(Minghui.org) La vie n’a pas été facile pour les pratiquants de Falun Gong dans le district de Nan'an, à Chongqing, en octobre et novembre 2020. Les fonctionnaires locaux et la police sont allés les voir à plusieurs reprises et ont fait pression sur eux pour qu’ils renoncent à leur croyance.
Depuis que la persécution du Falun Gong a commencé en juillet 1999, les autorités chinoises, y compris celles de Chongqing, ont abusé de l’article 300 du droit pénal, qui stipule que ceux qui utilisent des organisations sectaires pour saboter l’application des lois doivent être poursuivis dans la mesure du possible.
Bien qu’aucune loi en Chine ne criminalise le Falun Gong ou ne le qualifie de secte, les autorités poursuivent les pratiquants de Falun Gong pour le motif qu’ils ont violé l’article 300, même si leur pratique et la diffusion d’informations sur le Falun Gong ne nuisent à aucune application de la loi et qu'ils ne font qu’exercer leurs droits constitutionnels de liberté de croyance et de religion.
Sachant qu’il était inconstitutionnel d’essayer de forcer les pratiquants à renoncer à leur foi, les policiers et les fonctionnaires de Chongqing qui ont participé à la dernière campagne n’ont jamais donné leurs noms, grades et numéros de badge.
Mme Liu Changxiu vit dans la péninsule de Rongqiao, dans le district de Nan'an. Elle a 77 ans et est retraitée du Chongqing Changjiang Electric Group. La police l'a arrêtée le 21 octobre 2020, alors qu'elle expliquait aux autres pourquoi la persécution du Falun Gong était une erreur. Elle a été libérée onze heures plus tard.
Le lendemain, deux fonctionnaires de la communauté locale se sont rendus chez Mme Liu, le matin et le soir. Mme Liu a refusé de coopérer avec eux.
Un policier et un fonctionnaire du secteur sont allés chez Mme Liu le 3 novembre et ont fouillé la maison. Trois jours plus tard, deux personnes sont allées chez elle, mais Mme Liu n’était pas à la maison. Les deux mêmes personnes qui étaient allées chez Mme Liu le 3 novembre se sont présentées à nouveau le 10 novembre alors qu’elle préparait le déjeuner. Elle a refusé de les accompagner au poste de police. Deux jours plus tard, deux personnes sont allées la voir et elle n’était pas chez elle.
Dans la matinée du 13 novembre, sept policiers et fonctionnaires locaux ont pénétré par effraction dans le domicile de Mme Liu. Ils ont affirmé qu’ils voulaient juste la voir. Elle les a avertis que leur tentative de la forcer à abandonner sa pratique était inconstitutionnelle et que c’était son droit de pratiquer le Falun Gong.
Un autre cas de harcèlement a eu lieu le 6 novembre 2020, au domicile de Zhang Xiaolin et Zhang Fan. Le directeur du poste de police de Tongyuanju et quatre fonctionnaires locaux ont tenté de les forcer à signer cinq déclarations de renoncement au Falun Gong. Un fonctionnaire a enregistré le processus avec un téléphone portable. Les deux pratiquants ont refusé de signer.
Traduit de l'anglais