Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

En raison de la persécution de leur croyance, 83 pratiquants de Falun gong sont morts en 2020

27 décembre 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui en Chine

(Minghui.org) Selon des informations recueillies par Minghui.org, au moins 83 pratiquants de Falun Gong sont morts en 2020, à la suite des persécutions du régime communiste chinois pour avoir défendu leur croyance.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique de l'esprit et du corps, basée sur le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Depuis sa présentation au public en 1992, un nombre incalculable de personnes ont été attirées par ses principes profonds et ses bienfaits pour la santé. Il y a vingt et un ans, craignant sa popularité toujours grandissante, la Chine communiste a lancé une campagne à l'échelle nationale pour éradiquer cette pratique.

Des centaines de milliers de pratiquants ont, depuis, été harcelés, arrêtés, détenus, emprisonnés et torturés. Un total de 4595 décès ont été documentés par Minghui au 25 décembre 2020. Mais en raison de la stricte censure de l'information en Chine, le nombre réel est très probablement beaucoup plus élevé.

Les pratiquants de Falun Gong persécutés à mort en 2020

Rangée du haut, de gauche à droite : Xiao Yongfen, Hu Lin, Yu Yongman, Li Rongfeng, Li Guojun, Liu Fating

Rangée du milieu, de gauche à droite : Fu Shuqin, Zhou Xiuzhen, Zhou Shujie, Lin Guizhi, Gao Yan, Jiang Quande

Rangée du bas, de gauche à droite : Bian Qunlian, Zhang Ronghuan, Zhu Yan, Yu Wenze, Li Shaochen, Deng Xiaoming

Parmi les pratiquants décédés, 45 des 83 viennent de 20 provinces et municipalités en Chine. Les provinces du Liaoning (19), du Hebei (9), du Heilongjiang (8), du Jilin (8) et du Henan (6) sont les provinces qui comptent le plus de décès.

Les pratiquants avaient entre 40 et 92 ans, 23 d'entre eux ayant entre 60 et 69 ans.

Le mois de mai a enregistré le plus grand nombre de décès (12), vient ensuite les 10 du mois de février.

Vingt et un pratiquants sont décédés en détention provisoire, dont 14 en prison, 5 dans des centres de détention, 1 dans un poste de police et 1 dans un établissement de détention de village.

Mme Li Ling de la ville de Penglai, province du Shandong, a été kidnappée par un responsable du village et des soldats paramilitaires, le 28 juin 2020, après avoir été signalée parce qu'elle avait en sa possession de la littérature sur le Falun Gong. Elle a été emmenée dans une maison vide dans une région montagneuse et sauvagement battue et torturée. Elle est décédée le 13 juillet des suites de ses blessures.

Le 13 mai 2020, Mme Zhang Zhiwen, de l'agglomération de Yuzhou, dans la province du Henan, a été arrêtée à son domicile. Elle est décédée plus tard en garde à vue. La police n'a donné aucune explication pour sa mort et a fait incinérer son corps très rapidement après.

M. Yu Yongman, un habitant de 65 ans de la ville de Liaoyang, province du Liaoning, est décédé au centre de détention de Liaoyang, le 23 février 2020. Les responsables ont affirmé que la cause du décès était « des maladies soudaines », mais une autopsie a révélé une côte brisée et des déchirures au niveau de ses poumons.

Mme Lan Lihua, de la ville de Shenyang, province du Liaoning, est décédée à la prison pour femmes de la province du Liaoning le 21 avril 2020, d'un cancer du sein à un stade avancé, alors qu'elle purgeait un terme de trois ans et dix mois dans la prison pour femmes de la province du Liaoning. Malgré les demandes répétées de sa famille, les autorités de la prison ont refusé de la libérer pour raisons médicales. Le 16 décembre 2020, sans le consentement de sa famille, la prison a incinéré son corps de force.

De la même façon que Mme Lan, M. Wang Fengchen, un professeur de la ville de Daqing, province du Heilongjiang, est décédé à l'hôpital le 9 août 2020. Il a continué à vomir du sang durant les derniers jours de sa vie et il s'est vu refuser une libération pour raisons médicales. Sa mort est survenue six mois avant l’expiration de sa peine.

