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Éliminer la persécution avec rationalité

16 mai 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai eu une enfance insouciante, ce qui m'a permis d'être joyeuse, active et extravertie. J'aimais l'art, la musique et les sports. Ma mère est soudainement décédée quand j'avais 16 ans, ce qui m'a causé une profonde tristesse. J'ai grandi et je suis devenue introvertie. À la maison, je travaillais fort et j'assumais toutes les tâches ménagères. Mon père était tout le temps de mauvaise humeur et ne cessait de me donner du fil à retordre. Par conséquent, j'étais fatiguée et désespérée.

Après mon mariage, je manquais de confiance en moi. En seulement quelques années, ma santé a décliné et j'ai reçu un diagnostic de maladie cardiaque, d'arthrite et j'avais une douleur au cou. Je ne m'occupais pas vraiment de ma santé, ce qui fait que je n'ai pas cherché de traitement.

Le Falun Dafa est entré dans ma vie

Un proche m'a donné le livre principal du Falun Dafa – Zhuan Falun – en 1998, que je n'étais pas certaine de pouvoir lire étant donné ma mauvaise santé. Il m'a dit que si j'avais une relation prédestinée avec le Falun Dafa, alors je pourrais le lire. Sinon, il m'a demandé de juste lui rendre le livre.

Quand j'ai lu le Zhuan Falun, je l'ai vraiment aimé. En discutant des principes, le Zhuan Falun était simple à comprendre et les pensées étaient faciles à suivre. Peu après avoir commencé à cultiver, j'ai recouvré la santé et je n'en ai plus fait voir de toutes les couleurs à mon mari. Nous vivions une vie harmonieuse.

Persécutée

Quand la persécution a commencé en 1999, j'ai perdu mon environnement de cultivation et j'ai ressenti de la pression. Deux pratiquants locaux ont été arrêtés, car ils ont refusé d'abandonner leur croyance.

Quand la police est arrivée chez moi, j'étais au travail. Ma belle-mère a été terrifiée. J'ai dit au chef du village : « Je suis responsable de mes propres actions, ne venez pas chez moi faire peur à ma famille. »

En chemin vers mon travail le lendemain, ils m'ont arrêtée et m'ont emmenée au poste de police. Un policier d'âge mûr m'a demandé : « Avez-vous regardé « les “auto-immolations de Tiananmen” ? Qu'en pensez-vous ? » J'ai calmement répondu : « Peut-être que je devrais vous appeler grand frère car vous avez plus d'expérience que moi. Il y a eu beaucoup d'histoires semblables pendant la Révolution culturelle. Ils devaient trouver une excuse pour persécuter les gens, n'est-ce pas ? »

« Peut-être voulez-vous connaître mon histoire », ai-je dit. « Je souffrais de toutes sortes de maladies. J'étais colérique et personne n'osait me contrarier. Je n'ai pas payé d'impôt sur nos produits de la ferme pendant plusieurs années. Quand j'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa, ma santé s'est améliorée, et j'ai aussi commencé à suivre le principe de Dafa Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Je suis allée voir le chef du village et j'ai payé tous mes impôts en suspens des années précédentes. » Le secrétaire du village a hoché sa tête en signe d'approbation.

J'ai continué : « Je vais pratiquer le Falun Dafa jusqu'à la fin des temps – personne ne peut changer cela. » Personne ne m'a embêtée après cela.

Condamnée à la prison et torturée

J'ai été arrêtée en décembre 2009 alors que je clarifiais la vérité au sujet de Dafa aux gens. J'ai été condamnée à trois ans et demi de prison. Pendant ces jours incroyables, le Maître m'a protégée et mise à l'abri. Je n'ai senti aucune douleur quand on m'a choquée avec des matraques électriques et battue.

Un matin, quand je me suis réveillée, j'ai entendu un bruit de l'autre côté du couloir. Une détenue m'a dit que les détenues avaient battu une pratiquante de Falun Dafa toute la nuit. J'ai demandé pourquoi. Elles ont dit que c'était parce qu'elle faisait les exercices de Dafa. J'ai pensé que je devais leur dire qu'elles ne devaient pas persécuter les pratiquants de Falun Dafa à volonté, et que les empêcher de commettre des péchés contre Dafa était un acte de compassion.

