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Fahui de Minghui | Faire tout ce que nous pouvons pour sauver les gens

2 décembre 2020 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) Bonjour Maître ! Bonjour compagnons de cultivation !

La pandémie du virus du PCC (coronavirus) a changé le monde – elle rappelle aussi à chaque pratiquant de Falun Dafa qu'il ne reste pas beaucoup de temps pour que nous sauvions les êtres. Nous faisons une course contre les forces anciennes.

J'aimerais partager quelques histoires sur comment les pratiquants dans mon canton sauvent les gens depuis avril.

Enlever les obstacles et sauver plus de gens

En 2017, j'ai été illégalement arrêté pendant que je distribuais des documents clarifiant la vérité dans la campagne. Après avoir quitté le centre de détention, la police locale a travaillé dur pour me retrouver. Comme beaucoup me connaissaient en raison de ma détention, j'ai décidé de quitter ma ville natale pour éviter d'être arrêté à nouveau.

Après que la pandémie a atteint son niveau maximum en avril 2020, un coordinateur dans ma ville natale m'a envoyé un message disant que nous n'avions pas bien fait pour sauver les gens dans notre canton. Il espérait que les pratiquants du coin discuteraient de ce que nous devrions faire. Je suis retourné dans ma ville natale et j'y ai rencontré plusieurs pratiquants. Nous étions tous d'accord que, comme le confinement s'était assoupli, c'était une occasion que le Maître nous donnait pour sauver plus de gens.

Le Maître a dit :

« Cependant, une épidémie telle que l’actuel “virus du PCC” (la pneumonie de Wuhan) survient dans un objectif précis et avec une cible précise. Elle vient pour éliminer les membres du Parti pervers et ceux qui suivent le PCC pervers. » (« Rationalité »)

Selon nos compréhensions, la pandémie en Chine allait être très grave.

Comme il n'y a pas beaucoup de pratiquants dans mon canton, il allait être trop long de clarifier la vérité rien qu'en parlant aux gens face à face. Nous devions distribuer des documents dans le canton et les régions avoisinantes. Beaucoup de gens, y compris certains membres des familles des pratiquants, croyaient à tout ce que les médias du PCC disaient. Notre information révèle la vérité et dit aux gens comment rester sains et saufs pendant la pandémie.

Nous avons voyagé vers plusieurs municipalités des environs et avons parlé aux pratiquants là-bas. Nous n'avions pas suffisamment de main-d'œuvre pour couvrir de si nombreux villages et faubourgs, et certains pratiquants âgés avaient de la difficulté à conduire une moto.

Après avoir réfléchi à ce sujet pendant plusieurs jours, j'ai décidé de retourner dans mon canton et d'aider à distribuer les documents. Même si certains policiers du coin me connaissaient, j'avais le sentiment que la sécurité n'allait pas être un problème important puisque la plupart des gens portaient des masques.

Le soir où j'ai pris la décision, j'ai rêvé de mon cousin et de mon grand-père. Mon cousin était agenouillé devant moi, et a levé le pouce en ma direction. On s'est donné la main et j'ai pensé : « Ce sont des gens dans mon monde ! » Je savais que le Maître m'encourageait à retourner dans mon canton et sauver les gens !

Je suis retourné à la mi-avril et j'ai loué une maison. Dans la journée, je préparais les documents. Le soir, j'allais les distribuer. Chaque série contenait une brochure, une lettre et une carte avec un code barres pour permettre aux gens de contourner le blocus d'Internet du PCC.

Le coordinateur du canton a convoqué une réunion locale. Les pratiquants ont compris l'importance et l'urgence de distribuer des informations vraies pour couvrir tout le canton. Les pratiquants âgés qui ne pouvaient pas sortir allaient rester chez eux et émettre la pensée droite. Nous avons décidé que tous les pratiquants dans le canton émettraient la pensée droite de 7 h à 7 h 10 et de 8 h à 8 h 30.

Pendant que je chargeais un gros sac de documents sur la moto le premier jour, j'ai pensé : « Je dois éliminer toutes les pensées négatives de mon expérience d'avoir été arrêté et persécuté. Les pratiquants suivent le Maître pour sauver les gens. Nous ne pouvons pas permettre aux forces anciennes d'interférer avec nous ! »

Après la réunion, j'ai ouvert Hong Yin (V) et vu :

« Les disciples de Dafa apportent la volonté de Dieu

Sauvant les êtres avec tous leurs efforts »

(« Le secret pour lequel l’homme est venu dans ce monde », Hong Yin V)

Le Maître est avec nous, nous protégeant et nous aidant. Nous n'avons qu'à faire de notre mieux pour sauver les êtres.