En plus des tortures et des mauvais traitements en détention provisoire, certains des pratiquants sont tombés malades après avoir été harcelés par la police et sont décédés peu après. D'autres sont morts après avoir enduré des persécutions de longue durée pour avoir maintenu leur croyance.

Parce qu'elle avait été persécutée, Mme Xi Jiao de Shanghai avait déjà une mauvaise santé et souffrait de désordres mentaux avant que la police la harcèle et saccage son domicile en avril 2020. L'incident l'a terrifiée et elle est morte le 6 mai 2020.

M. Wang Shuiyong de la ville de Botou, province du Hebei, a eu des difficultés à manger et à dormir après avoir été harcelé par les autorités locales et les responsables du village le 10 septembre 2020. Il est mort d'une crise cardiaque le 2 octobre 2020.

Le 9 octobre 2020, Mme Wu Guirong de la ville de Qitaihe, dans la province du Heilongjiang, a été harcelée à son domicile par des membres du comité résidentiel et on lui a ordonné de signer une déclaration de renonciation au Falun Gong. Lorsqu'elle a refusé d'obtempérer, ils ont forcé son beau-fils à la signer à sa place. Peu de temps après leur départ, la police est revenue la harceler. Mme Wu a été terrifiée et elle est tombée dans le coma après le départ de la police. Après quatre jours de soins d'urgence, elle est décédée le 13 octobre à l'âge de 81 ans.

Un garçon de treize ans, du district de Suizhong, province du Liaoning, est devenu orphelin à la mort de sa mère, survenue le 2 novembre 2020. Le garçon a perdu son père, M. Fan Dezhen, quand il avait neuf ans. M. Fan a été battu à mort durant les cinquante-cinq jours qui ont suivi son arrestation le 25 février 2008. Pendant la décennie qui a suivi, la mère du garçon, Mme Yang Xue, a été incapable de travailler et elle a dû faire face à un harcèlement constant. Le stress mental et la difficulté à joindre les deux bouts ont eu des conséquences néfastes sur sa santé et ont entraîné sa mort prématurée.

Dans le district de Nong'an, province du Jilin, les deux fils de M. Jiang Quande ont aussi grandi dans la peur et l'humiliation, en raison de la persécution de la croyance spirituelle de leurs parents. Lorsque leurs parents ont été arrêtés, les garçons ont dû mendier de la nourriture auprès d'amis et de parents, qui leur ont souvent tourné le dos de peur d'être impliqués. M. Jiang, qui était déjà très faible après avoir subi onze ans de torture en prison et de harcèlement après sa libération, est mort le 26 août 2020, un mois et demi après sa dernière arrestation. Leur mère, Mme Sun Xiuying, qui avait été arrêtée avec M. Jiang le 15 juillet, est toujours détenue et risque la prison.

Dans la ville de Jilin, province du Jilin, le fils et la fille de Mme Zhu Yan ont été élevés dans la peur et constamment obligés de se déplacer à cause de la persécution du Falun Gong, en lequel leur mère croit. Quand ils ont demandé la libération de leur mère, la police les a battus et blessés gravement. Après avoir enduré des arrestations répétées, des incarcérations, des peines de deux ans et demi dans des camps de travail, et une peine de déplacement de longue durée, Mme Zhu Yan est décédée le 15 août 2020. Elle avait 57 ans.

Voici les détails concernant certains de ces décès enregistrés entre septembre et décembre 2020. Vous pourrez trouver plus de détails dans les rapports connexes à la fin de cet article.

La liste complète des 83 pratiquants peut être téléchargée ici.

Décès en détention provisoire

Une femme du Hunan meurt 17 mois après sa seconde peine de prison

Le mari de Mme Zhang Yaqin a reçu un coup dur lorsque la prison pour femmes de la province du Hunan l'a appelé le 12 décembre 2020, pour lui annoncer que Mme Zhang venait de décéder.

Au cours des dix-sept derniers mois, après l'admission en prison de Mme Zhang, âgée de 65 ans, pour y purger une peine en raison de sa croyance dans le Falun Gong, la prison n'a jamais autorisé sa famille à lui rendre visite, sous prétexte qu'elle refusait de renoncer au Falun Gong.

Mme Zhang, une habitante de la ville de Xiangtan, dans la province du Hunan, a été torturée en prison et est devenue émaciée. Sa famille a également été menacée et surveillée au fil des années de persécution.

