Falun Dafa Minghui.org www.minghui.org IMPRIMER

Aider - en pleine épidémie de coronavirus - mes collègues à démissionner du PCC

10 mars 2020 |   Écrit par un pratiquant de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) Du fait de l'épidémie de coronavirus, l'endroit où je travaille a reporté la date de retour au travail du personnel après les congés du Nouvel An chinois. Au début, j'en étais content, pensant que j'aurais plus de temps pour faire le travail de clarification de la vérité. Mais je me suis vite rendu compte qu'en raison de la fermeture de notre zone résidentielle, il m'était difficile de sortir tous les jours, et je ne pouvais plus rejoindre le groupe pour l'étude de Fa.

Cela fait moins de deux ans que j'assiste à l'étude de Fa en groupe, et je me suis senti plutôt isolé, à tout à coup ne plus être en mesure de voir les compagnons de cultivation. Je me sentais un peu perdu et je ne savais pas quoi faire.

Plus tard, j'ai lu des articles de partage de pratiquants inspirants sur le site Web Minghui.org, sur la façon dont ils avaient continué à expliquer les faits et à sauver les gens pendant l'épidémie de coronavirus.

À partir de là, j'ai su quoi faire et j'ai commencé à recueillir des histoires publiées dans l'Hebdomadaire Minghui sur la manière dont les gens ont évité un préjudice et le danger face aux catastrophes en apprenant la vérité et en gardant la pensée droite.

J'ai pensé que je pouvais distribuer de tels documents dans la rue, mais très vite je me suis rendu compte que mon idée n'était pas réaliste, car il y avait très peu de gens dehors, même dans les épiceries et les supermarchés. Les gens ont trop peur pour sortir et même si quelques personnes s'aventurent pour aller chercher les provisions essentielles, ils se tiennent à distance les uns des autres par peur de l'infection. J'avais toujours une petite crainte, vu le nombre croissant de voitures de police et de personnes portant des brassards rouges.

Un bon départ

Plus tard, mon lieu de travail nous a dit d'aller travailler par roulement. Ce n'était cependant pas une journée type de travail, car tout ce que nous devions faire pendant nos heures de travail était de servir d'agents de sécurité amateurs pour assurer la sécurité de notre bureau.

Le jour où j'étais de service, j'ai lu de nombreux articles sur le site Minghui.org et j'ai imprimé quelques articles intéressants pour clarifier la vérité.

Ensuite, j'ai téléphoné à un collègue avec qui je m'entendais très bien et je lui ai demandé s'il avait envie de venir à mon bureau. Mais il ne pouvait pas le faire, car sa zone résidentielle était complètement bouclée, à cause d'un cas confirmé de coronavirus.

Je me sentais plutôt frustré et je me reprochais d'avoir manqué de nombreuses occasions dans le passé de lui expliquer les faits par peur.

Précisément à ce moment-là, quelqu'un a frappé à la porte et un ancien collègue est entré. Il avait été transféré dans une autre unité de travail, mais nous partagions encore le même immeuble de bureaux. Il m'a dit qu'il venait de terminer une réunion et qu'il était venu dire bonjour. Nous avons un peu bavardé et ensuite il est parti.

Soudain, une idée m'est venue à l'esprit : je devrais l'aider à démissionner du PCC. Le Maître a dû me l'envoyer.

J'ai rapidement clarifié ma ligne de pensée quant à la façon de procéder de manière appropriée, puis j'ai commencé à émettre la pensée droite.

Dix minutes plus tard, je lui ai téléphoné et je l'ai invité à mon bureau. J'ai commencé par raconter la prophétie sur l'épidémie de Liu Bowen pendant la dynastie des Ming. Ensuite, nous avons parlé de la façon dont le gouvernement chinois gère la situation et de la dissimulation des informations.

