(Minghui.org) De nombreux Chinois ont grandi au sein de la culture du Parti communiste chinois (PCC). On en est si profondément imprégnés qu'il nous est souvent difficile de réaliser sa présence dans nos pensées et nos actions.
J’ai découvert que cette culture du Parti se manifeste souvent lorsque nous portons inconsciemment des jugements de valeur basés sur les normes biaisées du Parti.
Je n’avais pas dans le passé une compréhension claire de comment le PCC fourvoie les gens et je n’arrivais pas non plus à reconnaître l’influence de la culture du Parti en moi-même. Par conséquent, j’ai souvent utilisé les critères moraux dégénérés de la culture du Parti pour considérer les questions liées à ma propre cultivation.
Un jour alors que j’étudiais le Fa, j’ai lu ce paragraphe :
« Même les badauds ont trouvé cela bizarre : “Quoi, cette femme âgée ne réclame pas d’argent, elle doit exiger de l’argent !” Pour les gens actuels, les critères moraux se sont déformés. Il est vrai que le chauffeur conduisait trop vite, mais a-t-il heurté la passante exprès ? » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J’en suis soudain venu à voir comment la pensée déformée de la culture du PCC avait installé en moi un mécanisme et poussée à développer certaines conceptions dégénérées.
Selon la culture traditionnelle, si d’autres me font du mal, cela voudrait dire que je suis simplement en train de rembourser une dette karmique que je devais à l’autre partie. Je devrais être heureuse d’avoir payé la dette au lieu d’éprouver du ressentiment.
Cependant, le PCC a détruit la moralité qui nous vient de la culture traditionnelle. Sous son influence, les gens ont cessé de croire au karma. De nos jours, la première réaction des gens lorsqu’ils sont lésés est de comploter pour démolir l’autre partie, sans chercher à savoir si elle leur a ou non causé du tort intentionnellement.
Selon ces valeurs tordues, si quelqu’un est heurté par une voiture, il doit se plaindre et blâmer l’autre partie – ce qui s’écarte déjà des valeurs morales traditionnelles. De plus, ce quelqu’un pourrait également penser qu’il pourrait utiliser cette opportunité pour obtenir un gros dédommagement du chauffeur qui l’a renversé. Cela s’écarte encore plus de la moralité traditionnelle.
En tant que pratiquants, nos critères devraient être plus élevés que ceux des personnes ordinaires. Nous devrions utiliser les critères de Dafa. Quand nous faisons face à des situations comme celle-là, nous devrions non seulement nous abstenir de blâmer l'autre personne, mais également la remercier pour cette opportunité d’éliminer le karma et d’élever notre niveau.
Nous devrions également leur clarifier la vérité concernant Dafa et les sauver.
Reflets de la culture du Parti parmi les pratiquants
Outre remarquer la culture du Parti en moi-même, j’en vois aussi des traces chez beaucoup de pratiquants.
Il y a quelques années, une compagne de cultivation a organisé un groupe de pratiquants pour distribuer des documents de Dafa dans une autre ville. En raison des lacunes dans la cultivation de cette pratiquante, certains membres du groupe ont été arrêtés. Beaucoup de pratiquants ont blâmé l’organisatrice. Plus tard, avec la protection du Maître et la coopération des compagnons de cultivation, les pratiquants arrêtés ont été libérés.
Cependant, certains pratiquants ont décidé de ne plus travailler avec l’organisatrice.
Au départ, certains pratiquants avaient déjà des pensées négatives à son égard. Maintenant, avec cet incident, ils semblaient avoir trouvé une excuse pour leur laisser libre cours ; ils se sont plaints de son comportement à d'autres derrière son dos, causant des perturbations dans l'environnement de cultivation local.
Si nous y réfléchissons, si l’organisatrice savait que certains pratiquants allaient être arrêtés, aurait-elle décidé de les faire sortir ? N’a-t-elle pas fait cela parce qu’elle voulait sauver des êtres ? Tout comme ce chauffeur qu’a mentionné le Maître, aurait-il heurté quelqu’un exprès ? Quand nous tenons cette pratiquante pour responsable des arrestations, n’agissons-nous pas juste comme des gens ordinaires ?
