(Minghui.org) Onze pratiquants de Falun Gong sont morts en juillet et août 2020 des suites de la persécution de leur croyance.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique de l'esprit et du corps ciblée par le Parti communiste chinois depuis juillet 1999.
Les onze pratiquants, dont cinq femmes, étaient âgés de 48 à 80 ans. Ils vivaient dans six provinces. Il y a eu quatre cas de décès dans le Jilin, suivis de deux cas dans chacune des provinces du Heilongjiang et du Liaoning. Le Shandong, le Hebei et le Gansu ont eu chacun un cas.
Deux pratiquantes ont été battues à mort. Un pratiquant est mort en détention, après s'être vu refuser la libération conditionnelle pour raisons médicales alors qu'il purgeait une peine de quatre ans. Les autres sont décédés à la suite d'une longue incarcération, de tortures, de déplacements et de harcèlement.
M. Liu Changkun, un habitant de la ville de Changchun, province du Jilin, est décédé en juillet 2020. Les détails entourant la mort de M. Liu continuant de faire l'objet d'une enquête, voici les dix autres cas de décès.
Battues à mort
Seize jours après son arrestation, une femme est battue à mort
Après son arrestation le 28 juin 2020, Mme Li Ling, du village de Dazhangjia, ville de Penglai, province du Shandong, est morte le 13 juillet des suites de ses blessures après avoir été sauvagement battue. Le jour même, les autorités du village ont forcé sa famille à incinérer sa dépouille. Selon sa famille, son visage était déformé et elle était couverte d'ecchymoses.
Le 28 juin 2020, quand quelqu'un a signalé que Mme Li rapportait chez elle des dizaines de livrets de Falun Gong, le secrétaire du Parti communiste chinois (PCC) du village et plusieurs soldats paramilitaires ont rapidement envahi son domicile.
Ils l'ont emmenée dans une maison inoccupée pour l'interroger. Mme Li a refusé de révéler qui lui avait fourni les livrets. Deux des soldats paramilitaires l'ont battue afin qu'elle se soumette. Elle a perdu des dents à cause de ce violent passage à tabac et a eu une déchirure au niveau de la bouche. Elle avait une contusion au côté gauche de la cage thoracique et elle était couverte d’ecchymoses. Un des soldats lui a aussi enfoncé violemment un bâton dans la poitrine.
Mme Li a continué de refuser d'abandonner sa pratique et de répondre aux questions. Un de ses agresseurs l'a frappée tellement fort qu'elle a perdu l'équilibre et sa hanche a heurté un rocher à l'extérieur de la porte. Ensuite, il s'est mis à pleuvoir et il l'a forcée à rester debout sous la pluie pendant une longue période. Elle a entamé une grève de la faim pour protester contre ces mauvais traitements.
Aux alentours du 6 juillet 2020, le mari de Mme Li s'est suicidé et les autorités l'ont ramenée chez elle pour qu'elle s'occupe des funérailles. Elle n'a pas parlé à son fils lorsqu'ils se sont embrassés. Selon son fils, ses lèvres étaient déchirées et plusieurs de ses dents manquaient. Elle a été rapidement emmenée et les autorités ont refusé de dire où ils l'emmenaient. Après les demandes répétées de son fils, les autorités lui ont finalement permis de voir sa mère à condition de lui couvrir la tête pour l’emmener là où elle se trouvait. C'est la dernière fois qu'ils se sont vus.
Le 13 juillet, Mme Li a été déclarée morte. Immédiatement après, les autorités ont apporté sa dépouille à sa famille. Le jour même, des soldats paramilitaires se sont postés devant sa maison et ont dit qu'ils resteraient tant que sa famille ne ferait pas incinérer le corps. Ses proches n'ont pas eu d'autre choix que de se plier à cette exigence.
En changeant ses vêtements, ses proches ont remarqué que les globes oculaires de Mme Li semblaient protubérants et exceptionnellement grands.