Comme il croyait les rapports des médias contrôlés par l'État, je n'ai pas argumenté avec lui, mais j'ai essayé de trouver un terrain d'entente afin de continuer notre conversation, par exemple : quelle que soit l'avancée de la technologie, l'humanité est plutôt faible et impuissante face aux catastrophes ; le peuple chinois a toujours cru au divin depuis les temps anciens et a eu tendance à demander l'aide et la protection des êtres divins lorsqu'il était confronté à des catastrophes et des dangers ; etc.

Petit à petit, je l'ai amené à croire qu'il y a d'autres dimensions et qu'il y a des êtres divins, trois pieds au-dessus de notre tête, et que chaque pensée que nous émettons est connue du Ciel et de la Terre, pour qu'il puisse abandonner l'athéisme.

J'ai continué à émettre la pensée droite pendant que nous parlions et j'ai demandé au Maître de me renforcer.

Il était un peu hésitant au début, quand je l'ai encouragé à démissionner des organisations du PCC, mais il a accepté avec joie de le faire à la fin.

Je ne lui ai pas parlé directement du Falun Gong à cette occasion, car notre lieu de travail est une agence gouvernementale, mais je lui ai clarifié la vérité par la suite et je lui ai envoyé des documents explicatifs des faits à titre de suivi.

Cette rencontre a renforcé ma confiance et m'a débarrassé de la crainte que j'avais auparavant et qui m'empêchait de clarifier la vérité à mes collègues.

Comme les gens ont une grande peur du coronavirus et se sentent agités, ils sont devenus moins préoccupés par la gloire et le statut qu'auparavant, et sont moins maladroits dans leur comportement. Ils jouissaient autrefois d'une vie très confortable, mais ils ont maintenant le sentiment que rien ne peut leur offrir la sécurité.

Cela nous offre une très bonne occasion d'expliquer les faits. Tout le monde a peur d'être infecté par le virus, et quand vous leur dites qu'il y a un moyen de se protéger, ils sont tous disposés à écouter.

Les jours suivants, je suis allé au travail tous les jours et j'ai encouragé ceux avec qui je m'entendais bien à démissionner des organisations du PCC. Ils l'ont tous fait de leur plein gré.

La compassion change tout

J'ai toujours eu des ennuis avec une certaine collègue de travail dans le passé, et pendant longtemps nous ne nous sommes pas parlé. Elle a souvent dit du mal de moi dans mon dos, et certains collègues, qui croyaient ce qu'elle disait, m'ont aussi tenu à l'écart. Je me suis senti déprimé pendant un certain temps et j'ai même voulu quitter mon emploi.

Plus tard, avec l'aide des compagnons de cultivation, j'ai surmonté l'obstacle et j'ai fait un effort pour changer la situation en me changeant moi-même d'abord. J'ai changé le ton de ma voix et j'ai développé plus de compassion envers les autres. J'ai progressivement pu m'entendre avec tout le monde, sauf elle. Même si nous n'avions plus autant de conflits, notre relation est restée froide, jusqu'au jour où, il y a quelques années, j'ai passé près de deux heures à la persuader d'abandonner l'idée de se battre avec une autre collègue.

Depuis, elle est devenue plus amicale envers moi, mais je me méfie encore un peu d'elle en raison des griefs accumulés du passé.

Je me demande parfois quel genre de destin nous avons eu qui nous a réuni en tant que collègues pendant près de vingt ans, et pendant toutes ces années nous avons toujours été assez froids l'un envers l'autre, comme si nous ne pouvions pas supporter la vue de l'autre. Si je n'avais pas pratiqué le Falun Gong, je ne lui aurais peut-être plus jamais parlé.

Le soir avant de me décider à lui expliquer les faits, j'ai émis la pensée droite afin d'éliminer tous les facteurs pervers derrière elle.