Je suis allé avec un pratiquant sexagénaire qui avait une moto. Il faisait extrêmement froid la première nuit. Quand je suis rentré chez moi et que j'ai monté les escaliers, j'ai senti mes jambes émettre de l'air froid. Ce compagnon de cultivation avait eu des interférences qui se manifestaient sous forme de douleur partout sur le corps, mais il s'était engagé à sortir avec moi. Après un mois, je lui ai conseillé de rester chez lui et de se reposer.

Maintenant, je faisais face au problème du transport. J'ai continué à sortir en utilisant une moto empruntée tout en pensant à en acheter une. Cela s'est bien passé pendant quelques jours. Puis j'ai commencé à recevoir des messages sur mon téléphone qu'une moto qui pesait plus de 50 kilos nécessitait un permis. Un pratiquant m'a dit qu'un de ses parents venait d'être arrêté et avait eu une amende pour conduite d'une moto sans permis.

Si j'achetais une moto, je n'allais pas pouvoir obtenir un permis puisque j'étais sur la liste des personnes recherchées par la police. Que devrais-je faire ? Alors que j'y pensais, je me suis souvenu de ce que le Maître a dit :

« Pour le reste du chemin, utilisez les pensées droites et les comportements droits d'une divinité pour parfaire pleinement vos vœux immenses faits avant l'Histoire ! » (« Salutation du Maître pour le Nouvel An », Points essentiels pour un avancement diligent III)

Soudain, je me suis rendu compte que mon inquiétude était une pensée humaine, et non une pensée droite d'un être divin.

Je suis allé dans une boutique de motos. En fait, un nouveau genre de scooter électrique était disponible – ce scooter était adapté pour des trajets longue distance et de la bonne taille. J'ai su que le Maître avait tout arrangé pour moi !

Je suis allé distribuer des documents de clarification de la vérité tout seul à 2 h du matin. Je tenais le GPS avec une main et conduisais de l'autre. Soudain, j'ai remarqué que la route devant moi était en mauvais état. Quand j'ai essayé de ralentir, je suis tombé avec le scooter. J'ai senti une vive douleur à la poitrine et aux genoux, j'ai vérifié mon scooter et j'ai été soulagé de voir qu'il n'avait pas été endommagé. J'avais de la difficulté à marcher, mais je pouvais quand même conduire le scooter. J'ai continué à distribuer les documents.

J'ai été maintes fois dérangé cette nuit-là. De nombreux chiens m'ont aboyé après. Un fermier qui s'était levé tôt m'a vu et a essayé de m'arrêter. J'ai accéléré et je l'ai dépassé. Quand le jour s'est levé, je suis rentré chez moi.

J'ai regardé à l'intérieur quand je suis retourné chez moi. Je n'ai pas vu un grand problème dans ma cultivation. Un problème auquel j'ai pensé c'était que les pratiquants dans deux des faubourgs n'étaient pas venus aider. Ils n'avaient toujours pas distribué les documents. Combien pouvais-je faire tout seul ? Ce n'est que lorsque nous coopérons tous que nous pouvons sauver des gens plus efficacement. J'ai décidé d'aller les voir et d'offrir de les aider.

J'ai apporté 800 exemplaires de documents emballés et je suis allé dans un des faubourgs. Les pratiquants là-bas ont le potentiel de faire vraiment bien dans la distribution des documents. En nous coordonnant, nous pourrions envoyer quatre motos.

Je suis arrivé chez le coordinateur local du faubourg. J'ai suggéré que nous sortions ensemble pour distribuer les documents. Il a hésité et dit : « Peut-être pas aujourd'hui. » Il a dit qu'il travaillait sur l'emballage de certains documents. Je pouvais voir qu'il ressentait de la pression concernant le fait de sortir.

« Qu'on le fasse ce soir », l'ai-je encouragé. « Tu conduis ta moto et j'irai avec toi. »

J'ai demandé silencieusement au Maître : « Maître, veuillez nous aider à terminer la tâche ce soir sans problème. » Cela s'est passé extrêmement bien cette nuit-là. Nous avons distribué 300 exemplaires rapidement.