C'était la deuxième fois que Mme Zhang était condamnée à la prison pour sa pratique du Falun Gong. Bien que sa récente épreuve reste à enquêter, on sait que lors de sa première peine de trois ans et demi dans la même prison entre 2008 et 2011, elle a été choquée avec des matraques électriques, privée de sommeil, forcée de rester debout pendant de longues heures, attachée sur un banc du tigre et soumise à une torture de menottage au cours de laquelle elle avait une main passée par-dessus son épaule pour être menottée avec l'autre main tirée vers le haut derrière son dos. Elle a aussi été forcée de faire un travail intensif et on lui a injecté des substances inconnues. Elle a à peine survécu.

Hubei : Un homme décède deux semaines après avoir été emprisonné pour sa croyance

M. Liu Jigang, un habitant de l'agglomération de Wuxue, province du Hubei, est mort deux semaines après avoir été emprisonné pour sa croyance dans le Falun Gong.

M. Liu Jigang, 68 ans, a été arrêté à son domicile le 19 juillet 2019. La police a fouillé son domicile et a confisqué ses livres et documents de Falun Gong, un ordinateur et deux imprimantes. Il a été détenu dans le centre de détention de l'agglomération de Wuxue avant d’être transféré, le 26 août 2020, dans la prison de Fanjiatai pour y purger une peine de deux ans et demi.

Le 13 septembre 2020, les autorités pénitentiaires ont informé la famille de M. Liu qu’il venait de décéder. Sa famille s’est précipitée à la prison. Les autorités ont seulement dit que M. Liu était mort à la suite de difficultés respiratoires sans fournir aucune autre explication. Ils ont versé 10 000 yuans à la famille en compensation.

C’était la deuxième fois que M. Liu était emprisonné dans la prison de Fanjiatai pour sa croyance. Il avait déjà été arrêté à son domicile, le 25 juillet 2008, et condamné à trois ans de prison, le 7 juillet 2009. Pour avoir refusé de coopérer lors des tentatives de lavage de cerveau de la prison, il a été battu en juin 2011, et en conséquence a développé une paralysie faciale.

Depuis les vingt et une dernières années, la prison de Fanjiatai est l’une des principales prisons de la province du Hubei à détenir des pratiquants de Falun Gong illégalement condamnés pour leur croyance. Elle utilise le lavage de cerveau coercitif, le travail intensif et d’autres mauvais traitements physiques pour torturer les pratiquants.

Persécution des personnes âgées

Un homme de 78 ans souffre d’une dépression à cause des tortures subies en prison et meurt des années plus tard, privé des soins de sa femme

Un homme âgé de 78 ans, souffrant de dépression mentale après avoir été torturé en prison pour sa pratique du Falun Gong il y a des années, a succombé à sa maladie mentale en novembre 2020. M. Wang Dejin est décédé seul, chez lui, sa femme Mme Du Guiying, âgée de 68 ans, étant toujours en train de purger sa peine de prison.

Le calvaire de M. Wang et de sa femme, des habitants de la ville de Shangzhi, province du Heilongjiang, a commencé lorsque les pratiquants de Falun Gong locaux ont écrit une lettre ouverte à la police et au Bureau 610 (une agence extralégale spécifiquement créée pour persécuter le Falun Gong) en 2004 pour les exhorter à ne pas participer à la persécution du Falun Gong.

La police locale a mis sur pied une équipe spéciale de travail pour enquêter sur l'auteur de la lettre. Liang Xiaoming, alors chef de la Division de la sécurité locale, a déclaré : « L'essentiel est d'arrêter une personne sur qui nous pouvons mettre toute la responsabilité. »

M. Wang et son épouse sont devenus la cible principale de la police. Le 16 février 2004, au milieu de la nuit, la police est entrée par effraction au domicile du couple et les a arrêtés. Les agents ont fouillé leur résidence partout et ont également déchiré leur couette à la recherche de soi-disant « preuves ».

Le 20 mai 2004, M. Wang et Mme Du ont été condamnés en secret à quatre ans d'emprisonnement sans représentation légale.