Certains pratiquants ont même été contrariés et ont affirmé qu’ils ne travailleraient plus jamais avec elle. N’est-ce pas une façon de penser déviée? En tant que pratiquants, quand nous faisons face aux problèmes, nous devrions toujours chercher à l’intérieur et ne pas aller aux extrêmes.
J'ai également remarqué que certains pratiquants n'ouvraient pas leur cœur les uns avec les autres. Ils se plaignaient toujours des autres dans leur dos. Ce mode de fonctionnement de type PCC nous empêche de former un seul corps et de sauver les êtres.
J’ai souvent vu une situation comme celle-ci : deux pratiquantes avaient un différend entre elles. L’une d’elles semblait s’être contrôlée sur le moment. Cependant, plus tard, elle a dit aux autres : « Si je n’avais pas été une pratiquante, je ne l’aurais pas laissée s’en tirer aussi facilement. »
Elle pensait qu’elle avait atteint le critère et passé le test. Mais était-ce réellement le cas ?
Le Maître a dit :
« C'est lui qui a raison
C'est moi qui ai tort »
(« Qui a raison, qui a tort », Hong Yin III)
Le mode de pensée dévié en moi-même
J’ai toujours pensé que je faisais bien concernant le respect du Maître et du Fa. Ceci parce que je prenais toujours grand soin de toute chose en lien avec Dafa, et n’égarais jamais de documents clarifiant la vérité tels que l'Hebdomadaire Minghui.
Une fois, la police a fait irruption là où nous étions en train d’étudier le Fa et a emporté les livres de Dafa de tout le monde. Mais j'ai pu sauver le mien. Je pensais que c'était parce que j'avais bien fait sur la question de respecter le Maître et le Fa. Cependant, il y a quelques jours, alors que j'étudiais le Fa, j'ai réalisé que mon soi-disant respect n'était que superficiel.
Le Maître a dit :
« Beaucoup d’entre nous pensent comme ça : “Je me prosterne, je brûle de l’encens, je vénère le Bouddha avec un cœur plein de ferveur et ainsi mon gong va augmenter.” Je trouve cela ridicule, une véritable pratique de gong exige de cultiver entièrement par soi-même, vous aurez beau implorer, cela ne sert à rien. Vous n’avez pas besoin de vénérer le Bouddha ni de brûler de l’encens ; si vous cultivez et pratiquez sincèrement selon le critère d’un vrai pratiquant, il sera très content simplement en vous voyant. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J'ai eu l'impression que le Maître parlait de moi.
J’ai réalisé qu’en tant que pratiquant, véritablement « respecter le Maître et le Fa » signifie suivre les exigences de Dafa face aux problèmes, regarder à l’intérieur et se cultiver soi-même. Autrement, aussi dévoué que soit notre comportement, il y a probablement un objectif égoïste caché derrière. C’est, en fait, ne pas respecter le Maître et ne pas respecter le Fa.
C’est uniquement quand nous nous cultivons nous-mêmes dans Dafa et devenons de plus en plus purs, que nous serons capables de nous éveiller au Fa, et de respecter le Maître et le Fa du fond de nos cœurs.
Le mode de pensée dévié inculqué aux Chinois par le PCC est très commun chez les pratiquants de Chine continentale. Le Maître a parlé de cette question à maintes reprises ces dernières années. Si nous étudions le Fa avec ce genre de pensées, nous ne serons pas en mesure de comprendre le Fa et d’élever notre niveau. De même, si nous clarifions la vérité avec cette sorte de pensée, nous ne serons pas efficaces pour convaincre les gens de démissionner du PCC.
La culture du PCC peut se manifester dans tous les différents aspects de nos vies, c’est cela que nous devons rectifier. Ceci est ma compréhension personnelle. Veuillez signaler toute chose inappropriée.
Traduit de l'anglais