Quand je suis monté me coucher cette nuit-là, ma poitrine me faisait très mal là où je m'étais cogné en tombant. Le coordinateur a trouvé une éponge large sur laquelle je pouvais m'allonger. J'ai pensé : « Les forces anciennes veulent me stopper, mais je n'arrêterai pas, peu importe combien cela fait mal. »

Nous avons projeté de rendre visite à un couple de pratiquants. La femme avait été avant la coordinatrice du coin, mais elle était occupée à faire de l'argent et ne cultivait plus aussi diligemment qu'avant. Elle n'assistait même pas aux réunions locales de partage d'expériences. Mais, durant les années où la persécution était la plus intense, elle avait très bien fait.

Dès qu'on a sorti la moto, il a commencé à pleuvoir. Le coordinateur a suggéré qu'on ne sorte pas ce soir-là.

« C'est une interférence », ai-je répondu. « Quand les pratiquants étrangers organisent des défilés et qu'il pleut, ils continuent pendant plusieurs heures. Personne n'abandonne. Cette pluie ne nous arrêtera pas. » Quand je me suis assis dans le siège arrière de la moto, j'ai demandé silencieusement : « Maître, veuillez nous aider ! »

Après notre arrivée au domicile du couple, il pleuvait encore plus fort. C'était la plus forte pluie de l'année.

Le couple a dit : « Il pleut tellement fort ! Vous ne pourrez pas rentrer ce soir. Vous pouvez rester ici pour la nuit. » J'ai répondu avec confiance : « Tout ira bien. »

Je n'avais pas vu la pratiquante depuis un certain temps, alors je ne savais pas quel était l'obstacle. J'ai demandé de l'aide au Maître. Cette nuit-là, nous avons beaucoup parlé.

Le Maître a dit :

« Ceux qui peuvent accomplir une telle chose au dernier stade de l’histoire, ce sont les disciples de Dafa. Depuis l’origine jusqu’au processus où ils établissent leur vertu majestueuse dans l’histoire, les disciples de Dafa endossent plus de responsabilités que tous les saints dans l’histoire, car c’est seulement à ce dernier moment que les choses doivent véritablement être faites. De tout temps, depuis le commencement de l’univers jusqu’à il y a une soixantaine d’années au moment du dernier groupe de l’humanité dans l’univers, tout a été fait pour sans cesse consolider la base indispensable à la rectification de Fa, accumuler de l’expérience, établir le mode de pensée et le comportement des vies qui participeraient à cette dernière période de l’histoire, voilà le chemin de l’histoire des hommes. Ainsi, qu’il s’agisse des disciples de Dafa ou de vies ayant un lien avec eux, tout est fait pour cela, pour expérimenter et accumuler ce qui est indispensable à chacun dans les cycles de réincarnation. » (« Qu’est-ce qu’un disciple de Dafa ? », Enseignement du Fa dans les conférences XI)

J'ai dit aux autres pratiquants : « Nous, les pratiquants, avons été créés par Dafa. Nous avons attendu des éternités jusqu'à aujourd'hui où Dafa est ici. Nous devrions accomplir nos vœux et ne pas rater cette précieuse occasion. » Pendant que nous parlions, son état s'est amélioré. Nous avons émis la pensée droite ensemble de 20 h à 20 h 30. Quand nous avons commencé à 20 h, il pleuvait à verse. Vers 20 h 25, la pluie a cessé. Quand nous sommes partis à 20 h 30, le ciel était clair.

Sur le chemin du retour, le coordinateur local a dit : « Dans le passé quand je sortais pour distribuer des documents ou parler aux gens, je planifiais toujours tout pour m'assurer d'être sain et sauf. Je faisais particulièrement attention aux caméras de surveillance. Cette fois j'ai compris : la chose la plus importante est de ne pas tout considérer minutieusement, mais de garder la pensée droite ! »

Deux jours plus tard, plusieurs pratiquants qui étaient expérimentés dans la distribution de documents sont venus dans le faubourg et ont partagé avec les pratiquants locaux. Après, le couple de pratiquants a demandé 400 exemplaires. Tous les pratiquants du secteur ont aussi demandé des documents, et 2000 exemplaires ont été pris. Quelques jours plus tard, ils ont demandé 2000 exemplaires supplémentaires. Ils ont même distribué les documents dans un faubourg avoisinant.

J'ai rendu visite à la coordinatrice locale dans le deuxième faubourg où les pratiquants n'étaient pas sortis. J'ai suggéré qu'elle convoque une réunion le lendemain. Elle a vite commencé par me dire que peu de pratiquants allaient pouvoir venir, car une pratiquante devait s'occuper d'un membre malade de sa famille, une autre devait rester à la maison pour préparer à manger parce que son mari revenait tard du travail, etc.