Le jour des funérailles de Mme Li, les deux soldats paramilitaires qui l'avaient battue pendant l'interrogatoire se sont présentés habillés en civil pour harceler ses amis et ses proches, et pour tenter de les empêcher d'assister au service funèbre. Lorsqu'on leur a demandé qui ils étaient, les deux soldats ont menti et ont dit qu'ils étaient des parents de Mme Li.
Une femme médecin en médecine interne du Heilongjiang battue à mort (Photo explicite)
Fin juin 2020, Mme Wang Shukun, une femme médecin en médecine interne âgée de 66 ans de l'hôpital de la ville de Haining, province du Heilongjiang, a reçu un appel de Han Yan, le secrétaire du Parti de l'hôpital, qui lui a dit que Chen Guangqun, le président de l'hôpital, souhaitait la voir.
Quand elle est arrivée à l'hôpital, c'était en fait des policiers du poste de police no 1 de la ville de Hailin qui souhaitaient la voir. Les policiers ont tenté de la forcer à écrire des déclarations de renoncement au Falun Gong et à reconnaître que son mari, M. Yu Xiaopeng, pratiquait également le Falun Gong.
M. Yu, un chirurgien du même hôpital, a été licencié il y a vingt-neuf ans pour avoir refusé de fabriquer des dossiers médicaux selon les instructions du président de l'hôpital de l'époque. Il avait déposé des pétitions pendant toutes ces années et était considéré comme une cible principale par les autorités, qui essayaient de le persécuter davantage en prétendant qu'il pratiquait également le Falun Gong alors qu'il ne l'avait jamais fait.
Lorsque Mme Wang a refusé de signer les déclarations, la police l'a battue pendant des heures à l'hôpital. Ils ont menacé que si Mme Wang n'écrivait pas les déclarations, ils trouveraient d'autres personnes pour écrire les déclarations en son nom.
Mme Wang a ressenti une violente douleur à la jambe et a supplié les policiers de la laisser partir. Ils ont accepté, mais ont menacé de la retrouver quelques jours plus tard.
Mme Wang a dû ramper dans les escaliers pour remonter dans son appartement. Son mari a constaté qu'elle avait des ecchymoses sur le corps. Ses rotules étaient cassées et elle était trempée de sueur.
Brusquement, dans l'après-midi du 1er juillet, Mme Wang a fait une hémorragie cérébrale. Elle a eu de forts étourdissements et avait envie de vomir. Elle est décédée vers 4 h 25 le matin du 2 juillet. Son corps a été incinéré le 4 juillet.
Après la mort de Mme Wang, la police a continué à harceler M. Yu et lui a demandé de ne pas en avertir le site web de Minghui.
Morts suite à la torture et aux abus en détention
Un homme du Heilongjiang s'étant vu refuser une libération pour raison médicale meurt six mois avant la fin de la peine de prison pour sa croyance
M. Wang Fengchen est décédé à l'hôpital le 9 août 2020, à peine un mois après être tombé gravement malade, mais après s’être vu refuser une libération pour raisons médicales. Il purgeait une peine de quatre ans pour sa croyance dans le Falun Gong, sa mort est survenue six mois avant l’expiration de sa peine.
M. Wang était professeur de géographie dans un collège de la ville de Daqing, province du Heilongjiang. Il avait été arrêté le 18 janvier 2017 en même temps que sa femme, Mme Leng Xiuxia, et trois autres pratiquants de Falun Gong qui travaillaient tous dans le même établissement scolaire que le couple.
M. Wang a plus tard été condamné à une peine de quatre ans dans la prison de Hulan et Mme Leng à une peine d'une durée inconnue dans la prison pour femmes du Heilongjiang. Ils ont été condamnés à payer une amende de 30 000 yuans chacun.
Le 31 mai 2020, la prison de Hulan a informé la famille de M. Wang qu’il toussait depuis deux mois et était pris d’étourdissements très fréquents. À la demande de sa famille, les gardes ont envoyé M. Wang à la clinique de la prison le soir même. Le médecin de la clinique a dit qu’il était atteint d’une pneumonie et lui a prescrit des antibiotiques.
