(Minghui.org) L'article « Abandonner la conception d'être persécuté » publié le 5 janvier 2020 sur Minghui.org, souligne quel devrait être l'état d'esprit des pratiquants face à des épreuves – se servir des enseignements de Dafa et non pas des notions humaines pour guider nos pensées et nos actions donnera des résultats différents.
L'article dit : « Quand certains pratiquants de Falun Dafa rencontrent de l'inconfort physique ou d'autres obstacles et revers, ils attribuent immédiatement cela à la persécution des forces anciennes. Mais cette pensée est-elle correcte ? Il se pourrait que l'inconfort que nous éprouvons soit dû à Maître Li, le fondateur du Falun Dafa, ajustant notre corps ou soit une manifestation de la progression de la puissance de notre Gong. Quand les choses ne vont pas comme nous nous y attendons, cela pourrait être un indice du Maître de ne pas faire les choses de cette façon. Bien sûr, nous ne pouvons pas exclure la possibilité d'une interférence des forces anciennes... »
Le Maître nous a dit :
« Nous disons que le bien ou le mal surgit d’une seule pensée, une différence dans la pensée provoque un résultat différent. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Si une personne ne se sent pas bien et croit qu'elle est malade, alors elle sera effectivement malade. Cependant, si nous prenons chaque test et difficulté comme une chance pour nous élever et que nous croyons vraiment sans crainte dans le Maître, alors les conséquences pourraient être différentes.
Mes expériences personnelles
Pendant mes années de cultivation dans Dafa, j'ai réalisé que les enseignements du Maître peuvent me guider véritablement dans les épreuves.
J'ai été arrêté de nombreuses fois, mais je n'ai jamais accepté la persécution. Chaque fois que j'étais incarcéré, je faisais ce que le Maître nous disait de faire :
« C’est parce qu’elle avait atteint ce point dans son xiulian, étant réellement parvenu à cet état - une fois arrêtée je n’ai jamais pensé rentrer, arrivée ici je venais tout simplement ici pour valider la Loi, alors la perversité a pris peur. » (« Enseignement de la Loi et explication de la Loi lors de la Conférence de Loi du New York Métropolitain », Enseignement de Fa dans les conférences III)
« En aucune circonstance on ne doit coopérer aux exigences, ni aux ordres, ni aux instigations de la perversité. Si tout le monde agit ainsi, l’environnement ne sera plus le même. » (« La pensée droite des disciples de Dafa est puissante », Points essentiels pour avancer avec diligence II)
En me rappelant les enseignements du Maître, je voyais les prisons et les centres de détention comme de nouveaux endroits où je devais continuer à clarifier les faits sur Dafa aux gens que je rencontrais, les prisonniers comme les agents de police, parce qu'ils devaient également être sauvés.
J'ai refusé de suivre les règles pour les prisonniers et je suis resté ferme dans ma foi, sans aucune crainte. Par conséquent, j'étais toujours libre de faire les exercices et de parler des faits concernant Dafa aux prisonniers et aux gardes. Ma persévérance a aussi aidé beaucoup de gardes à comprendre que Dafa était bien. Quelques gardes m'ont même demandé d'apprendre les exercices aux détenus et de leur présenter les enseignements de Dafa.
Avec mon aide, les prisonniers fauteurs de troubles ont commencé à mieux se comporter, puis les gardes m'ont demandé de parler des principes de Dafa aux prisonniers. Pendant que j'étais incarcéré, j'ai eu l'occasion d'aider plus d'une centaine de personnes à démissionner du Parti communiste chinois et de ses organisations.
La première fois que j'ai été emprisonné, le garde en chef m'a dit les règles de la prison et que je devais promettre d'y obéir. J'ai répondu que je ne ferais aucune promesse, parce que je n'avais pas commis de crime et que j'étais emprisonné illégalement.
