mal disposée envers moi, je me suis rappelé de garder mon calme en toutes circonstances. Cependant, j'avais peur dans mon cœur.
Dès que je suis entrée chez elle, j'ai vu ma belle-fille et sa mère debout dans le salon, en colère. Elles ne semblaient pas avoir noté ma présence et criaient contre mon fils, qui était assis sur le lit. J'ai essayé de les calmer, mais elles continuaient de crier en gesticulant. Mon fils s'est excusé à sa belle-mère deux fois, mais elle l'a simplement ignoré.
Mon fils a remarqué que j'étais embarrassée, alors il m'a demandé de partir. J'ai alors vu le bras de mon fils, qui avait des marques rouges. L'expression de son visage m'a fait me sentir triste pour lui. Alors j'ai pris ma petite-fille et j'ai descendu l'escalier. J'ai attendu quelques moments, mais ils continuaient à se quereller, alors j'ai remonté les marches.
Ma nature de démon a émergé aussitôt que j'ai vu leurs attitudes dominatrices. J'ai poussé l'enfant dans les bras de ma belle-fille et je leur ai crié à toutes les deux : « Pourquoi m'avez-vous demandé de venir ? Est-ce pour que je vous voie toutes les deux agir de la sorte ? » Je me suis tournée vers mon fils et j'ai crié : « Tu es un bon à rien ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu devrais aller gagner de l'argent et ne pas revenir avant d'en avoir fait. Maintenant, viens à la maison avec moi ! » Les deux femmes se sont tues et n'ont rien répondu. J'imagine qu'elles ne s'attendaient pas à ce que je sois autant en colère.
Mon fils a obéi sur-le-champ et nous nous sommes dirigés vers la porte. Je ne savais pas comment ouvrir la porte et il l'a ouverte pour moi. J'ai claqué la porte et je suis partie avec mon fils.
Il a conduit sa voiture, et je l'ai suivi à vélo. La bicyclette était très lourde. Je regrettais d'avoir perdu le contrôle et de m'être énervée contre les deux femmes. Sur le chemin du retour, mon côté humain luttait intensément avec mon côté divin. Plus je pensais à ce qui s'était passé, plus je me disais que j'avais tort.
Le Maître a dit :
« Comme personne qui pratique le gong, vous devez d'abord parvenir à ne pas rendre “les coups” quand on vous frappe, à ne pas rétorquer quand on vous insulte ; vous devez exercer le Ren. » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
J'avais honte qu'après de nombreuses années de cultivation et de pratique, je ne pouvais même pas remplir les exigences de base. J'avais laissé tomber le Maître. Chaque fois que nous sommes en conflit avec des gens ordinaires, c'est garanti, c'est le pratiquant qui est fautif.
Plus je réfléchissais sur mon comportement, plus je le regrettais. J'avais peur que les choses ne s'aggravent et je voulais éviter de nouveaux dommages. J'ai dit à mon fils de retourner auprès de sa femme dès notre arrivée à la maison. Par hasard, un parent a téléphoné à mon fils pour lui dire que sa femme pleurait.
J'ai essayé d'étudier le Fa après le départ de mon fils, mais je n'arrivais pas à me concentrer. Mon esprit était rempli des images absurdes de ces deux femmes. Je n'ai pas pu dormir du tout cette nuit-là. J'avais des remords et je me sentais honteuse, mais je ne pouvais pas m'élever à un autre niveau. Je savais qu'il fallait que j'abandonne l'idée « d'avoir le dernier mot et de ne pas sortir perdante ».
Le Maître a dit :
« Pouvoir cultiver dépend entièrement de votre capacité à endurer, à payer de vous-même et à subir des épreuves. Si vous pouvez être tout à fait résolu – aucune difficulté ne peut vous arrêter – alors je vous le dis, il n’y aura aucun problème. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Seul le Falun Dafa peut transformer une personne compétitive comme moi, et j'ai pu changer après cela.
S'améliorer
J'ai dû faire face à un autre test après un certain temps. Ma belle-fille avait ouvert un magasin de vêtements et devait aller chercher une commande à l'extérieur de la ville. Comme elle ne m'avait pas téléphoné pour me demander de garder son enfant, j'ai quitté la maison pour aller distribuer des documents d'information sur le Falun Dafa.