Je me suis néanmoins senti de nouveau hésitant le lendemain, après m'être levé, et j'ai continué à penser à la façon dont elle s'était comportée pendant toutes ces années. C'est une personne très jalouse, très attachée à la célébrité et au gain personnel, et personne n'ose se disputer avec elle. Est-ce qu'elle m'écouterait ? Est-ce qu'elle me dénoncerait ?

J'en avais l'esprit perturbé et j'ai commencé à douter que cela vaille la peine de parler avec quelqu'un comme elle...

Je n'arrivais pas à me décider. Quand j'ai regardé le portrait du Maître, j'ai eu envie de pleurer et j'ai eu honte en même temps. À la fin, j'ai décidé d'aller lui expliquer les faits.

Cependant, je me sentais encore un peu mal à l'aise en chemin et j'avais l'impression que j'allais simplement achever une tâche.

J'ai réalisé que j'avais toujours un certain ressentiment et des griefs envers elle. J'ai donc mis mes écouteurs afin d'écouter les chansons de Dafa, ce que je fais souvent pour m'inspirer à davantage de compassion.

En écoutant, j'ai réfléchi à mon expérience de vie, d'avoir été une âme perdue qui a fait de nombreuses mauvaises choses, à devenir un disciple de Dafa ; de se sentir seul et impuissant à la suite de la persécution, à m'élever moi-même dans le Fa après avoir rejoint l'étude de Fa en groupe grâce à l'arrangement du Maître. Je ne pourrai jamais rembourser ce que Dafa m'a donné ! Comment donc, pouvais-je encore nourrir un tel ressentiment humain ? De quoi pouvais-je avoir encore peur ? J'ai Dafa et le Maître à mes côtés ! Pendant ces réflexions, les larmes me brouillaient les yeux et je me suis senti beaucoup plus énergique.

Quand je suis arrivé au travail, la collègue était occupée par quelque chose, je me suis donc assis et j'ai émis la pensée droite. Ensuite, j'ai entendu qu'elle me parlait. Je l'ai donc invitée à discuter avec moi, ce qui a duré près de deux heures.

Elle a d'abord beaucoup parlé de la crise du coronavirus en Chine et partout dans le monde. J'ai continué à émettre la pensée droite pendant qu'elle parlait. La conversation a progressivement commencé à aborder le sujet de la foi. Elle m'a dit qu'elle croyait aux dieux et qu'elle pouvait sentir leur existence. Elle m'a dit que les dieux s'étaient arrangés pour que je l'aide dans les difficultés et les tribulations et que c'était ma responsabilité de le faire. J'ai été très surpris de l'entendre dire cela et j'ai eu l'impression que c'était le Maître qui me parlait par sa bouche.

Par la suite, tout est devenu facile. Je lui ai parlé des prédictions concernant ce qui se passe de nos jours. Elle était entièrement d'accord avec ce que je lui disais. Ensuite, je l'ai encouragée à démissionner des organisations du PCC. Au début elle était un peu hésitante, mais à la fin, elle a accepté de démissionner. Au moment où nous avons terminé notre conversation, il était presque temps de rentrer chez nous. Nous nous sommes souhaité le meilleur en sortant du bâtiment, comme une paire de vrais amis.

Je me sentais très léger en rentrant chez moi. Je n'arrêtais pas de dire merci au Maître de m'avoir donné cette occasion d'abandonner mes attachements à l'égoïsme et au ressentiment, et de m'élever dans le Fa. Des larmes de gratitude coulaient sur mon visage.

En me tempérant dernièrement, j'ai réalisé que nous devons saisir toutes les occasions de bien agir pour sauver les gens, et qu'une occasion, une fois manquée, ne reviendra plus jamais.

L'actuel coronavirus est aussi venu comme un avertissement, qui nous dit que si nous ne sommes toujours pas diligents dans notre xiulian, nous n'aurons peut-être plus d'occasions.

Tout ceci n'est que ma compréhension personnelle à ce niveau. Veuillez avoir la bonté de m'indiquer ce qui est inapproprié dans ce partage.

Traduit de l'anglais