Le 18 juin, la clinique de la prison a proposé d’envoyer M. Wang dans un plus grand hôpital de l’administration pénitentiaire et a demandé à la famille un dépôt de 10 000 yuans. Pressé par la famille, le médecin de la clinique a révélé que M. Wang était atteint d’une grave infection des poumons.
En voyant que l’état de M. Wang ne s’améliorait pas après avoir reçu des traitements à la prison de l’hôpital, sa famille a demandé à ce qu’il soit envoyé dans un hôpital externe pour un bilan complet et un meilleur traitement. La prison a mis une semaine pour leur répondre.
Le 26 juin, avant d’accéder à la requête de sa famille, les autorités de la prison ont obligé la famille à signer un dégagement de responsabilité prétendant que la prison ne pourrait pas être tenue pour responsable si M. Wang mourait en prison et qu’il devrait revenir à la prison après le bilan médical.
La famille de M. Wang l’a envoyé dans un hôpital spécialisé en oncologie, mais il n’arrêtait pas de vomir du sang durant le bilan médical, rendant impossible de terminer tous les examens, y compris une bronchoscopie. Du fait de la pandémie de coronavirus, l’hôpital n’a pas pu admettre M. Wang, et ils lui ont demandé de revenir le 2 juillet pour terminer les examens. M. Wang a été renvoyé en prison le jour même.
Le 30 juin, l’état de santé de M. Wang est devenu critique et il a été ramené à l’hôpital spécialisé en oncologie pour un traitement d’urgence.
Le 1er juillet, vers 20 heures, la prison a informé sa famille qu’il avait des difficultés à respirer et qu’il était en traitement à l’hôpital. Les gardiens ont demandé à la famille de payer ses dépenses médicales. La famille s’est précipitée à l’hôpital et a vu du sang partout sur le nez et la bouche de M. Wang. Le médecin a dit qu’il pourrait mourir à tout instant.
Le 2 juillet, la famille de M. Wang a déposé une demande de libération pour raisons médicales en son nom mais leur appel a été rejeté par l’administration de la prison. Leur excuse a été de dire qu’il n’y avait pas un diagnostic définitif pour M. Wang et que l’hôpital spécialisé en oncologie n’était pas qualifié pour délivrer ce genre de rapport médical. Les gardiens de la prison ont dit à la famille de M. Wang qu’il devait terminer de purger les six mois restants de sa peine, même s’il mourait en prison avant la fin de celle-ci.
Quatre jours plus tard, M. Wang vomissait encore du sang et peinait à respirer. L’hôpital spécialisé en oncologie a émis un avis d’état critique le concernant.
Le 8 juillet, sa famille s’est rendue à la prison pour demander sa libération à nouveau, mais cela leur a encore été refusé.
M. Wang est décédé le 9 août aux environs de 5 heures du matin à l’hôpital spécialisé en oncologie. Au moment de la rédaction de cet article, sa femme est toujours en train de purger sa peine.
Début août 2020, M. Zhang Chongyue a commencé à éprouver des difficultés à respirer. Lorsqu’il est décédé chez lui, le 7 août 2020, la tête, les oreilles et les lèvres de cet homme âgé de 48 ans étaient bleues. Sa main gauche était extrêmement pâle et froide.
La mort de M. Zhang est survenue trois ans après sa libération de neuf ans et demi d’emprisonnement pour sa pratique du Falun Gong.
M. Zhang, habitant du canton de Suizhong, ville de Huludao, province du Liaoning, a été constamment torturé et s'est vu refuser les visites familiales durant la majeure partie de sa peine. En raison de son comportement anormal après sa libération, sa famille pense qu'on lui a administré des substances toxiques de force en prison.
Il laisse derrière lui sa mère de 83 ans, son épouse et deux filles âgées de 15 et 19 ans.
