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Fahui de Minghui | Enveloppé par la compassion après avoir lâché la peur

3 décembre 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa du nord-est de la Chine

(Minghui.org) Bonjour, vénérable Maître et chers compagnons de cultivation !

J'ai été libérée de prison au printemps 2016, après y avoir été détenue et torturée pendant deux ans. J'ai été détenue après que des agents du Département de la police provinciale stationnés dans notre ville ont commencé à persécuter les pratiquants locaux de Falun Gong. Certains pratiquants ont été harcelés et arrêtés. Leurs maisons ont été saccagées. Certains pratiquants ont dû quitter leurs domiciles et aller d'un endroit à l'autre. Je pensais rester à la maison, étudier le Fa et élever mon état de cultivation. Un pratiquant est venu me voir et m'a demandé si je pouvais devenir coordinatrice de district. J'ai ressenti une énorme pression.

Après avoir étudié le Fa pendant quelques jours, j'ai réalisé que je devais abandonner le soi et aider Maître Li à rectifier le Fa en priorité. Avec les conseils du Maître, j'ai depuis lors progressé régulièrement sur mon chemin de cultivation.

Lâcher la peur lors du sauvetage des pratiquants

La pratiquante Yu (pseudonyme), qui avait aidé à me sauver de la prison, a été arrêtée peu après ma libération. Cela a endommagé notre environnement de cultivation. Seuls quelques pratiquants ont pu aider à la secourir. Sa sœur, qui est également pratiquante, m'a demandé de clarifier la vérité aux membres de sa famille et de les inciter à engager un avocat.

J'ai commencé à m'inquiéter, car j'avais été arrêtée deux ans auparavant alors que je travaillais avec un avocat. La peur s'est installée. Je me demandais pourquoi ils m'avaient demandé de participer alors que je venais de sortir de prison. Mais, à bien y réfléchir, pendant les deux années où j'ai été en prison, les pratiquants ont engagé quatre avocats pour moi. Les avocats pouvaient contribuer à révéler la persécution et à éveiller la conscience des êtres. Ils pouvaient également aider à renforcer la pensée droite des pratiquants. L'effet était positif. J'en avais fait personnellement l'expérience.

C'était très difficile de surmonter ma peur. Mais, quoi qu'il arrive, je devais voir le mari de la pratiquante Yu. Son mari craignait de dépenser de l'argent en vain si l'avocat ne pouvait pas l'aider beaucoup, et sa femme pourrait encore être condamnée à une longue peine.

En me basant sur mon expérience personnelle comme exemple, je lui ai dit que l'avocat jouerait un rôle positif. L'avocat contribuerait à réduire les persécutions et à changer l'environnement pour sa femme, et pourrait également l'encourager et l'aider. L'avocat entrerait en contact avec les agents des services juridiques qui ont participé à la persécution de sa femme. Il pourrait également intenter des poursuites en justice, et les agents des services juridiques s'abstiendraient de la persécuter. L'autre pratiquante et moi-même lui avons expliqué la vérité plus en détail. Il a compris et a accepté d'engager un avocat pour sa femme.

J'ai ensuite dit à l'autre pratiquante que je ne m'impliquerais pas davantage.

L'ensemble de nos pratiquants locaux n'ont pas pu coopérer entre eux après l'engagement d'un avocat. Un jour, une seule pratiquante est allée voir l'avocat, qui ne savait pas encore tout à fait la vérité. La pratiquante m'a demandé de lui clarifier la vérité. Je n'étais pas dans un bon état de cultivation à l'époque et je n'étais pas vive mentalement. Je ne savais pas comment lui expliquer la vérité. La pratiquante m'a demandé de lui parler de mon expérience personnelle en prison.

Lorsque j'ai vu l'avocat, je lui ai raconté comment mon avocat m'avait encouragée pendant que j'étais en prison, et comment il m'avait défendue d'un point de vue juridique et avait plaidé non coupable pour moi. Je lui ai également raconté comment il avait raisonné avec le juge et protégé mes droits, malgré les pressions et le harcèlement énormes des policiers.

La pratiquante a parlé de moi en termes élogieux après notre retour à la maison. Elle était tolérante envers moi et ne me forçait pas si je ne pouvais pas l'accompagner pour voir l'avocat. J'ai donc été progressivement impliquée dans cette affaire depuis la première audience, la deuxième, et enfin quand elle est passée devant le tribunal provincial.

