(Minghui.org) Je suis un pratiquant de Falun Dafa depuis environ trois ans. J'ai entendu parler du Falun Gong pour la première fois à Shanghai où j'ai travaillé pendant cinq ans. Le régime du Parti communiste chinois (PCC) avait tellement peur du Falun Gong, par rapport aux autres sujets dits sensibles, que je me suis dit que cette pratique devait vraiment être puissante. Un ou deux ans après être définitivement rentré en France, j'ai commencé la pratique.
Je voudrais partager sur le livre Comment le spectre du communisme dirige le monde, et de mon expérience en tant que traducteur de ce livre, comme pratiquant et prof.
Je suis enseignant. La majorité de mes collègues au travail sont très à gauche et à chaque fois qu’on parle du communisme, par exemple à la cantine en discutant de l’actualité, je sais trouver les bons arguments en me basant sur ce que j’ai traduit du texte. Souvent, ils pensent avoir de bons arguments, « la Chine n’est pas vraiment communiste »,ou bien, « le Manifeste du Parti communiste qui appelle à la violence est dépassé et plus personne ne le lit, le capitalisme c’est pareil ou pire », etc. Mais en réalité, par rapport au temps que j’ai passé sur ces textes, ils ne connaissent pas grand-chose du communisme, et j’ai beaucoup plus d’arguments qu’eux. Je cite des détails ou des exemples que j’y ai trouvés et ils sont souvent bouche bée ; quelqu’un m’a même déjà dit un jour, mais comment tu sais toutes ces choses-là ? Les autres profs non communistes ou socialistes ou moins impliqués en politique en sont témoins, et ils peuvent aussi être clarifiés, car tous ne sont pas solidaires de l’extrême gauche, loin de là, mais ils préfèrent se taire pour éviter d’être mal vus.
En plus de cela, chaque fois que je tombe sur des passages importants, je les recopie sur une autre page et j’écris mes impressions et les pistes que j’aimerais explorer dans ma clarification.
Mes collègues savent comment je me positionne par rapport au communisme, surtout depuis qu’avec des pratiquants nous sommes allés dans Ouest de la France pour dénoncer l’installation d’un Institut Confucius à Nantes, mais aussi parce que je propose les exercices de Falun Dafa à mes collègues une fois par semaine. En réalité, je ne rencontre quasiment aucune opposition, hormis un prof communiste drogué avec lequel j’ai eu le tort il y a quelques années de m’associer. Certains collègues m’identifient comme pratiquant, d’autres comme anti-communiste,ou libertarien ou pro-américain, et comme j’enseigne dans des classes franco-américaines, ça justifie à leurs yeux que je tienne un discours un peu décalé, et du coup ça passe. Le fait que les pistes soient brouillées me permet d’avancer sans être trop exposé. La clarification ne passe pas forcément avec tout le monde, car certains collègues ont l’air de m’écouter juste par politesse, mais d’autres sont vivement intéressés et dès qu’ils me croisent me saluent en disant heshi et en levant la main droite.
Notre collègue chinoise, récemment arrivée en France et mariée à un Français est aussi un peu tendue quand je lui parle de la persécution, mais elle est quand même venue une fois à la pratique des exercices en salle des profs après les cours. Elle a dit aux autres qu’elle était contente de découvrir le Falun Dafa, car en Chine c’est interdit, ce qui intrigue beaucoup les autres collègues qui lui posent des questions en retour. Elle est très appréciée par les collègues. Ma prochaine étape est de lui donner les Neuf commentaires sur le Parti communiste en chinois, après le DVD de la Lettre de Masanjia.
Le livre Comment le spectre du communisme dirige le monde m’a aidé à y voir beaucoup plus clair dans le mensonge du monde et ça me permet de montrer certaines réalités aux élèves. Bien sûr, je dois faire attention, car j’ai parfois tendance à me laisser emporter, étant à la base quelqu’un d’assez politique. Ce qui m’a causé quelques difficultés parfois notamment lors de débat sur le féminisme. Mais il n’empêche qu’il faut quand même clarifier, et ne pas trop avoir peur du cadre scolaire, de la hiérarchie ou autre. Il ne faut pas suivre les attentes du Parti qui exige qu’on se taise ou qu’on mente aux jeunes, car la vérité de Dafa est beaucoup plus puissante et nous protège tant que l’on reste droit.