À la suite des nombreuses tortures en prison, M. Wang a souffert d'une dépression et a perdu son autonomie. Il a perdu la sensation de faim et de satiété. Il est devenu incontinent. Lorsqu'il sortait, il était incapable de retrouver le chemin de retour chez lui.

Le 24 juillet 2015, malgré son état, la police a de nouveau mis à sac leur domicile lors d'une arrestation collective de pratiquants locaux. M. Wang et sa femme ont été emmenés au poste de police pour un interrogatoire.

À la fin de l'année 2016, la police a de nouveau harcelé le couple et quelques années plus tard elle a arrêté Mme Du pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. Elle a été condamnée à une peine de quatre ans de prison par le tribunal municipal d'Acheng en juillet 2019.

Sans les soins de Mme Du, la santé de M. Wang s'est détériorée. Il est décédé un an plus tard.

Un homme de 85 ans est le deuxième à mourir après une arrestation de groupe pour leur croyance

M. Ren Chuntian, 85 ans et son épouse, Mme Chen Shuhui, 80 ans, employée à la retraite d’une société pharmaceutique, ont été arrêtés chez eux le 19 septembre 2019. La police a mis à sac leur domicile et les a emmenés au poste de police local pour interrogatoire. Un de leurs invités, qui ne pratique pas le Falun Gong et qui rendait visite au couple au moment où la police est arrivée, a également été arrêté et interrogé.

Onze autres pratiquants de la localité ont été arrêtés le même jour. M. Xie Nanfang est décédé le 28 février 2020 alors qu’il était détenu dans le centre de détention de la ville de Yinchuan. Il avait 64 ans.

Malgré le fait que M. Ren et Mme Chen du district de Yongning, province du Ningxia, ont été rapidement libérés sous caution du fait de leur âge avancé, les autorités ont continué à les harceler à leur domicile et par téléphone. M. Ren est tombé en dépression et a perdu l’appétit. Il a fait une chute au mois de mai 2020, et il est décédé quelques semaines plus tard.

Un homme souffrant de 81 ans emprisonné pour sa croyance meurt deux mois après sa libération

M. Zhu Zhihe de Chongqing a été arrêté au début février 2018 après avoir été signalé pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong. La police l'a accusé de « causer des dommages évidents à la société » pour avoir de tels documents à son domicile et a transmis son affaire au parquet du district de Jiangbei.

Après que les parquets des districts de Jiangbei et de Changshou ont tous deux renvoyé à deux reprises le dossier de M. Zhu pour insuffisance de preuves, la police a fait pression sur le procureur du district de Jiangbei pour l'inculper.

M. Zhu a été jugé par le tribunal du district de Jiangbei le 10 octobre 2019. De retour chez lui, il est tombé malade et est resté alité pendant plusieurs jours. Son audition s'est considérablement détériorée et son discours était mal articulé.

La police est retournée chez lui le 7 décembre 2019, et a tenté de l'emmener devant le tribunal du district de Jiangbei pour une autre audience. M. Zhu et sa famille ont refusé de coopérer. Le policier Che Yao l'a averti : « Si vous vous opposez à la [persécution], alors allez-y et poursuivez-moi en justice. »

Trois jours plus tard, le policier Che est revenu avec trois policiers et ils ont arrêté M. Zhu.

M. Zhu est rentré chez lui vers 22 heures, ce jour-là. Il a dit à sa famille qu'il avait été condamné à un an et demi de prison et à une amende de 3000 yuans. Le juge lui a permis de purger sa peine en dehors de la prison.

M. Zhu a souffert d'un grave problème de santé au début du mois de mars 2020 et a été hospitalisé pendant deux semaines, dont une semaine dans l'unité de soins intensifs.

Le 7 mai 2020, avant qu'il ne soit complètement rétabli, le policier Che a emmené M. Zhu au tribunal du district de Jiangbei. La famille de M. Zhu a appris le lendemain que le juge était revenu sur sa décision et avait ordonné à M. Zhu de purger sa peine à la prison de Yongchuan.

Lorsque M. Zhu a été libéré le 6 septembre 2020, il avait de graves pertes de mémoire. Il faisait sans cesse la même chose et son discours était encore plus confus et incohérent.

Les autorités ont aussi suspendu sa pension, invoquant une directive selon laquelle les pratiquants de Falun Gong emprisonnés pour leur croyance n'ont droit à aucune prestation de retraite.