Quand je suis retournée chez moi, j'ai vu les deux femmes devant ma maison. Je les ai saluées et ma belle-fille a crié : « Pourquoi vous êtes-vous donné la peine d'acheter un téléphone portable si vous ne l'emportez pas avec vous ? Ne saviez-vous pas que je devais m'occuper du magasin aujourd'hui ? »
Elle a poussé l'enfant sur moi et elle était sur le point de partir. J'ai demandé pourquoi elle ne m'avait pas prévenue plus tôt, et la belle-mère m'a répondu qu'elles auraient dû le faire. Elles sont parties et j'ai porté l'enfant à l'étage. J'ai senti qu'on m'avait manqué de respect et je me suis sentie faible. Je n'aimais pas être critiquée.
Je me suis rendu compte que je tenais toujours à ma réputation. Avant, je pensais que ma réputation était plus importante que ma vie. Un attachement si fort ! Je savais que je devais travailler dur pour l'éliminer. Ce manque de considération m'aurait peut-être été plus facile à prendre avec légèreté si cela m'était arrivé avec d'autres, mais pourquoi était-ce si difficile lorsqu'il s'agissait de ma belle-fille ?
C'est la responsabilité d'une pratiquante de montrer que le Falun Dafa est une bonne pratique. Nous ne pouvons pas juste en parler, il nous faut aussi convaincre les autres par notre comportement.
En plus de lire les livres de Dafa avec les autres pratiquants, je mémorise le Fa depuis l'année passée, alors je peux le réciter rapidement maintenant. Mémoriser le Fa me rend plus calme et je me sens plus ancrée. Quand je rencontre des problèmes, je peux me rappeler le Fa immédiatement et m'élever plus rapidement.
Complètement changée
Dafa peut transformer une personne égoïste et peu aimable comme moi en quelqu'un qui met les autres en premier. J'ai été testée à plusieurs reprises en gérant des problèmes liés à mon petit-fils. J'ai remarqué que j'étais plus gentille et que je savais comment traiter les problèmes basés sur les principes du Fa sans être influencée par les facteurs humains.
Mon petit-fils était nourri au sein avant d'avoir un an. Ma belle-fille avait prévu aller à l'extérieur de la ville et elle voulait que je prenne soin de l'enfant. Je me suis demandé comment je nourrirais le bébé et ma belle-fille m'a dit d'utiliser du lait en poudre. Je n'y ai pas trop pensé, car cela ne durerait que quelques jours.
Lorsque ma belle-fille est revenue du voyage, elle a voulu me laisser le bébé pour qu'il soit sevré du lait maternel.
J'en ai parlé à d'autres pratiquantes après l'étude du Fa. Elles pensaient que l'enfant était trop jeune pour être sevré et le fait de s'occuper du bébé signifiait que j'aurais moins de temps pour faire d'autres choses.
Le soir, quand ma belle-fille est venue chercher le bébé, je lui ai dit que le bébé était peut-être trop jeune pour arrêter le lait maternel. Elle n'était pas d'accord avec moi et voulait que je vienne chercher le bébé le lendemain soir.
Plus tard, elle m'a envoyé un message sur WeChat : « On dirait que je vais devoir m'occuper du bébé. Je sais ce que vous (en référence à moi) voulez dire. » Elle a ajouté une émoticône et une phrase : « Vous en parlez comme si c'était tellement bien, mais vous ne le pensez vraiment pas. »
Ma fille m'a rappelé que j'étais une pratiquante et que je devrais savoir quoi faire.
Le Maître a dit :
« Ne vivre que pour l’honneur, réfléchissez : une vie pareille, n’est-ce pas fatigant ? N’est-ce pas pénible ? Est-ce que ça vaut la peine ? » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai dit à ma fille : « Ce n'est pas grand-chose. Je ne serai pas ébranlée par ses mots. Je vais prendre le bébé demain. C'est le temps pour moi d'élever mon xinxing. »
Le lendemain, je me suis rendue chez mon fils, et je les ai salués. Ma belle-fille semblait embarrassée. Elle ne pensait probablement pas que je serais aussi calme. J'ai pris le bébé et je suis partie.