Un incident est inoubliable. Comme le tribunal et la prison n'ont rien fait, l'avocat a rédigé une plainte pour poursuivre le gouverneur de la province. Le tribunal n'a pas osé accepter sa plainte et a déclaré qu'il devait demander l'avis des responsables.

La pratiquante Yu avait été arrêtée pour avoir déposé une plainte pénale contre Jiang Zemin, l'ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC), ainsi que contre d'autres responsables des départements provinciaux qui étaient impliqués dans la persécution des pratiquants locaux. J'étais inquiète. Serions-nous persécutés à cause du procès intenté au gouverneur ? Devions-nous aller de l'avant dans cette procédure ? Nos pratiquants locaux ont eu un bon échange sur cette question. Je ne me souviens plus de ce que j'avais dit à l'époque. Je me souviens seulement que j'ai abandonné la célébrité, l'intérêt personnel et le soi en cours de route.

Tous les pratiquants qui ont contribué à cette affaire se sont élevés. Notre affaire a fait de solides progrès. Les juges du tribunal provincial ont appris la vérité grâce à ce dossier, et certains ont agi de manière positive. L'avocat a rencontré la pratiquante Yu. C'était la première fois qu'un avocat rencontrait un pratiquant de Falun Dafa dans cette prison. Tous les gardiens de la prison ont appris qu'un avocat défendait la pratiquante et plaidait non coupable pour elle. Ils ont été bouleversés.

La pratiquante Yu nous a dit après sa libération que sa pensée droite s'est renforcée après avoir rencontré l'avocat et appris que les autres pratiquants la secouraient. Elle a été très encouragée. Les gardiens et les détenues ne l'ont plus torturée après cela. L'environnement pour les pratiquants s'est amélioré.

Une pratiquante m'a dit un jour : « Vous allez bien maintenant et vous osez aller partout sans vous cacher le visage derrière un masque. » Oui, je n'avais plus aussi peur.

J'ai réalisé que le Maître m'avait enlevé la peur après que j'ai bien étudié le Fa, lâché prise et été prévenante envers les autres.

Surmonter le karma de maladie

Un pratiquant m'a demandé d'aider la pratiquante Qing (pseudonyme), qui était en proie à un karma de maladie et n'osait pas dormir la nuit. Elle avait peur de mourir dans son sommeil. Cette situation durait depuis deux mois.

J'ai été surprise en voyant la pratiquante Qing. Elle n'était plus la personne qu'elle était. Elle avait l'air pâle et était très maigre. Son dos était courbé et elle avait perdu ses cheveux. Elle avait été arrêtée deux mois auparavant. Elle était très stressée et était allongée par terre dans le bureau de la police. Elle a été emmenée à l'hôpital et on lui a diagnostiqué un accident vasculaire cérébral. Les policiers ne voulaient pas être tenus pour responsables, alors ils l'ont libérée sous caution pour qu'elle puisse recevoir des soins médicaux.

Elle a signé le formulaire de libération et a regretté de l'avoir fait après son retour chez elle. Elle n'a pas dormi pendant deux mois et était en transe. Quand elle m'a vue, elle a fait trois demandes. Tout d'abord, elle m'a demandé de clarifier la vérité à son mari. Il avait détruit les livres de Dafa parce qu'il craignait que la police ne s'en empare et puisse les utiliser comme preuves contre elle. Il ne pensait pas avoir tort et a refusé d'écrire une déclaration pour s'excuser de ce qu'il avait fait. Deuxièmement, elle m'a demandé d'étudier le Fa avec elle, et troisièmement, elle m'a demandé de rester avec elle la nuit. Elle avait peur de mourir la nuit. Je n'avais pas l'habitude de vivre dans la maison de quelqu'un d'autre. Mais en voyant cette pratiquante qui était dans les tribulations et qui voulait toujours sauver son mari, j'ai accepté.

J'ai expliqué la vérité à son mari à partir de son point de vue. Je lui ai dit : « Je comprends que vous n'avez pas détruit les livres de Dafa de votre plein gré. Vous aviez peur que la police les trouve et les utilise comme preuve pour persécuter votre femme. Vous vouliez en fait la protéger. » Il a fait un signe de tête d'accord. Je lui ai ensuite donné quelques exemples de châtiments karmiques que les gens subissaient lorsqu'ils détruisaient les livres de Dafa ou s'impliquaient dans la persécution des pratiquants. J'espérais qu'il reconnaîtrait son erreur et écrirait une déclaration pour dénoncer son action. Il a accepté.