Pendant les deux mois qui ont suivi, la police et les membres du comité résidentiel ont continué à harceler M. Zhu. La pression mentale a détérioré encore plus sa santé. Il est décédé le 11 novembre 2020, à l'âge de 81 ans.

Décès dus à une persécution de longue durée

Visée pour sa croyance dans une affaire très médiatisée, une femme du Hebei meurt dans l'agonie à 55 ans

Mme Zhang Jianzhi, une habitante du district de Zhengding, province du Hebei, est décédée le 4 juin 2020, à cause de la persécution de sa croyance dans le Falun Gong. Elle était âgée de 55 ans.

L'épreuve de Mme Zhang Jianzhi a commencé quand un pratiquant de Falun Gong de la région, M. Li Lankui, a été arrêté en juin 2012, avant que le vice-président de la Chine de l'époque, Xi Jinping, n'invite le gouverneur de l'Iowa, Terry Branstad, à visiter le village de Daizhai à Zhengding pour discuter des possibilités de commerce et d'investissement.

Sept cents habitants ont signé une pétition exigeant la libération de M. Li, seulement pour voir les autorités les harceler en masse. Seize pratiquants de Falun Dafa, dont Mme Zhang, et les membres de leur famille ont été arrêtés. Une des pratiquantes, Mme Yang Yinqiao, s'est tuée tragiquement en tombant pendant l'arrestation.

Le 7 août 2012, la police a arrêté Mme Zhang et a saccagé sa maison. Dans un centre de détention, la police l'a attachée à une chaise d'interrogatoire, lui a couvert la tête d'une capuche noire et lui a menotté les mains derrière le dos. Les policiers l'ont frappée avec un bâton sur tout le corps, l'ont giflée au visage et l'ont choquée avec des matraques électriques. Ils ont menacé la sécurité de ses parents et de ses enfants pour tenter de la pousser à fournir des informations sur les organisateurs de la campagne de pétition.

À la suite des tortures endurées, la santé de Mme Zhang s'est détériorée. Le 2 août, quand elle a été emmenée de force dans un camp de travaux forcés, elle n'a pas passé l'examen de santé et a été libérée. Craignant d'être impliquée dans la persécution, la famille de Mme Zhang s'est fermement opposée à ce qu'elle pratique le Falun Gong.

Mme Zhang a été arrêtée deux autres fois, le 31 mai 2013 et en octobre 2019, pour avoir parlé du Falun Gong aux gens. Elle a été menacée et forcée d'écrire une déclaration de renonciation au Falun Gong.

À partir de la fin de l'année 2019, la santé de Mme Zhang a rapidement décliné. En avril 2020, son poids avait chuté de 90 kg à moins de 50 kg. Elle a été hospitalisée deux fois, mais est décédée quelques jours après sa sortie de l'hôpital.

Un ingénieur de Changchun meurt après 18 ans de vie sans abri, persécuté pour sa croyance

M. Wei Chunyu, un ingénieur en mécanique habitant la ville de Changchun, province du Jilin, est décédé le 14 avril 2020, dix-huit ans après avoir été contraint à une vie sans domicile pour sa croyance dans le Falun Gong. Il avait 56 ans.

M. Wei Chunyu

Les pieds de M. Wei ont été gravement blessés quand il a été torturé en détention provisoire en octobre 2000.

M. Wei a été arrêté cinq fois et torturé pour sa pratique du Falun Gong. Le 2 septembre 2001, il s'est échappé du centre de lavage de cerveau et a été contraint à devenir sans abri pour éviter davantage de persécution. En raison de sa croyance, sa femme a demandé le divorce et ses parents sont morts sous la pression extrême du PCC. M. Wei n'a pas pu voir son fils une dernière fois étant donné l'épidémie de coronavirus.

M. Wei a laissé derrière lui quelques vêtements, sa carte d'identité délivrée il y a moins de deux ans et quelques photos floues prises il y a vingt ans après avoir été violemment torturé au centre de détention no 2 de Changchun.

Parmi ses biens se trouvaient deux documents importants. L'un était une plainte pénale de 11 pages que M. Wei avait déposée contre Jiang Zemin, l'ancien dictateur chinois ayant ordonné la persécution du Falun Gong. L’autre, sa demande de retour au travail, datée du 8 janvier 2018.