Je lui ai rappelé : « Sauver des gens est notre tâche la plus importante. Le Maître nous aide. » Je lui ai dit que ce n'était pas une pensée droite de penser que les autres n'allaient pas pouvoir venir. Nos pensées portent de l'énergie. J'ai dit : « N'entrave pas les autres pratiquants avec tes pensées. Tu n'as qu'à annoncer la réunion. Ils décideront s'ils peuvent venir. »

Le lendemain soir, chaque pratiquant qui avait été informé était à la réunion. La coordinatrice a compris qu'elle avait tort d'utiliser les pensées humaines et les conceptions. Nous avons eu un bon partage. Ils ont pris tous les documents que j'avais apportés et ont dit qu'ils les distribueraient eux-mêmes sans mon aide. Quelques jours plus tard, ils ont demandé un autre millier d'exemplaires.

Éliminer l'interférence et sauver plus de gens

Un soir quand j'étais chez un compagnon de cultivation, une jeune pratiquante est venue. Elle voulait aller distribuer des documents et cherchait une personne pour aller avec elle. Elle a dit que deux pratiquants âgés avaient pris un taxi en direction d'une campagne à proximité pour distribuer des documents et ils projetaient de revenir à pied. Elle avait honte de rester chez elle. C'était assez tard et j'avais à l'origine projeté d'étudier le Fa cette nuit-là. En voyant son cœur pour sauver les gens, j'ai dit : « J'irai avec toi. »

Une autre pratiquante qui avait été arrêtée en même temps que moi en 2017 a partagé ses pensées avec moi. Elle savait que c'était très important de distribuer des documents clarifiant la vérité, mais elle venait juste de se lancer dans une petite entreprise et son temps et son argent étaient limités.

Plus tard, elle m'a dit : « Hier soir, j'ai rêvé que j'étais avec toi et quelques autres pratiquants. Tu es parti en premier. Le reste d'entre nous a survolé deux grands fossés. Nous étions sur le point de rentrer chez nous quand quelqu'un nous a dit qu'il nous fallait un certificat de fin d'études pour rentrer chez nous, mais maintenant il était trop tard pour en obtenir un. J'ai supplié pour en avoir un parce que je devais retourner chez moi. Finalement, j'en ai obtenu un. C'était le Maître qui me donnait un indice ! Je ne peux pas retourner à mon vrai foyer si je ne cultive pas diligemment. »

Elle a fermé temporairement son entreprise et a commencé à distribuer des documents avec moi.

Plus tard, deux autres pratiquantes se sont jointes à nous, et nous sommes allés tous les quatre à la campagne dans les environs. Dans ces faubourgs éloignés, nous avons laissé notre moto chez un pratiquant proche de l'endroit, et nous avons conduit une voiture pour nos allées et venues. Cela a grandement amélioré notre efficacité quand nous avons distribué les documents dans des régions éloignées.

J'ai aussi eu des interférences. J'ai été suivi par la police de nombreuses fois. Quand cela arrive, j'intensifie mon étude du Fa.

Quand ma pensée droite est forte, je suis confiant et je me sens comme un guerrier qui peut balayer une armée. Parfois j'ai peur. Quoi qu'il en soit, je ne me suis pas arrêté. Dès que je sors et que je commence à distribuer des documents, ma peur disparaît. Chaque fois que je termine, je suis soulagé et heureux.

Je regarde à l'intérieur et j'étudie davantage le Fa quand j'ai de l'interférence. C'est aussi important d'émettre une forte pensée droite en direction de la région avant de s'y rendre. Quand j'étudie bien le Fa, mon état de cultivation est bon. Quand j'émets une forte pensée droite, mon esprit est stable et non perturbé. Le faux sentiment d'interférence disparaît.

Une fois, quand une autre pratiquante et moi retournions après avoir distribué des documents, une voiture de police nous a suivis et nous a fait signe de nous arrêter. La pratiquante qui conduisait la voiture ne s'est pas arrêtée tout de suite, car elle était inquiète que la police me reconnaisse. J'ai suggéré qu'elle arrête la voiture.

« Dès que j'arrête la voiture, tu ouvres la porte et tu cours », a-t-elle dit. J'ai répondu calmement que tout irait bien. Quatre policiers se sont approchés, ont vérifié le permis de la conductrice et sa carte d'identité, et si elle avait bu. Ils ont aussi ouvert le coffre. Puis ils nous ont laissés partir.

La pratiquante et moi avons regardé à l'intérieur. Elle a dit qu'elle continuait à avoir des pensées négatives depuis sa dernière arrestation. Elle essayait d'éliminer la peur, mais elle continuait à penser que le pire allait arriver. Quant à moi, j'étais d'habitude nerveux en passant les points de contrôle. Ce jour-là, j'étais très calme. Je pense que c'est parce que j'avais émis une forte pensée droite plusieurs fois dans la journée avant que nous sortions.