Je suis allée voir la détenue la plus méchante et lui ai demandé ce qui s'était passé la nuit d'avant. Avant qu'elle ne puisse répondre, une détenue de l'autre côté du couloir est arrivée, et je lui ai demandé pourquoi il y avait eu un tel grabuge l'autre nuit. Elle m'a dit qu'elles avaient battu la pratiquante de Falun Dafa, et j'ai demandé pourquoi. Elle a dit que c'était parce qu'elle faisait les exercices et qu'elle les dérangeait.

J'ai dit : « Comment peut-elle vous déranger avec ses exercices ? Il n'y a jamais de bruit lorsqu'une personne fait les exercices, mais quand vous la battez, vous nous dérangez toutes ! Devrions-nous vous battre parce que vous avez fait du bruit ? Je vais toutes vous dénoncer. Personne ne peut réduire une peine de prison en battant les autres ! » Elle a eu peur et est partie.

La directrice est arrivée et a demandé ce qui se passait. Je lui ai dit que ces détenues de l'autre côté du couloir avaient battu une pratiquante de Falun Dafa l'autre nuit. Elle a demandé si j'avais vu cela. Je lui ai dit que je ne l'avais pas vu, mais qu'on me l'avait dit. Elle m'a emmenée dans son bureau et m'a montré un placard plein d'appareils de torture. Elle m'a menacée de les utiliser sur moi.

J'ai répondu calmement : « Pourquoi voudriez-vous me battre ? Pour vous avoir rapporté la situation de la nuit passée ? Je n'ai violé aucune règle ni aucun règlement. Juste parce que vous avez des appareils de torture ne signifie pas que vous pouvez les utiliser à volonté. Dans ce cas, est-ce que les militaires peuvent sans discernement tuer des gens innocents juste parce qu'ils ont des armes ? » Elle a adouci son ton : « Si vous n'y donnez pas suite, je vous laisserai manger avec votre famille la prochaine fois qu'ils viendront. »

Je lui ai dit que j'allais continuer jusqu'à la fin, que j'aie une visite familiale ou non. Elle m'a dit de me taire et m'a ordonné d'aller au travail. Plusieurs jours plus tard, j'ai appris qu'une garde nommée Lu, qui avait instigué le passage à tabac, avait été démise de ses fonctions.

J'essayais de sauver les gardiennes, mais si elles demandaient que les détenues battent les pratiquantes de Falun Dafa, je les dénonçais. Si elles forçaient les autres à regarder des vidéos diffamant le Falun Dafa, je leur clarifiais la vérité. Avant qu'elles ne fouillent les locaux, j'ai écrit des lettres de clarification de la vérité et les ai mises dans mon journal intime. Peu à peu, les gardiennes n'ont plus ordonné aux détenues de battre les pratiquantes de Falun Dafa ni passé le DVD avec de l'information diffamatoire sur Dafa. Certaines gardiennes ont même secrètement démissionné du PCC et des organisations pour la jeunesse.

Libérée de prison

Après avoir été libérée de prison, j'ai fait à nouveau les trois choses. En travaillant avec d'autres pratiquants, j'ai découvert beaucoup d'attachements, tels que la jalousie, la mentalité de lutter, de se faire valoir, de regarder les autres de haut et ainsi de suite. Je n'arrêtais pas de regarder à l'intérieur, d'exposer mes attachements, d'admettre mes erreurs et étais déterminée à abandonner ces attachements humains.

Après de nombreuses années, j'ai résolu mes conflits avec les autres pratiquants. Ma vie familiale est devenue plus harmonieuse, et mon mari me supporte davantage dans ma pratique du Falun Dafa.

Je vais continuer à cultiver solidement, porter attention à chaque pensée et à m'évaluer selon le principe du Fa, ainsi que bien avancer pendant la dernière étape de mon chemin de cultivation.

Traduit de l'anglais