Je lui ai dit que tous les pratiquants de Dafa suivent le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance pour être de bonnes personnes. Quand il m'a demandé pourquoi j'étais ici, je lui ai dit que j'étais là pour montrer aux gens l'intégrité de Dafa et leur clarifier les faits sur Dafa pour les sauver. Il a demandé comment je pouvais faire ça et je lui ai répondu que je le montrerais à travers mes actions. Puis je lui ai parlé encore plus de Dafa. Depuis lors, ce garde m'a fait confiance et il est souvent venu pour me parler lorsqu'il avait des problèmes.
Quand ma femme est venue me rendre visite en prison et m'a dit qu'elle m'avait envoyé la nouvelle conférence du Maître « À propos de Dafa ». Je lui ai dit que je l'avais déjà reçue par la poste. Elle était étonnée que je l'aie reçue si vite. Dans le passé, cela prenait au moins un mois pour qu'une lettre me parvienne depuis la maison, mais cette fois cela a pris moins d'une semaine. Quand le garde en chef m'avait apporté sa lettre, il avait souri et avait dit : « Votre femme est très gentille avec vous ! »
Avant, j'étais ennuyé par les prisonniers qui devaient me surveiller. Ils se relayaient pour me surveiller de près : ainsi je ne pouvais avoir de conversation avec personne. Puis j'ai ajusté mon état d'esprit et je les ai traités comme des gens qui devaient être sauvés. Je leur ai parlé chaque fois que j'en avais l'occasion pour qu'ils puissent comprendre ce qu'était le Falun Dafa et que le « bien est récompensé, mais le mal est puni. »
En même temps, je ne me suis pas attardé sur leur comportement, car ils ne faisaient que leur travail. Après un certain temps, ils ont arrêté de me suivre et j'étais libre de faire ce que je voulais. L'un d'eux a trouvé un pinceau de calligraphie et de l'encre pour moi et un garde m'a apporté du papier à écrire et des enseignements du Maître. Je m'en suis servi pour copier les enseignements du Maître chaque fois que j'avais le temps.
Quand je me suis vraiment considéré comme un pratiquant authentique de Dafa et que j'ai abandonné toutes sortes d'attachements humains, le Maître m'a aidé.
Le Maître a dit :
« Comme la cultivation dépend de soi-même et que le gong dépend du maître, nous ne faisons pas le rituel de guanding. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Je comprends que nous devrions constamment cultiver nos états d'esprit pour éliminer nos attachements. Nous devons avoir une foi solide dans le Maître et Dafa. Tant que nous faisons ce que le Maître nous demande de faire, que nous le fassions bien ou non, le Maître nous aidera si nous nous considérons comme d'authentiques pratiquants de Dafa. Nous ne faisons peut-être pas toujours un bon travail les premières fois, mais nous pouvons nous améliorer si nous faisons des efforts.
Le Maître a dit :
« Bien sûr, il y a des gens qui ne veulent pas cultiver et pratiquer, jusqu’à présent ils n’ont toujours pas compris de quoi il s’agit ; nous ne pouvons pas nous occuper d’eux, nous nous occupons seulement des gens qui font réellement la cultivation et la pratique. » (Troisième Leçon, Zhuan Falun)
« Évidemment, si nous voulons perdre les multiples désirs d’une personne ordinaire et atteindre le critère d’un vrai pratiquant, ce n’est pas facile d’y parvenir d’un coup, on doit le faire petit à petit. Mais si vous m’entendez dire cela, vous pouvez penser : “Le Maître a dit qu’on peut le faire petit à petit, alors je vais prendre mon temps.” Ça ne va pas du tout ! Vous devez être d’une stricte exigence envers vous-même, cependant nous vous permettons de vous élever graduellement. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
Il est crucial de nous considérer comme des pratiquants. Si nous pouvons chercher à l'intérieur la racine des causes des problèmes que nous rencontrons, le Maître prendra soin de nous et prendra les meilleures dispositions pour nous.
Traduit de l'anglais