Le 14 mai 2008, le tribunal du canton de Suizhong a condamné M. Zhang à dix ans de prison. Entre 2008 et 2012, il a été détenu dans la prison de Panjin. Durant cette période, il a développé de l’hypertension artérielle, a été attaché sur un lit et gavé avec des substances inconnues.
Le 12 juin 2010, lorsque son épouse a été autorisée à lui rendre visite, M. Zhang était émacié et extrêmement faible. Il avait du mal à marcher et à parler, et avait constamment des étourdissements. Il avait perdu l’appétit et ne pouvait plus prendre suffisamment de nourriture. Inquiète pour sa santé, son épouse a demandé une libération pour raisons médicales, qui a été rejetée par les autorités sous prétexte qu’il n’avait pas renoncé à sa croyance.
En 2012, M. Zhang a été transféré à la prison no 1 de Shenyang. Là, il a été détenu dans une cellule d'isolement sombre et on lui a ordonné de s'asseoir sur un petit tabouret toute la journée. Sa tension artérielle était toujours élevée et il a également commencé à avoir des problèmes cardiaques. À la suite de cet isolement de longue durée, il a commencé à éprouver des pertes de la parole et de mémoire.
Selon un autre pratiquant détenu dans la prison en même temps, M. Zhang éprouvait souvent une sensation d’étouffement et avait des difficultés à respirer, les mêmes symptômes qu’il a présentés avant de décéder.
Après la libération de M. Zhang, le 24 août 2017, six mois avant la date prévue, ce dernier était mentalement très instable et perdait souvent son sang-froid pour de petites choses. Il semblait suivre un horaire strict pour faire les choses et était irrité s’il ne pouvait pas faire les choses comme il le voulait.
À partir de la mi-juillet 2020, M. Zhang a commencé à éprouver une raideur de la langue. Début août, il a perdu son sang-froid et s’est disputé avec son voisin. Puis il a commencé à respirer difficilement et est décédé deux jours plus tard.
M. Jiang Quande, un habitant du canton de Nong'an, province du Jilin, est décédé le 26 août 2020, environ un mois et demi après avoir été arrêté lors d'une descente de police pour sa pratique du Falun Gong. Sa femme, qui a été arrêtée avec lui, est toujours détenue au moment de la rédaction de cet article.
M. Jiang Quande
Le 15 juillet 2020, M. Jiang Quande et son épouse, Mme Sun Xiuying, ont été arrêtés chez eux. M. Jiang souffrait d'un mauvais état de santé et il était émacié à l'époque, mais la police l'a quand même emmené en garde à vue.
Après sa libération, environ deux semaines plus tard, M. Jiang est resté sous perfusion quotidienne pour rester en vie. La police a refusé de libérer Mme Sun pour qu'elle puisse s'occuper de lui.
Le 26 août 2020, M. Jiang est décédé à l'âge de 66 ans, quatre jours après que le parquet du canton de Nong'an a approuvé l'arrestation de Mme Sun.
Après que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong en 1999, M. Jiang a été détenu dans un camp de travaux forcés pendant un an et demi, puis il été condamné à onze ans de prison. Il a été soumis à d'horribles formes de torture, notamment devoir rester assis sur un petit tabouret pendant de longues heures, transporter des sacs de haricots de 90 kg comme travail non rémunéré, être privé de sommeil, recevoir des chocs électriques, être battu et attaché sur un lit de mort.
Une fois, la police l'a fait asseoir au bout d'un long banc avec ses jambes attachées au banc. Ils lui ont mis un sac plastique sur la tête et lui ont piqué les doigts et les mamelons avec des bâtons de bambou aiguisés. Une autre fois, ils lui ont attaché les mains dans le dos et lui ont tiré les mains par-dessus la tête jusqu'à son front. Ils ont répété ceci plus d'une dizaine de fois. Ils l'ont aussi menotté et lui ont secoué ensuite les poignets. Cela lui a cassé le bras droit et il est resté handicapé à la suite de cela.