Il n'était pas en bonne santé et ses mains tremblaient. Je lui ai dit : « Je vais écrire une déclaration pour vous et vous pouvez la signer. Le Maître voit votre cœur. » Il a donc signé la déclaration.

La pratiquante Qing était très encouragée, mais la plus grande aide que je pouvais lui offrir était de l'aider à bien étudier le Fa. Le premier soir, je lui ai proposé de réciter le Fa. Nous avons commencé avec Hong Yin parce qu'elle pouvait réciter certains des poèmes. Elle s'est couchée sur le lit et je me suis assise en position du lotus sur le sol. Nous avons récité un poème après l'autre. Elle a d'abord récité avec moi et peu à peu, je ne l'ai plus entendue. Elle s'était endormie. Elle s'est réveillée vingt minutes plus tard et m'a dit : « Quel sommeil profond ! Je n'ai pas pu dormir comme ça depuis deux mois. »

Le premier jour chez elle, je lui ai dit : « Je vais rester avec toi toutes les nuits et j'étudierai le Fa avec toi. Mais je partirai tous les matins après que nous aurons émis la pensée droite à 6 heures du matin. Je ne prendrai aucun repas chez toi parce que je ne veux pas te causer de problèmes. » Après être rentrée chaque matin, j'ai fait les exercices et je n'ai pas manqué un seul jour. Il fallait que je sois dans un bon état de cultivation pour pouvoir mieux l'aider.

Qing vivait dans un grand appartement. Nous partagions une salle de bains pour que ce soit plus facile pour moi de m'occuper d'elle. Son mari est venu la voir un soir et a été très touché quand il m'a vue assise par terre, en train de lui réciter le Fa.

Son frère et sa femme sont venus la voir et l'ont encouragée à consulter un médecin. Un jour, ils sont revenus. Je lui ai dit : « Je vais émettre la pensée droite pour toi dans cette pièce. Tu ferais mieux d'aller les voir. Soit heureuse et joyeuse. Ils ne te presseront pas de voir un médecin s'ils constatent que tu vas mieux. Nous ne permettrons pas aux facteurs pervers dans l'autre dimension de manipuler tes proches pour qu'ils interfèrent. » Ils ont été soulagés quand ils ont vu qu'elle allait beaucoup mieux.

Il y avait beaucoup d'interférences quand elle émettait la pensée droite. Elle ne se sentait pas bien lorsqu'elle l'émettait. Un jour, j'ai émis la pensée droite pendant deux heures vers elle. Elle a ressenti une douleur au début, mais pas après que j'ai eu fini. Elle m'a dit : « J'ai fait une découverte. Je suis capable de rester calme pendant que tu émets la pensée droite. »

Un soir, en rentrant chez elle, elle ne pouvait pas se lever dans l’ascenseur. Elle avait l'air pâle et a dû se coucher dans son lit sans aucune force. Son mari était terrifié et voulait appeler son frère et l'emmener à l'hôpital. « Tu peux demander l’aide du Maître », lui ai-je dit. : « s'il te plaît, récite : “Falun Dafa est bon, Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon”. Je vais parler à ton mari. »

« Frère, s'il te plaît, n'agis pas trop vite », lui ai-je dit. « Il est maintenant 21 heures. Tous les experts sont chez eux. Seuls les médecins de garde sont à l'hôpital. L'hôpital ne peut pas faire grand-chose si tard. Donnons-nous du temps ce soir, nous étudierons le Fa et émettrons la pensée droite. Si tu es encore inquiet pour elle demain matin, elle ira à l'hôpital. Qu'en penses-tu ? »

Il a accepté. Je suis allée dans sa chambre et j'ai partagé avec elle : « Un pratiquant a été gravement torturé en prison. Il m'a dit : « C'était si douloureux quand j'étais attachée à un lit avec cinq cordes. Chaque partie de mon corps me faisait mal. C'était difficile à supporter, même pendant une seconde. Je pensais qu'une journée se composait de 24 heures. Une heure se compose de 60 minutes. Une minute est composée de 60 secondes. Je me suis demandé si je pouvais supporter une seconde. Bien sûr que je le pouvais. Alors, j'allai supporter une seconde après l'autre jusqu'à ce que la persécution prenne fin.”

« Le Maître nous a dit que nous n'appartenions pas aux Trois Royaumes, même si nous sommes morts prématurément. Mais réfléchis bien : si tu pars, qui va continuer à clarifier la vérité aux membres de la famille de ton mari, aux membres de ta famille élargie, aux membres de ta propre famille et à tes petits-enfants ? Tant d'êtres. Si tu pars, qui les sauvera ? Nous croiront-ils encore si nous leur clarifions la vérité ? Si nous ne pensons pas à nous-mêmes, nous devons penser à ces êtres. Nous ferions mieux de ne pas abandonner. Nous devons persévérer, même si ce n'est que pour une seconde de plus ! »

Elle m'a regardée avec des yeux pleins de compassion et m'a fait un signe de tête déterminé. J'ai suggéré que nous émettions la pensée droite. Elle m'a dit qu'elle n'en était pas capable et a suggéré que nous étudiions plutôt le Fa. Je lui ai récité l'article du Maître « Position ».

Le Maître a dit :

« Les épreuves que traverse un pratiquant ne peuvent être supportées par un homme ordinaire, ainsi dans l'histoire ceux qui ont atteint la plénitude parfaite à travers la cultivation étaient fort peu nombreux. L'homme est simplement l'homme, au moment crucial il lui est très difficile d'abandonner les conceptions humaines, mais il trouve cependant toujours des prétextes pour se persuader lui-même. Or un pratiquant grandiose est justement capable, au milieu des épreuves importantes, d'abandonner son ego, jusqu'à abandonner toute pensée des gens ordinaires. Je félicite les pratiquants de Dafa qui réussissent à traverser l'épreuve déterminant leur plénitude parfaite. L'éternité de votre vie pour toujours et le niveau où vous vous situerez à l'avenir, c'est vous-mêmes qui le créez, la vertu majestueuse c'est vous-mêmes qui l'obtenez à travers la cultivation. Avancez avec diligence, car c'est ce qu'il y a de plus grandiose et de plus immensément glorieux. » (« Position », Points essentiels pour avancer avec diligence II)

J'ai récité le Fa ci-dessus encore et encore. Elle l'a récité avec moi plus tard. Je ne sais pas combien de fois je l'ai récité. Je n'ai pas arrêté de le réciter jusqu'à ce qu'elle se sente mieux. Ensuite, j'ai émis la pensée droite pendant longtemps.

Le lendemain matin, son état de santé s'était beaucoup amélioré. Je l'ai encouragée à préparer le petit déjeuner pour son mari afin que celui-ci cesse de l'inciter à consulter un médecin. Quand son mari l'a vue cuisiner, il a été étonné de voir à quel point Falun Dafa était merveilleux et extraordinaire ! Il n'a pas parlé de voir le médecin. Je savais que le Maître avait dissous la tribulation pour elle parce qu'elle pensait à ses êtres.

Le Maître a dit :

« Si les disciples sont emplis de pensées droites

Le Maître a le pouvoir de changer la décision du Ciel »

(« La grâce entre Maître et disciples », Hong Yin II)

Ce soir-là, je lui ai demandé de pratiquer les exercices avec moi. « Je vais faire les exercices deux fois. Tu peux faire tout ce que tu peux », lui ai-je dit. Elle a pratiqué une fois au début. Ensuite, elle s'est exercée une deuxième fois avec moi. Elle m'a dit plus tard : « Quand je t'ai suivi pour pratiquer les exercices pour la deuxième fois, je me suis sentie extrêmement mal à l'aise. J'allais m'agenouiller et te demander d'arrêter de faire les exercices. Mais tes yeux étaient fermés et je ne pouvais pas supporter l'idée de te déranger. J'ai donc persisté. J'ai fait une découverte. J'aime faire les exercices maintenant. »

Un jour, son mari lui a dit : « Regarde-toi maintenant. Tes cheveux sont tout gris. Ce n'est pas beau à voir. Pourquoi ne fais-tu rien ? » Alors je l'ai accompagnée chez le coiffeur pour qu'elle se fasse coiffer. Tous les gens là-bas la connaissaient. Elle leur avait expliqué les faits. Ils savaient qu'elle était une pratiquante de Falun Dafa. Ils ont été surpris de la voir. Ils ont dit qu'elle était belle et énergique et qu'elle avait l'air vieille maintenant, et que quelque chose avait dû lui arriver dans sa famille.

Elle s'est précipitée dehors après s'être fait coiffer. Elle était bouleversée. « Ce n'est pas à cause du Falun Dafa. » Je lui ai dit : « C'est à cause de la persécution du mal. Tu devrais leur dire sans crainte les faits concernant la persécution dont tu es victime. Sinon, ils te comprendront mal. Tu ne porteras pas préjudice à Dafa si tu leur dis les faits de la persécution. Tu exposes la persécution du mal. Tu réveilles la conscience des gens. »

En entendant cela, elle a dit : « C'est la question qui me préoccupe. Je ne cultive pas bien et j'ai porté préjudice à Dafa. J'ai du mal à faire comprendre la vérité aux gens. Depuis que tu as dit cela, mon esprit s'est ouvert. » Elle est retournée chez le coiffeur et leur a raconté comment elle avait été arrêtée et torturée. Elle leur a dit qu'elle aurait perdu la vie si le Maître de Dafa ne l'avait pas protégée. Voyant qu'elle pouvait à nouveau clarifier la vérité aux gens, j'ai été très reconnaissante envers le Maître pour sa protection compatissante.

Elle s'était rétablie au bout de six mois, ce qui a joué un rôle positif auprès des gens ordinaires. Sa petite-fille avait arrêté d'étudier le Fa quand elle avait vu qu'elle était dans un état terrible. Elle a recommencé à étudier le Fa après avoir été témoin du miracle créé par Dafa. Elle peut maintenant réciter de nombreux poèmes de Hong Yin. Son frère et sa femme ont commencé à pratiquer Dafa. Son rétablissement a également encouragé d'autres pratiquants qui souffraient d'un karma de la maladie.

Abandonner la jalousie

L'année dernière, lorsque j'ai appris qu'une pratiquante âgée octogénaire allait être coordinatrice du groupe d'étude de Fa de la ville, j'ai été bouleversée. « J'ai fait tant de sacrifices. Ne suis-je pas aussi bonne qu'une octogénaire ? » Je n'étais pas convaincue et j'ai fait les choses passivement.

Alors, le paragraphe suivant de l'enseignement du Maître a résonné dans mon esprit :

« Nous allons vous raconter une histoire : dans le livre Le Récit de l’investiture des dieux, Shen Gongbao trouve que Jiang Ziya est aussi vieux qu’incompétent, et pourtant le Vénérable céleste du Commencement originel envoie Jiang Ziya conférer des titres aux dieux. Shen Gongbao en a le cœur retourné : “Pourquoi est-ce lui qui est désigné pour conférer des titres aux dieux ?” Regardez-moi, Shen Gongbao, comme je suis capable : même si ma tête est coupée, elle peut se remettre en place, pourquoi n’est-ce pas moi qu’on a envoyé donner l’investiture aux dieux ?” Il est très jaloux et ne cesse de jouer des mauvais tours à Jiang Ziya. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Je me suis rendu compte que j'avais agi comme Shen Gongbao. Notre coordinateur local l'a nommée et doit avoir une raison. Un coordinateur n'est pas une sorte de gestionnaire dans notre environnement de cultivation. Pourquoi y ai-je prêté autant d'attention ? Ce doit être ma jalousie. J'ai essayé de lâcher prise. Quand j'ai regardé à nouveau cette pratiquante âgée, j'ai trouvé tant de mérites. Elle croyait très fermement en Dafa et cultivait solidement. Elle prenait très au sérieux l'étude du Fa et l'émission de la pensée droite. Je devais l'aider lorsqu'elle ne pouvait pas visiter le site web Minghui ou envoyer des messages à la boîte de réception de Minghui. Je devais coopérer avec elle et améliorer mon xinxing. Je devais augmenter ma capacité de tolérance. Je devais lâcher le soi et coopérer avec le corps tout entier.

Lâcher le soi

Deux pratiquantes ont été arrêtées il y a plusieurs jours. D'autres pratiquants et moi sommes allés voir les membres de leur famille, avons émis la pensée droite devant le poste de police et avons coopéré avec l'équipe de secours.

Un jour, je suis allée voir une autre pratiquante, qui cherchait un ou une pratiquante qui pourrait l'accompagner pour rendre visite aux membres de la famille des pratiquantes arrêtées et se rendre compte de la situation de ces dernières. En me voyant, elle m'a grondée. Elle m'a dit que j'étais irresponsable, que j'ignorais l'arrestation des pratiquantes et que je les traitais différemment. Si l'incident était survenu avant, je me serais expliquée et défendue. Mais, cette fois, je n'ai rien dit. J'ai regardé à l'intérieur, sans condition.

Je lui ai dit : « Émettons la pensée droite pour elles, dégageons leurs champs dimensionnels et ceux des membres de leur famille. Ensuite, nous pourrons rendre visite aux membres de leur famille ensemble. »

Parce que j'ai décidé de regarder en moi de façon inconditionnelle, le Maître m'a fortifiée. Je me suis assisse, et j'ai émis la pensée droite pendant trois heures. J'étais très calme et enveloppée d'énergie. Je me sentais très à l'aise. Je sentais que j'émettais une forte pensée droite. Après que nous ayons terminé la pensée droite, la pratiquante a dit : « Je comprends maintenant pourquoi tu n'as rien dit quand je t'ai grondé. Je pouvais sentir que tu étais très calme quand tu émettais la pensée droite et que tu étais vraiment concentrée. Je n'étais pas calme au début, mais je me suis progressivement calmée. »

Nous avons acheté des fruits et sommes allées voir les membres de la famille des pratiquantes. Mais ils nous ont chassés et ont menacé d'appeler la police si nous restions. Sur le chemin du retour. J'ai regardé à l'intérieur. Mon cœur n'était pas pur lorsque je leur ai rendu visite. Je voulais obtenir plus d'informations de leur part, mais je ne m'inquiétais pas vraiment pour eux. Je n’ai pas examiné la question de leur point de vue et je ne leur ai pas parlé avec compassion. Je n'ai pas complètement abandonné le soi et je ne considérais pas les pratiquantes comme des membres de ma famille. J'ai émis la pensée droite pour éliminer mes attachements.

Le lendemain, j'ai acheté des vêtements pour les deux pratiquantes et je suis allée les voir avec d'autres pratiquants. J'ai déposé de l'argent sur leur compte. J'espérais qu'elles apprendraient que les pratiquants locaux les renforçaient avec la pensée droite.

Une pratiquante octogénaire dans l'une de nos régions n'était pas en mesure de bien coordonner certains de ses projets. J'ai pris l'initiative de l'aider. Une pratiquante a été arrêtée dans sa région en juillet dernier. La pratiquante a été détenue pendant plus d'un an et doit maintenant faire face à un procès illégal. Sa famille ne voulait pas engager un avocat. Les pratiquants chargés de la secourir n'ont pas agi rapidement par peur et en raison des difficultés qu'ils rencontraient. J'ai récité le Fa du Maître à plusieurs reprises afin de renforcer ma pensée droite.

Le Maître a dit :

« Vous êtes l’espoir de l’humanité. Reprenez-vous et soyez comme les disciples de Dafa d'Amérique du Nord, ne reculez pas devant les difficultés. Ne soyez pas bloqués par les cadres fixés par les hommes. Ne vous laissez pas intimider par la perversité, parce que l’histoire est laissée pour vous. » (« À la conférence de Fa de France »)

Les pratiquants ont réalisé que nous devrions chérir l'occasion et le temps que le Maître nous a accordé avec sa souffrance. Nous devrions bien cultiver et éveiller la conscience des êtres. Certains pratiquants et moi avons clarifié la vérité sur Dafa aux membres de la famille de la pratiquante arrêtée. Ils ont accepté d'engager un avocat. J'ai ensuite travaillé avec l'avocat.

Pendant que j'étais avec l'avocat, des informations provenant d'une « source interne du service de police » m'ont été communiquées. J'ai été très touchée. L'avocat a également eu beaucoup d'interférences. Le président du tribunal ne voulait pas le voir. Il est resté dans notre ville pendant quatre jours. À cause des interférences et des caméras vidéo du tribunal, il était dangereux pour les pratiquants de se trouver à proximité du tribunal. Nous avons donc convenu qu'un membre de la famille de la pratiquante devait être avec l'avocat le jour suivant. Les pratiquants ont émis la pensée droite chez eux.

Je n'étais pas à l'aise ce soir-là. Si nous n'allions pas avec l'avocat, comment pourrions-nous bien coopérer avec lui, puisque nous ne saurions pas ce dont il aura besoin ni le genre de difficultés qu'il rencontre ? J'ai partagé cela avec d'autres pratiquants. Alors, qu'est-ce que je craignais ? Était-ce parce que je ne pouvais pas laisser tomber la célébrité et l'intérêt personnel ? Pour aider le Maître à rectifier le Fa, il n'y a rien que je ne puisse pas laisser tomber.

Le lendemain matin, j'ai pris un taxi pour me rendre au tribunal. Le chauffeur de taxi m'a dit : « Ma voiture vient d'être réparée. Elle est très puissante maintenant. Je n'ai plus qu'à appuyer légèrement sur l'accélérateur, et elle avance instantanément. » Je me suis rendu compte que le Maître m'encourageait par son intermédiaire. J'ai abandonné la peur et les conceptions, ma pensée droite est devenue forte et je suis juste allée de l'avant.

Quand je suis arrivée au tribunal, l'avocat appelait le juge. Il a passé plusieurs appels au juge, qui n'a pas répondu. Le membre de la famille de la pratiquante n'arrêtait pas de décourager l'avocat en lui disant : « Puisqu'il ne répond pas, s'il vous plaît, ne l'appelez plus. S'il vous plaît, ne l'ennuyez pas et n'en faites pas un problème. Sinon, il donnera une lourde peine, ce qui n'est pas bon. »

Je connaissais ma responsabilité en tant que pratiquante de Dafa. J'ai appelé le membre de la famille de la pratiquante à part et je l'ai réconforté. « La raison pour laquelle le juge ne répond pas aux appels téléphoniques et ne veut pas voir notre avocat est qu'il sait qu'il viole la loi. Les livres de Dafa qu'ils ont obtenus ne peuvent pas être une preuve pour la persécution. »

L'avocat a demandé au membre de la famille de rentrer chez lui et a dit que c'était suffisant que je l'accompagne. J'ai réalisé que les pratiquants de Dafa devaient jouer le rôle principal et que l'avocat avait besoin de notre soutien.

Le juge ne décrochait toujours pas le téléphone. Nous nous sommes rendus au tribunal intermédiaire pour déposer une plainte. Sur le chemin du tribunal, le Maître m'a donné de la sagesse. J'ai rappelé à l'avocat d'envoyer les documents au juge par courrier express. Ensuite, nous avons rendu visite à plusieurs autres services juridiques. Il a été touché et m'a dit : « Je suis dans ce secteur d'activité depuis trente ans et on ne m'a jamais refusé une rencontre avec le juge. Merci d'être venue, et pour vos idées. Sinon, je n'aurais pas pu me rendre dans ces services par moi-même. Je voudrais vous inviter à dîner ce soir. Demain matin, j'irai au tribunal. Pouvez-vous m'accompagner ? »

En étudiant le Fa récemment, j'ai eu de nouvelles connaissances. J'ai appris à connaître les principes du Fa au niveau microscopique. Mon corps pouvait le sentir. Mon état de cultivation s'était élevé. Je n'étais pas si facile à émouvoir. Mon esprit était stable. Je pouvais me calmer tout en émettant la pensée droite et j'étais enveloppée d'énergie.

Ayant traversé des hauts et des bas, je chéris l'environnement de cultivation que le Maître a arrangé pour moi et je chéris le temps limité que le Maître a prolongé pour nous. Je chéris également la tolérance et le sacrifice du Maître et j'apprécie les possibilités de cultivation. Cela permet aux pratiquants de coopérer les uns avec les autres pour aider le Maître à rectifier le Fa dans le monde humain.

Le Maître a dit :

« Lorsque nous aurons traversé cette histoire, en jetant un regard au passé, si chaque disciple de Dafa peut dire “J’ai accompli ce que je voulais accomplir”, (applaudissements) ça c’est le plus admirable. » (« Enseignement du Fa lors de la Conférence de Loi à Washington DC. 2003 », Enseignement du Fa dans les conférences IV)

Traduit de l'anglais