Dans le second document, il a écrit comment il a été contraint de devenir sans-abri, en 2001, après s'être échappé du centre de lavage de cerveau et qu'il avait pensé à ses collègues, espérant qu'ils seraient malgré tout capables de comprendre le Falun Gong et de ne pas être trompés par les mensonges du PCC.

En 2018, M. Wei est retourné à Changchun et a transféré le titre de propriété de sa maison à son fils, qui a été privé de l'amour de son père depuis ses 12 ans. Il s'est également rendu sur son ancien lieu de travail pour déposer sa candidature, mais l'entreprise lui a dit d’attendre de leurs nouvelles. M. Wei n’a jamais eu de nouvelles de son entreprise jusqu'à sa mort.

Un homme emprisonné à deux reprises meurt à 42 ans après avoir subi des tortures brutales et un effondrement mental en prison

M. Ge Zhijun est rentré de prison en février 2019. Il est mort en moins de deux ans, le 29 novembre 2020, à l'âge de 42 ans. Il laisse dans le deuil sa femme, une fille de neuf ans et un père paralysé.

Au cours des vingt et une dernières années de persécution, M. Ge de la ville de Zhuozhou, dans la province du Hebei, a été emprisonné deux fois pour un total de douze ans et a été soumis à toutes sortes de tortures pour avoir refusé de renoncer à sa croyance, à laquelle il attribuait la guérison de la tuberculose qui le tracassait depuis l'âge de 8 ans.

M. Ge a été arrêté pour la première fois en décembre 1999 pour avoir fait appel pour le Falun Gong à Pékin. Après sa libération, la police locale n'a jamais cessé de le harceler. Il a ensuite été contraint de vivre loin de chez lui pour éviter d'être emmené dans un centre de lavage de cerveau, avant d'être arrêté de nouveau en 2001.

La police de Zhuozhou a tenté d'extorquer 20 000 yuans à sa famille. Comme sa famille ne pouvait pas se le permettre, les autorités ont forcé son père à prendre une retraite anticipée. Ses deux sœurs n'ont pas été autorisées à travailler pendant six mois, et leurs maris pendant trois mois.

M. Ge a ensuite été condamné à huit ans de prison et a passé les plus belles années de sa vie derrière les barreaux. Au moment où il a été libéré en 2009, à l'âge de 31 ans, la moitié de ses cheveux étaient devenus gris, il avait perdu six dents, sa mémoire avait décliné et il souffrait d'hypertension et de problèmes cardiaques et hépatiques.

Il a également appris que, pendant qu'il était en prison, ses parents ont été punis à cause de lui. Son père est devenu paralysé après avoir perdu son emploi. Sa mère, qui n'était pas pratiquante, a été détenue pendant quinze jours, menottée à un rail et battue. Elle a fini par devoir mendier pour vivre. En raison de l'énorme stress financier et mental, elle est morte en février 2005, elle avait dans la cinquantaine.

M. Ge a été arrêté le 26 février 2014. Il a ensuite été libéré parce que sa santé était dans un état lamentable en raison des huit années de torture. Le médecin a déclaré qu'il pouvait mourir à tout moment d'hypertension. La police lui a confisqué 20 000 yuans en espèces, ce qui a été un coup dur pour sa famille. Sa femme devait s'occuper de son père paralysé et d'un jeune enfant et n'a pas pu trouver de travail.

M. Ge a été condamné à quatre ans de prison supplémentaires le 11 février 2015 et a été remis en détention malgré son état de santé qui mettait sa vie en danger.

Lorsqu'il a été libéré le 5 février 2019, il était mentalement désorienté et ne pouvait pas s'exprimer logiquement. Il s'enfermait souvent dans sa chambre. Il ne pouvait pas occuper un emploi ou vivre de façon indépendante. Sa fille avait 8 ans et son état la terrifiait. Quand il est mort, elle n'avait que 9 ans.

Un homme du Sichuan dans un état grave après avoir purgé sa peine de prison, meurt après un harcèlement continu de la police

M. Jiang Libin, un habitant du canton de Beichuan, dans la province du Sichuan, souffrait d'un œdème généralisé et était très faible après avoir purgé une peine de trois ans de prison en 2018, pour sa pratique du Falun Gong, mais la police a continué à le harceler fréquemment pendant les deux années qui ont suivi. Il a soudain vomi du sang le soir du 13 octobre 2020 et est décédé quelques heures plus tard. Il avait 59 ans.