Un soir après avoir distribué des documents de clarification de la vérité, j'ai rêvé que j'organisais un banquet. Je cuisais une énorme cocotte de raviolis chinois. La cocotte était aussi grande que ma salle de séjour, et les raviolis chinois ont débordé. De nombreuses personnes ont entouré la cocotte et mangeaient d'un air heureux. Moi aussi. Deux rangées de personnes étaient debout et nous regardaient depuis une certaine distance. On m'a dit qu'elles n'étaient pas du coin. Elles voulaient aussi manger des raviolis chinois.

J'ai compris : voici des êtres qui veulent être sauvés.

J'ai récemment commencé à remarquer que nous étions seulement quatre à distribuer régulièrement des documents. Où étaient les autres pratiquants ? Je n'étais pas content que les autres ne soient pas impatients de finir le travail. Plus tard j'ai eu honte : comment pouvais-je aller sauver des gens si je me plaignais ? Pourquoi étais-je si impatient ? Je désirais vivement le succès. Je devais accroître ma tolérance. Je ne suis plus inquiet maintenant et je ne veux plus blâmer les autres.

Quand il n'y a plus eu que trois faubourgs où distribuer des documents, j'ai rêvé à un supermarché flambant neuf. Il était grand et propre, ses rayons pleins de marchandises. Il n'y avait que trois petites zones où il fallait terminer le carrelage.

À la mi-août, nous avions couvert tous les villages par centaines dans mon canton. Nous avions aussi un pratiquant responsable de la coordination des efforts dans chaque faubourg.

Les compagnons de cultivation sont incroyables

Un couple dans la soixantaine a distribué des documents dans tous les villages – plus de 20 – dans leur township. Puis ils sont allés aider dans d'autres faubourgs.

Il y a eu une grave sécheresse dans notre région, et beaucoup de régions montagneuses ne s'attendaient pas à avoir de récolte. Quand j'ai livré les nouveaux documents au couple, je me suis enquis de la sécheresse auprès du mari. Il m'a dit que les choses allaient bien dans sa région : « Nous venons d'avoir une bonne pluie. » En fait, tout le canton souffre de conditions de sécheresse, sauf sa région !

« Le Maître nous encourage », a dit le mari.

Les pratiquants qui produisent les documents travaillent très dur. Ils produisent les documents pour tous les villages et faubourgs dans les environs. D'habitude, ils ne rentrent chez eux qu'à 20 h ou 21 h. Puis ils doivent aussi faire la cuisine, les tâches ménagères et étudier le Fa. Souvent ils ne peuvent aller se coucher qu'à 2 h du matin.

Ils ont travaillé sans bruit comme cela pendant plus de dix ans. Ils louent les maisons les moins chères, qui sont d'habitude chaudes en été et froides en hiver. Un été, je suis allé là-bas pour aider à préparer des documents. Pour que ce soit moins bruyant, la fenêtre était fermée. Il faisait si chaud que je ne pouvais presque pas travailler. J'étais couvert de transpiration du matin au soir. Quand la persécution était la plus intense, les pratiquants au point de production de documents devaient aussi se tenir prêts à déménager à n'importe quel moment.

Le coordinateur du canton local est chargé de planifier des parcours, de partager les documents, de parler aux pratiquants qui ne sont pas sortis, etc. Il est si occupé qu'il mange à peine. De nombreuses fois, il ne mange que des nouilles instantanées.

Avancer

Je pratique le Falun Dafa depuis plus de 20 ans. Ayant traversé des obstacles et des turbulences et ayant fait face à des tests de vie et de mort, je suis fier de dire que j'ai avancé sur le chemin pour aider le Maître pendant la rectification de Fa. Le Maître miséricordieux m'a toujours protégé. Aucun mot ne peut exprimer ma gratitude envers le Maître du fond de mon cœur !

J'aimerais citer le poème du Maître comme encouragement :

« Le si long chemin déjà fini,

Le brouillard troublant dispersé peu à peu ;

La pensée droite montre sa toute-puissance divine,

Retourner au ciel ce n'est pas une espérance. »

(« Salutation du Maître pour le Nouvel An », Points essentiels pour un avancement diligent III)

(Dix-septième conférence de partage d’expériences par Internet de Minghui pour les disciples de Dafa de Chine continentale 2020)

Traduit de l'anglais