Un homme de la province du Hebei meurt quatre jours après sa sortie de prison
Âgé de 69 ans, M. Bian Qunlian était dans un état critique alors qu’il était emprisonné pour sa croyance dans le Falun Gong. Il est décédé le 12 août 2020, quatre jours après avoir été renvoyé chez lui.
Feu M. Bian Qunlian
M. Bian, de la ville de Chengde, province du Hebei, a été arrêté le 8 juillet 2016 pour avoir parlé du Falun Gong à des gens. Dans le centre de détention du canton de Chengde, un fonctionnaire l’a frappé au visage avec une chaussure et l’a agressé verbalement.
Le 15 février 2017, le tribunal du canton de Chengde a condamné M. Bian à six ans de prison assortis d’une amende de 20 000 yuans. C'était la deuxième fois qu'il était condamné pour sa croyance, après une peine de huit ans en 2005.
Au début du mois de janvier 2020, on a diagnostiqué à M. Bian un cancer du rectum. Il a subi une intervention chirurgicale le 13 avril 2020. Les autorités de la prison n’ont pas permis à sa famille de l’accompagner à l’hôpital et il a été ramené dans la prison aussitôt après l'opération.
Le 9 août, M. Bian a été ramené en ambulance dans la ville de Chengde. Le personnel du comité résidentiel l'a pris en photo avant d’autoriser sa famille à l’emmener chez lui.
Aux dires de sa famille, M. Bian était amaigri, il avait une sonde d’alimentation insérée dans l'estomac, puisqu’il ne pouvait plus manger depuis que son cancer avait fait des métastases. Il avait une forte fièvre et n’a pas reconnu son propre frère.
M. Bian est décédé après avoir passé quatre jours dans sa famille.
Décès suite à des harcèlements à long terme
Une femme de 80 ans assignée à résidence en raison de sa croyance meurt après un harcèlement constant
Mme Guo Yulian, de la ville de Wuwei, province du Gansu, a été constamment harcelée alors qu'elle purgeait une peine d'un an chez elle pour sa croyance dans le Falun Gong. Sa santé a continué à se détériorer et elle est décédée le 22 août 2020. Elle avait 80 ans.
Mme Guo Yulian, a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1998. Comme elle a refusé d'abandonner sa croyance, elle a été harcelée constamment et incarcérée à de multiples reprises au cours des deux dernières décennies.
Mme Guo a été arrêtée en 2000, après s'être rendue à Pékin pour faire appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Elle a été condamnée à un an de travaux forcés après huit mois de détention.
En août 2004, la police a fait irruption chez Mme Guo afin de l'arrêter. Comme elle n'était pas chez elle, la police a confisqué ses livres et ses documents concernant le Falun Gong. Elle a été contrainte de vivre loin de chez elle pour éviter d'être arrêtée.
La police a trouvé Mme Guo en décembre 2006 et l'a arrêtée. Elle a ensuite été condamnée à quatre ans de prison. Elle a été libérée pour raisons médicales après avoir été condamnée, mais elle a été à nouveau placée en détention en mai 2007. Elle a été envoyée dans la prison de Lanzhou.
Le 2 juin 2015, Mme Guo a été arrêtée une nouvelle fois et on a saccagé son domicile, car quelqu'un avait vu qu'elle affichait des informations sur le Falun Gong sur un poteau téléphonique.
Le 21 avril 2017, la police a harcelé Mme Guo et l'a arrêtée trois jours plus tard. Bien que Mme Guo ait été libérée le soir de son arrestation, la police l'a à nouveau arrêtée le 26 avril. Comme le centre de détention a refusé de l'accepter à cause de son état de santé, la police a dû la renvoyer chez elle.
Le 19 septembre 2017, quatre membres du parquet du district de Liangzhou ont informé Mme Guo que la police avait soumis son dossier à leur bureau.