Je me suis sentie bien à ce moment-là et la substance dominatrice avait disparu. Je pense que je me suis vraiment élevée sur ce point et je n'ai pas regardé la situation avec des conceptions humaines.
Le Maître a dit :
« En général si vous gardez toujours un cœur de compassion, un esprit paisible et serein, lorsque vous vous trouverez face à un problème, vous agirez bien car vous aurez de l’espace pour le désamorcer. Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Sous la direction de Dafa, j'ai pu endurer la situation, peu importe à quel point ma belle-fille était exigeante.
Par exemple, quand elle venait chez moi, elle disait des choses comme : « Pourquoi le bébé sent-il si mauvais ? », ou « La serviette de bain sent bizarre », quand elle utilisait ma salle de bain. « La tétine du biberon est noire, vous devriez la nettoyer de cette façon » après avoir vérifié le biberon. « La couette est encore sale », même si elle ne l'était pas.
Je savais que ces mots étaient dits pour m'aider à éliminer mes attachements à ma propre estime et « de ne pas vouloir entendre des critiques. » Avant, je détestais entendre des critiques, mais je pouvais maintenant accepter toutes sortes de critiques de n'importe qui.
Une lumière au bout du tunnel
À mesure que mon tempérament s'améliore, ma belle-fille change graduellement aussi. Elle ne s'en prend plus à moi, et elle est maintenant plus attentive aux autres. Elle a dit à ma fille : « Cela n'a pas été facile pour ta mère, nous devrions avoir plus de considération pour elle. »
Elle a demandé à mon fils d'envoyer à ma fille un montant mensuel de 1500 yuans pour l'université. Cet été, elle a également payé les frais de scolarité de l'auto-école de ma fille.
J'ai parlé à ma belle-fille du Falun Dafa et de la persécution plusieurs fois, et elle a démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations de jeunesse.
Elle me fait confiance avec ses enfants aussi. Ma petite-fille, qui va au jardin d'enfants, lui a dit : « Ma grand-maman me manque. Elle est tellement patiente et toi tu ne l'es pas. »
Bien que ma petite-fille ne reconnaisse pas tous les caractères chinois dans le Zhuan Falun, elle me demande de lire ce livre de Dafa avec elle. Elle aime aussi faire les exercices avec moi quand elle me rend visite.
Mon petit-fils de deux ans met souvent de délicieux plats sur la table pour le Maître, et il s'incline avec respect. Quand il voit les photos du Maître chez un pratiquant, il salue le Maître avec respect.
Quand les pratiquants font des choses, c'est notre puissante énergie qui a un effet. Tant et aussi longtemps que nous mettons Dafa avant tout, les choses s'arrangeront.
Faire les trois choses
Je commence la journée par les exercices, j'émets la pensée droite à 6 h du matin, puis je récite le Zhuan Falun pendant une heure. Je distribue ensuite des documents sur le Falun Dafa. Je récite le Fa et j'émets la pensée droite à midi, quand mon petit-fils fait la sieste. J'étudie ensuite le Fa et j'émets la pensée droite le soir. Je me tiens occupée à faire les trois choses.
Mon petit-fils vit pratiquement avec moi, mais il n'occupe pas une trop grande partie de mon temps. Je le mets sur mon vélo électrique quand je sors pour clarifier la vérité. Quand ma petite-fille est aussi là, je les emmène tous les deux avec moi.
Bien que je partage des choses de tous les jours de mon chemin de cultivation, ce sont elles qui me testent et m'aident à m'améliorer. Si je peux m'occuper des gros problèmes, pourquoi ne puis-je pas m'occuper des petites choses ? Si nous ignorons les petites choses, les mauvais éléments peuvent tirer avantage de notre insouciance.
Nous avons tous une famille et chaque membre de la famille, quelle que soit sa relation prédestinée avec nous, est là pour nous aider à éliminer nos attachements. Ils sont là pour notre plénitude parfaite, donc, nous devrions chérir l'environnement de cultivation qu'ils nous donnent.
(Dix-septième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale (2020))
Traduit de l'anglais