Maintenant j’arrive davantage à comprendre que le but n’est pas de les convaincre de « nous rejoindre ». Mais qu’ils se positionnent sur certaines choses, aller vers la bonté réelle et se positionner sur le totalitarisme communiste. J’ai travaillé un texte du prix Nobel de littérature 2018, qui écrit sur Tchernobyl et dénonce le communisme, et ça passe bien, j’ai même une élève bulgare qui a fait un exposé sur les ravages du communisme dans son pays et qui a été applaudie ; il y a aussi des élèves qui reviennent en cours me montrer les tracts des Jeunesses communistes qu’on leur a distribués devant le lycée, certains me disent qu’il y a beaucoup de jeunes qui soutiennent le communisme et qu’ils sont inconscients.
Le Maître nous dit dans « Rationalité » : « Vous n’êtes pas venus pour changer l’histoire... » et parfois j’ai tendance à oublier ça et j’ai l’impression de m'être laissé entraîner par les émotions : dans ce genre de situation ça ne marche jamais, et pourtant il m’arrive encore de me laisser emporter. Maintenant, et surtout depuis ce Jingwen, je suis plus clair. Nous sommes baignés dans un monde dans lequel il n’y a plus grand-chose à sauver, et je ne dois pas me battre contre les mauvais éléments, je ne dois pas trop m’attacher à la société occidentale, française, américaine, etc. Ce que je dois sauver ce sont les gens et pas tant la société. En plus, si je m’attache trop aux éléments négatifs, c’est vite déprimant et on se sent impuissant. J’essaie juste de faire comprendre aux gens qu’il est nécessaire de revenir à la tradition, ou d’être raisonnables, ou de voir le PCC pour ce qu’il est.
Pour les jeunes que j’ai sous ma responsabilité, la seule façon de faire que j’ai trouvée qui marche, c’est de semer des bonnes choses plutôt que d’attaquer trop frontalement les mauvaises : leur faire comprendre qu’il ne faut pas accuser à la légère, surtout quand on est en groupe, ne pas se laisser aller à la colère, surtout quand elle vient d’un sentiment d’appartenance à un groupe, je leur explique que je trouve bizarre que l’école ne leur dise pas que la pornographie est nuisible et j’espère que chaque élève dans son cœur se rendra compte que c’est étrange en effet, et peut-être se poseront-ils des questions sur ce système. J’utilise même leur amour des animaux pour discuter de la bienveillance et du respect, des instincts, du 6e sens, etc. Selon moi il faut utiliser ce à quoi les gens sont réceptifs et construire dessus. Et quand je sens que j’ai réussi à les convaincre que je suis du côté du bien, alors j’insiste un peu plus lourdement sur le PCC ou le communisme, et pour certains, mais c’est plus rare, je parle du Falun Dafa.
Bien évidemment je donne aussi mes cours ! Si je ne faisais pas bien mon travail, ça ne marcherait pas. Ainsi, pour moi, passer du temps sur mes cours et mes corrections, aller dans les détails et être utile à ceux qui veulent progresser, cela fait aussi partie de mes devoirs pour bien clarifier. Si je suis trop laxiste avec moi-même, je vais vite les perdre.
Je me laisse guider par le Maître et ça ne marchera que si je suis diligent et notamment si je regarde constamment en moi, me regarder le plus honnêtement possible, faire appel à la rationalité, identifier les choses les plus crasseuses avant tout, luxure, compétition, jalousie, arrogance, irrationalité. Si je ne m'occupe pas de tout ça, cela viendra pour me faire chuter et m’écarter de ma mission.
Un jour que je dormais, j’ai entendu qu’il pleuvait des cordes dehors et je me suis souvenu que j’avais laissé un coussin dans le hamac et qu’il allait être fichu. En réalité, j’y avais aussi laissé mon ordinateur portable, que j’utilisais tous les jours pour la traduction. En effet, le coussin était en mauvais état, mais par miracle, j’ai soulevé le couvercle de l’ordinateur et il s’est allumé tout à fait normalement et le Falun de l’écran d’accueil est apparu toujours aussi rayonnant. J’ai pris ça comme un encouragement à ne pas relâcher les efforts de traduction et à chérir ce livre Comment le spectre du communisme dirige le monde.
Merci Maître, merci chers compagnons de cultivation !
(Partagé au Fahui de France 2020)