Le procureur l'a condamnée le 8 février 2018, et a fait suivre son dossier au tribunal du district de Liangzhou.
Le 23 décembre 2019, Mme Guo a été jugée, et en janvier 2020, elle a été condamnée à un an de prison et à 2000 yuans d'amende. On lui a ordonné de purger sa peine chez elle.
Des membres du bureau local de justice n'ont pas cessé de venir chez elle et de la harceler. La souffrance morale continue dont elle a été victime a causé sa mort tragique.
Une femme du Jilin décède après avoir été fréquemment harcelée pour sa croyance
Mme Bai Yaqing, une habitante de la ville de Changchun, province du Jilin, est décédée autour du 20 juillet 2020, quand sa santé a décliné à la suite d’arrestations répétées et de harcèlement pour sa pratique du Falun Gong. La fille de Mme Bai Yaqing est toujours en prison, également pour avoir refusé de renoncer au Falun Gong.
Mme Bai travaillait comme garde dans un camp de travail. Elle a été arrêtée au travail le 17 novembre 2006, et a été condamnée à un an de travaux forcés dans le camp de Heizuizi. En raison de sa croyance inébranlable, elle a été soumise à la torture du « lit de mort », où ses membres ont été étirés au maximum et attachés aux quatre coins du lit dans la position de l'aigle déployé. Elle a été maintenue dans cette position pendant dix jours et a souffert de douleurs atroces.
Sa peine a été prolongée plus tard en raison de sa croyance inébranlable. Lorsqu’elle a été libérée, elle souffrait encore de douleurs dans les jambes dues à la torture du lit de mort.
La fille de Mme Bai, Mme Han Bing, âgée de 36 ans, a été arrêtée le 13 juillet 2017 et condamnée par la suite à une peine de trois ans et demi à la prison pour femmes de Changchun. Mme Bai était en grande détresse, car ses efforts pour sauver sa fille n’avaient pas abouti, et les autorités avaient également refusé pendant plus d’un an que la famille aille voir sa fille.
Le 4 avril 2020, Mme Bai a été arrêtée à nouveau et son domicile a été saccagé après avoir été dénoncée pour avoir distribué des informations sur le Falun Gong. Comme on a découvert qu’elle avait des problèmes médicaux, la police lui a ordonné de payer une caution de 1000 yuans et l’a libérée sous caution pour qu’elle puisse se faire soigner. Ils ont continué à la surveiller après sa libération.
À son retour, la santé de Mme Bai s’est rapidement détériorée. Ses pieds, qui avaient été soumis à la torture du « lit de mort » dans le camp de travail, sont devenus noirs et ont commencé à suinter du pus.
Mme Bai a été convoquée au parquet début juillet pour répondre à des questions. La santé de ses pieds a continué à se détériorer et elle ne pouvait plus marcher après son retour chez elle. Comme elle vivait seule et ne pouvait pas sortir de son lit, elle n'a pas mangé pendant trois jours.
Plus tard, une amie lui a rendu visite et a cuisiné pour elle. Grâce aux soins de son amie, elle a pu se lever et marcher lentement.
Le 13 juillet, la police a de nouveau arrêté Mme Bai. Le centre de détention local a refusé de l’admettre en raison de sa santé précaire. Le dernier harcèlement a porté un coup dur à Mme Bai et, selon son voisin, elle est décédée environ sept jours plus tard, le 20 juillet. Elle avait la soixantaine.
Décès d'un homme du Liaoning après une persécution à long terme
Le 29 juin 2016, M. Du Xinggui de la ville de Fuschun, province du Liaoning, a été arrêté pour sa croyance dans le Falun Gong. Il a ensuite été condamné à deux ans et demi de prison et sa peine d’emprisonnement devait expirer le 28 décembre 2018. Comme il n’avait pas réussi l’examen médical requis pour l’admission en prison, il a été libéré sous caution pour raisons médicales.