M. Jiang a commencé à pratiquer le Falun Gong en juin 1999, et il attribuait à la pratique la guérison de ses étourdissements et de ses saignements de nez. Sa femme, Mme Xie Fufen, a également commencé à pratiquer le Falun Gong sur sa recommandation en 2005, et son ulcère gastrique, ses calculs biliaires et sa mastite ont rapidement disparu.

Pour soutenir leur famille, ils ont ouvert un magasin de nouilles de riz, mais ont rapidement été contraints de le fermer en raison du harcèlement policier.

Le couple a été arrêté le 30 septembre 2009, et leur logement a été mis à sac. Leur ordinateur, leur imprimante, leur graveur de DVD, les livres et les documents de Falun Gong, ainsi que l'argent qu'ils avaient gagné dans le magasin de nouilles, ont été confisqués.

M. Jiang a été condamné à une peine de trois ans avec cinq ans de probation après cent quatre-vingt-dix-sept jours de détention. Mme Xie a été détenue pendant trente jours et libérée sous caution.

La police a harcelé M. Jiang le 17 août 2010, et l'a amené dans un centre de lavage de cerveau situé dans un centre pour personnes âgées. Il y a été détenu pendant vingt jours et a été surveillé 24 heures sur 24 par deux membres du personnel. Les autorités ont également tenté d'arrêter Mme Xie, mais ont cédé après avoir appris que sa mère âgée avait fait une chute et qu'elle devait rester à la maison pour s'occuper d'elle.

Après que la police a de nouveau harcelé le couple en octobre 2011, ils ont été contraints de vivre loin de chez eux pour éviter le harcèlement.

Lorsque M. Jiang ne s'est pas présenté à la police à temps, il a été inscrit sur la liste des personnes recherchées et remis en détention le 30 mars 2015. Son arrestation a été approuvée le même jour.

Le 13 avril 2015, lorsque des membres de sa famille se sont rendus au centre de détention du district de Beichuan pour rendre visite à M. Jiang, on leur a dit qu'il avait été transféré à la prison de Jiazhou le 9 avril.

Sa famille est alors allée trouver Gao Guojian, le juge qui présidait le procès de M. Jiang. Gao a déclaré qu'ils avaient lancé un mandat d'arrêt contre M. Jiang parce qu'il ne s'était pas présenté à la police. Ils exécutaient maintenant son précédent verdict de trois ans rendu il y a près de dix ans. Lorsque sa famille a essayé de clarifier les faits au sujet du Falun Gong pour le juge Gao, il a dit : « Je ne veux pas l'entendre. »

Affaires de décès individuels :

Une femme de 78 ans meurt après avoir été harcelée, arrêtée et détenue à maintes reprises pour sa croyance

Une femme âgée de 75 ans meurt après deux décennies de persécution pour sa croyance

Une femme médecin à la retraite meurt après des années d'emprisonnement, d'extorsion et de harcèlement

Un ancien professeur meurt après des décennies de persécution pour sa croyance

Une femme du Hubei meurt en détention après plus de deux ans de détention au secret

Une femme âgée arrêtée avec sa fille pour leur croyance décède quelques mois plus tard

Un habitant du Hebei meurt six mois après avoir été arrêté pour sa croyance

Ville de Maoming, province du Guangdong : Six pratiquants harcelés pour leur croyance, deux décèdent

Un homme du Jilin décède à la suite d'une torture brutale et d'intimidation policière pour avoir persisté dans sa croyance

Un ancien ingénieur civil décède après des années d’incarcération et de harcèlement

Voir aussi :

En juillet et août 2020, onze pratiquants de Falun Gong meurent persécutés pour leur croyance

Quarante pratiquants de Falun Gong persécutés à mort pour leur croyance dans la première moitié de 2020

La persécution du Falun Gong fait dix-sept autres victimes au premier trimestre 2020

Vingt-sept pratiquants de Falun Gong sont morts à cause de la persécution entre janvier et mai 2020

(D'autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais