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La pratique du Falun Gong apporte un bonheur et une paix de l’esprit que la richesse n'apporte pas

8 décembre 2020 |   Écrit par Shen Rong, correspondant pour Minghui

(Minghui.org) Il y a trois décennies, Su Cheng était un enfant que d'autres enviaient. Né dans une famille influente, il n'avait pas à s'inquiéter de manquer de quoi que ce soit matériellement. Mais son milieu familial prestigieux le soumettait à une certaine pression et, dès son plus jeune âge, il avait le sentiment de ne pas avoir de contrôle sur son présent ou son futur, car sa famille avait déjà tout planifié.

Les écoles qu'il devrait fréquenter, ce qu'il devrait dire, les personnes importantes avec lesquelles il devrait interagir avaient déjà été décidés pour lui. Su Cheng n'avait pas son mot à dire. « Chaque famille a ses problèmes. Dans cette énorme famille, chacun a sa gratitude et ses rancunes. Si quelqu'un voulait se plaindre de moi, je ne pouvais que souscrire à ce qu'il disait, je ne pouvais pas réagir, car je savais qu'à la fin, tout cela me reviendrait et m'exploserait à la figure », a-t-il expliqué.

Dans ce qui aurait dû être sa jeunesse insouciante, Su Cheng a vécu comme s'il marchait constamment sur de la glace fine. « Dans cette atmosphère, j'ai commencé à avoir des maux de tête. Je prenais une pilule sans résultat, alors je prenais deux pilules sans résultat. Je ne pouvais que rester allongé et attendre longtemps avant de m'endormir. Je n'étais qu'à l'école primaire à l'époque, mais j'avais déjà dû faire face à beaucoup trop de choses. »

La vie était dure pour lui. S'il parlait ou se taisait, s'il faisait quelque chose ou s'il ne faisait rien, il était quand même réprimandé. « Par exemple, si quelqu'un m’interrogeait sur mes projets d'avenir lors d'une occasion sociale et que je répondais normalement en exprimant mes pensées et ma compréhension, cela conduisait à de la maltraitance verbale et à la condamnation. Ils disaient que je divulguais des informations confidentielles sur ma famille et que je deviendrais un dégénéré. »

En vieillissant, Su Cheng a remarqué que ses proches trinquaient tous avec un verre de vin pour célébrer les occasions sociales publiques, mais les disputes et les manigances en coulisses l'amenaient à se sentir profondément désespéré et blessé. « Je ne savais pas pourquoi les choses que je pensais être justes, les adultes disaient qu'elles étaient fausses. Je ne savais pas pourquoi il était si difficile de persévérer pour essayer d'être une bonne personne. Les choses que j'ai vécues en grandissant ont continuellement attaqué la compréhension que j'avais d'un monde magnifique et le désir que j'avais d'y vivre. »

Après avoir reçu d'innombrables gifles, Su Cheng a commencé à mentir, à tricher et à sécher les cours. Il est devenu accro aux cybercafés et a voulu se suicider. « Mon grand-père est mort quand j'étais au lycée. En voyant ma famille se battre pour la répartition de l'héritage avec leurs dispositions énergiques pour mon avenir et la pression d'une lourde charge de travail scolaire, j'étais sur le point de m'effondrer. J'avais vraiment envie de crier : “Je ne veux pas de ça, je ne veux pas étudier, je ne veux pas vous aider à tromper les gens, je ne veux rien de tout cela.” À l'époque, nous habitions au 27e étage et j'ai fait savoir à ma mère que je voulais sauter par la fenêtre. »

Su Cheng ne savait vraiment pas ce qu'il voulait. Alors qu'il se débattait accablé par la pression et les défis de sa vie, la seule chose qui le maintenait vraiment en vie était son aspiration à se cultiver spirituellement et son désir de préserver sa moralité. 

« Je croyais dans le catholicisme depuis que j’étais petit. J’avais été baptisé, j’ai été enfant de chœur, j’avais lu la Bible, lu les Dix Commandements, mais je ne savais pas pourquoi les gens ne se comportaient pas suivant les enseignements de la Bible.

« Beaucoup de mes livres à l’école primaire contenaient des histoires de [Bouddha] Shakyamuni. J’aimais aussi beaucoup le Roi Singe dans [le texte bouddhiste classique] Périgrination vers l’Ouest, maîtrisant les monstres et éliminant les démons. Je feuilletais souvent ces livres et réfléchissais à la cultivation-pratique. »

La vie humaine est comme un voyage. Les histoires des personnages de Pérégrination vers l’Ouest traversant des défis ardus au cours de leur voyage pour obtenir le fruit juste ont semé une graine dans le jeune cœur de Su Cheng. Le moine Tang dans Pérégrination vers l’Ouest disait : « Il est difficile d’obtenir un corps humain. Il est difficile de naître en Terre d’Orient. Il est difficile de rencontrer un Fa juste. Avoir les trois ensembles est la chose la plus fortunée. » Su Cheng n’avait jamais imaginé qu’il pourrait aussi être quelqu’un de la Terre d’Orient avec la grande chance de devenir un pratiquant.

Retourner à son vrai soi originel

Après avoir terminé le lycée, Su Cheng a étudié à l'université Sun Yat-sen de Taïwan. « Lorsque j'étais au lycée, j'ai eu la chance d'entrer en contact avec le qigong et le tai-chi, en raison de mon milieu familial. À l'université, un professeur et un étudiant de dernière année m'ont recommandé le Falun Gong [également connu sous le nom de Falun Dafa]. » Ces incidents apparemment fortuits lui ont fait prendre conscience des bienfaits plus importants que la méditation apporte à l'esprit et au corps que d'autres formes d'exercices.

« En quatrième année d'université, alors que je n'étais plus occupé par mon projet de recherche, j'ai pensé que l'occasion était arrivée. J'ai commencé à régler mon réveil et à réinitialiser mon horloge biologique, et je suis allé au petit matin sur le site de pratique du campus pour apprendre le Falun Gong avec tout le monde.

« Deux semaines plus tard, j’ai appris qu’en plus de la pratique des exercices, vous devez également lire le Fa. En plus de cultiver votre corps physique, vous devez également cultiver votre cœur ou esprit.

« J’ai emprunté le Zhuan Falun, le livre principal du Falun Gong, à un compagnon de pratique et j’ai lu cinq chapitres sans m’arrêter. J’ai pensé que je devais m’arrêter de lire, car je m’inquiétais de ne plus avoir à lire le jour suivant tant ce livre était bon. J’ai compris plus tard que je pouvais lire le livre encore et encore, à chaque fois j’obtiendrai une compréhension différente et pourrais m’élever. »

Su Cheng lisant un livre du Falun Dafa

En l'espace d'un mois, Su Cheng a lu tous les livres du Falun Dafa qui avaient été publiés. Il était profondément convaincu par les principes profonds dans les livres, comme si chaque mot pénétrait son âme. « La Chine a un dicton : “L’amertume s’arrête, la douceur commence.” J’avais envié les gens qui grandissaient apparemment sans souci, sans inquiétudes. Mais après avoir étudié le Fa, j’étais profondément conscient que les dix années et plus au cours desquelles j’avais grandi jusqu’à la maturité étaient toutes préparées pour que j’obtienne le Fa.

« Les principes du Fa du Maître sont clairs et faciles à comprendre, et vraiment profonds. J'adhère pleinement à chaque mot de ses enseignements. »

Su Cheng est devenu éveillé et a trouvé les réponses à ses questions de longue date, telles que : « Pourquoi le monde est-il si chaotique ? Pourquoi devrais-je persévérer à être une bonne personne ? Pourquoi devrais-je remercier ceux qui me blessent ? »

« Les principes du Fa du Maître expliquaient pourquoi j’avais rencontré toutes ces choses dans ma vie, et je suis devenu clair sur tout. Quand je me suis assis en méditation, j’ai senti que le Maître avait enlevé beaucoup de dangereux karmas à ses disciples, j’ai senti que tout ce que j’avais souffert dans le passé n’était vraiment rien. »

La pratique du Falun Dafa a permis à Su Cheng d'abandonner progressivement le ressentiment et la rancune de longue date, atténuant ainsi les malentendus avec les membres de sa famille.

« Dans le passé, j’avais été calculateur et agressif. Je ne faisais pas de compromis dans les conflits. Mais après avoir pratiqué le Falun Gong, le Maître a dit que les pratiquants devaient être de bonnes personnes et devenir des personnes encore meilleures. J’ai commencé à penser du point de vue des autres et me suis imposé de ne pas riposter quand j’étais attaqué, ou de ne pas répondre quand j’étais insulté. J’ai commencé à apprendre comment regarder en moi-même et à penser à ce que j’avais fait à mes proches dans le passé. Je me suis agenouillé devant mes parents et me suis excusé des choses que j’avais faites et des mauvaises pensées que j’avais eues à leur sujet et je leur ai sincèrement demandé de me pardonner. »

Su Cheng a senti qu’il devait donner de son temps pour aider davantage d’étudiants et de membres du campus à entrer en contact avec le Falun Gong. Il est devenu président du Club de Falun Dafa et a organisé une série d’activités sur le campus pour présenter la pratique, y compris la projection des conférences vidéo de Maître Li Hongzhi, enseigner les exercices et différentes performances et activités culturelles. Les résultats ont été très bons et le club est passé d’une poignée à une trentaine de membres.

Les membres du club de Falun Dafa de l’université Sun Yat-sen méditent sur la plage de Sizihwan à Kaohsiung.

Changer fondamentalement

Après avoir cultivé dans le Falun Dafa pendant trois ans, Su Cheng a traversé un test majeur qui a renforcé sa compréhension de l’importance de croire fermement dans le Maître et le Fa. « J’ai soudain découvert que toutes les compétences organisationnelles et de leadership que j’avais accumulées au fil des ans avaient toutes disparu. Mon puissant esprit stratégique d’autrefois n’était plus capable que de tâches subalternes. »

En réfléchissant attentivement à cette mentalité au cours de ces quelques années. Su Cheng a eu des sueurs froides. « Depuis mon enfance, je croyais que l’homme pouvait conquérir le Ciel. Quand une réponse simple était nécessaire, je pouvais calculer plus d’une dizaine de réponses possibles dans ma tête.

« Quand j’étais étudiant au lycée, j’ai utilisé mes relations familiales et mes capacités pour emmener mon jeune frère à l’étranger avec des documents d’embarquement insuffisants.

« J’ai pris conscience que lors des trois années passées, j’avais incorporé ces capacités, habitudes, et théories organisationnelles que j’utilisais fièrement dans la société, dans ma cultivation et ma pratique. J’utilisais les méthodes de gens ordinaires et je calculais ce qui pouvait résulter de certaines activités. Mais Dafa est pur, et les choses ne doivent pas être faites avec des intentions, et certainement pas pour prouver quelque chose à quelqu’un. »

Un mois plus tard, ses capacités étaient revenues.

Le Maître dit dans la Première Leçon du Zhuan Falun :

« Je vais vous dire une vérité : tout le processus de cultivation et de pratique d’une personne consiste à abandonner sans cesse ses attachements humains. »

Su Cheng a senti que cette phrase du Fa se réfère directement à l’essence et au cœur de la cultivation, et révèle un secret céleste. Après trente jours d’introspection, Su Cheng a senti qu’il avait été profondément nettoyé par la compassion du Maître, et était devenu comme une nouvelle personne. Il se sentait complètement renaître.

« La famille et les amis qui ont été avec moi depuis ma jeunesse sont heureux de voir que j’ai une direction dans ma vie. Je sais ce que je veux faire, je suis devenu plus honnête et aimable, et je comprends comment être prévenant.

« Quelqu’un m’a un jour demandé si le Falun Gong était bon et un de mes camarades de classe a tout de suite répondu : “Le Falun Dafa est bon. Regardez par quel grand changement Su Cheng est passé.”

« Les collègues ont dit que je les rendais heureux. Certains m’ont demandé comment je peux vivre de façon si détendue et être si calme en gérant tant de choses. C’est parce que je sais que le Maître m’a donné le meilleur de tout, et tout ce que je peux faire [pour montrer ma gratitude] est de pratiquer et cultiver avec détermination en suivant les principes de Dafa quand je rencontre des épreuves. »

Dans un monde aussi compliqué, ce n’est vraiment pas une chose simple que de garder sa gentillesse et de s’en tenir à la moralité. « Quand j’étais au lycée, un responsable m’a un jour demandé ce que j’aspirais à faire en grandissant. Je me souviens très clairement lui avoir dit que je voulais aider plus de gens. Après avoir obtenu le Fa, j’ai mieux compris pourquoi j'avais répondu de cette façon. Parce que seul Dafa peut vraiment aider les gens à résoudre tous les problèmes rencontrés dans leur vie. »

Traduit de l'anglais