En mai 2020, la police l’a harcelé et a tenté de le ramener en prison pour purger sa peine. Le harcèlement a causé un déclin rapide de sa santé. Il est décédé vers le mois d'août 2020, à l’âge de 69 ans. La date exacte de sa mort reste à déterminer.
Pour avoir dit aux gens comment le Falun Gong avait guéri son asthme sévère qui l'avait tourmenté pendant plus de quarante ans, M. Du a été arrêté à répétition et a été soumis à la détention, aux travaux forcés et au lavage de cerveau pendant les deux dernières décennies.
Il a été arrêté six fois entre 2001 et 2013, et plus précisément en janvier 2001, en juillet 2002, en octobre 2003, le 26 juillet 2008, au cours de l'hiver 2010 et le 4 juin 2013.
Lors de l’arrestation de 2008, la police a soudoyé les fonctionnaires du centre de détention local pour le faire détenir pendant quinze jours, puis a soudoyé les fonctionnaires du camp de travail pour l’admettre dans le camp de travail local pour purger une peine d’un an et demi de travaux forcés, alors que les deux endroits avaient initialement refusé de l’accepter en raison de son état de santé.
Après un mois dans le camp de travail, il est tombé gravement malade et a été réanimé à l’hôpital. Les autorités ont dû le libérer par la suite.
M. Du a été arrêté le 28 juin 2016, alors qu’il parlait de la persécution du Falun Gong aux gens. Encore une fois, il a échoué à l’examen médical et a été libéré, pourtant, la police a quand même soumis son cas au parquet du district de Shuncheng.
Le 10 novembre 2016, le tribunal du district de Shuncheng a condamné M. Du à trois ans de prison. Il a fait appel devant la cour intermédiaire de la ville de Fushun, qui a ensuite décidé de réduire sa peine à deux ans et demi. Cependant, en raison de son état de santé, il a été mis en liberté conditionnelle pour raisons médicales pendant toute sa peine, qui a expiré le 28 décembre 2018.
En mai 2020, la police du poste de police de Gebu est allée trouver M. Du et lui a fait passer un examen médical. Ils ont tenté de le ramener en détention pour purger sa peine. Le tribunal du district de Shuncheng lui a également envoyé un avis de purger une peine en dehors de la prison, alors que sa peine avait déjà expiré.
Le harcèlement répété a causé la détérioration de la santé de M. Du. Il est décédé récemment à l’âge de 69 ans.
Le frère et la sœur ont perdu leur mère en raison de la persécution de sa croyance
Grandissant dans la peur et constamment obligés de se déplacer en raison de la persécution de la croyance de leur mère dans le Falun Gong, les enfants de Mme Zhu Yan ont reçu un coup dur quand elle est décédée le 15 août 2020. Elle avait 57 ans.
Mme Zhu Yan (à droite en arrière-plan) et sa famille
La mort de Mme Zhu, une habitante de la ville de Jilin, province du Jilin, a été précédée d'arrestations répétées, d'incarcérations et de deux séjours d'un an et demi en camp de travaux forcés. Elle a été forcée de vivre loin de chez elle pendant un certain temps pour se cacher de la police. La détresse mentale et physique causée par la persécution a eu des répercussions sur sa santé et lui a finalement coûté la vie.
Mme Zhu n'est pas la seule victime dans sa famille à avoir souffert de la persécution du Falun Gong. Quand son mari n'a plus pu supporter la pression et a divorcé en 2003, son fils adolescent et sa fille ont dû faire face tout seuls aux difficultés de la vie pendant son incarcération. Comme ses deux enfants avaient demandé sa libération, ils ont été battus par la police et gravement blessés. Arrêté et torturé lui-même à plusieurs reprises, le fils de Mme Zhu a souffert de trois dépressions nerveuses.
Voir aussi :
Quarante pratiquants de Falun Gong persécutés à mort pour leur croyance dans la première moitié de 2020
Vingt-sept pratiquants de Falun Gong sont morts à cause de la persécution entre janvier et mai 2020
Traduit de l’anglais
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