(Minghui.org) M. Li Yongxin a été condamné à quatre ans de prison pour ne pas avoir renoncé à sa croyance dans le Falun Gong.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique de méditation qui améliore le bien-être mental et physique. Le Parti communiste chinois persécute cette pratique depuis vingt et un ans et plus.
M. Li, de la ville de Linyi, dans la province du Shandong, a été arrêté en août 2019 pour avoir distribué des dépliants sur le Falun Gong. Il a été jugé par le tribunal du district de Lanshan le 9 janvier 2020 et condamné à quatre ans de prison pour avoir « sapé l'application de la loi avec une organisation sectaire », un prétexte utilisé par le système judiciaire chinois pour piéger et emprisonner les pratiquants de Falun Gong.
M. Li n'est pas la seule personne visée pour sa pratique de Falun Gong dans sa famille. Son jeune frère a été condamné à trois ans de travaux forcés en 2001. Il a été condamné à dix ans en 2002 et leur mère est morte dans l'agonie plus tard dans l'année. Sa femme est morte en 2003 alors qu'elle tentait d'échapper à son arrestation et la police a battu son fils et l'a accusé d'avoir tué sa mère.
Une peine de prison de dix ans
M. Li et sa femme, ses parents et ses frères ont commencé à pratiquer le Falun Gong en 1995. En tant que chauffeur de bus longue distance, il a un jour trouvé une valise laissée par un passager avec plus de 100 000 yuans en espèce à l'intérieur. Il a attendu au terminal du bus que le passager revienne pour chercher sa valise. Le passager a offert à M. Li une récompense en espèces, mais il a refusé. Cela s'est produit à plusieurs reprises. Comme il était rare en Chine que les gens rendent des objets perdus, en particulier de l'argent liquide, à leurs propriétaires, beaucoup de ses collègues ont été impressionnés par la façon dont la pratique du Falun Gong l'a inspiré à maintenir une haute moralité.
En janvier 2000, après le début de la persécution, M. Li et sa famille se sont rendus à Pékin pour adresser une pétition au gouvernement central. Sur la place Tiananmen, la police a battu M. Li et a arrêté toute sa famille. Ils ont été ramenés à Linyi et détenus pendant plus d'un mois.
Depuis lors, les autorités ont fréquemment harcelé et surveillé M. Li et sa femme. Ils ont été contraints de quitter leur domicile pour éviter de nouvelles persécutions.
M. Li a été à nouveau arrêté en 2002. Il a été torturé sur un « Banc de tigre » et pendu par les poignets. Il a ensuite été condamné à dix ans de prison dans la première prison du Shandong.
Illustration de torture : le banc du tigre
Le jeune frère condamné aux travaux forcés, la mère meurt de chagrin
En janvier 2000, la police locale a arrêté le frère cadet de M. Li alors qu'il parlait du Falun Gong et de la persécution. Ils l'ont battu sauvagement et lui ont rasé la tête pour l'humilier. La police l'a frappé avec une pelle jusqu'à ce qu'elle se brise.
Il a été interrogé et torturé au Département de police du district de Hedong. Les policiers lui ont brûlé les ongles des doigts et des orteils. La police lui a extorqué 10 000 yuans avant de le laisser rentrer chez lui.
Le plus jeune M. Li a été arrêté à un autre moment en juillet 2001, lorsqu'il a parlé à des gens de la persécution. La police lui a infligé trois ans de travaux forcés et une amende de 4500 yuans.
La police a également tenté d'arrêter M. Li. Bien qu'il se soit échappé cette fois-là, il a été arrêté des mois plus tard et condamné à une lourde peine de prison.
La mère de M. Li a énormément souffert du sort de ses fils. La famille a également rencontré des difficultés financières en raison des fréquentes mises à sac de leur domicile et des amendes infligées. Elle était inquiète et en colère. Elle est décédée en janvier 2002 et n'a pas pu voir ses fils une dernière fois.
L'épouse de M. Li, Mme Zhou Xiangmei, a été arrêtée en 2000 parce qu'elle refusait d'abandonner le Falun Gong. Elle a été torturée dans un centre de lavage de cerveau de la ville de Linyi, puis transférée dans un hôpital psychiatrique de la ville de Jining pour y subir des tortures plus intenses. Les autorités ont également suspendu son salaire.
Mme Zhou a été obligée de s'enfuir de chez elle, en juillet 2002, lorsqu'elle a réalisé que la police la recherchait. Son fils, un étudiant, a dû vivre avec sa tante.
Cependant, lorsque Mme Zhou est allée voir son fils un an plus tard, le 19 juin 2003, la police a encerclé l'endroit et a tenté de l'arrêter.
Mme Zhou a refusé d'ouvrir la porte et a attendu jusqu'à minuit, après que les policiers se sont endormis dans leur voiture, laquelle bloquait la sortie de l'appartement. Elle a tenté de s'échapper par la fenêtre du 6e étage en utilisant une corde nouée à partir de draps déchirés. La corde s'est détachée lorsqu'elle est descendue et elle est tombée sur le balcon du premier étage. Elle est morte des suites de l'impact, à l'âge de 47 ans. La police a immédiatement réclamé son corps et l'a incinéré.
Après la mort tragique de Mme Zhou, la police a tenté d'accuser son fils, M. Li Ning, de sa mort. Ils ont interrogé et menacé le jeune homme au poste de police de Chezhan. Ils ont également falsifié la déposition affirmant que le fils avait lâché la corde et tué sa propre mère. Ils l'ont battu et lui ont cassé le nez et les lèvres.
La santé du fils s'est détériorée et il a emménagé chez son grand-père, qui avait plus de 70 ans. Le grand-père, après avoir perdu sa femme et sa belle-fille et ayant ses deux fils incarcérés, tenait souvent son petit-fils dans ses bras et pleurait amèrement. Il a dû prendre un emploi de concierge pour payer les factures. Il a demandé aux autorités de faire preuve d'indulgence et de libérer ses fils plus tôt, mais il n'a pas pu obtenir d'aide.
Bien que M. Li Ning ait obtenu son diplôme universitaire, il n'a pas pu trouver d'emploi rémunéré et a dû faire des petits boulots à cause de la persécution de ses parents.
Persécuté à mort : la pratiquante Mme Zhou Xiangmei de Linqin, dans la Shandong
(Un autre article connexe est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l'anglais