(Minghui.org) J’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1996. Pendant ces années de cultivation, j’ai vraiment senti la présence de la compassion de Maître Li Hongzhi et je suis devenue une personne avec un esprit et un corps sain.
Maître Li a dit :
« Il est impossible que tout le monde obtienne la Voie ; même si vous êtes capable de pratiquer avec persévérance, il faudra voir encore si oui ou non vous êtes capable de réussir votre cultivation, il faudra voir encore si oui ou non vous êtes capable de garder la ferme résolution de cultiver ; il est impossible que tout le monde devienne un bouddha. » (Deuxième Leçon, Zhuan Falun)
J’en suis venue à comprendre que la cultivation n’est pas seulement d’étudier le Fa et de faire les exercices. Nous devons nous débarrasser des notions humaines, suivre les principes du Fa que le Maître nous a enseignés et élever notre xinxing pour être capables de nous élever.
Je suis une enseignante et il m’est facile de faire des bénéfices personnels en profitant de mon travail. Par exemple, je peux commander du matériel pédagogique supplémentaire pour mes élèves.
J’enseigne la matière principale pour la classe de fin d’études, et il y a beaucoup d’élèves dans ma classe. De nos jours, les gens pensent que le métier d’enseignant est une bonne occasion pour faire de l’argent.
Quand les enseignants commandent des livres en groupe pour les élèves, les librairies offrent des rabais. Depuis que je pratique le Falun Dafa, je comprends que je ne devrais pas accepter un rabais parce que ce n’est pas mon argent, et que je vais perdre du De (vertu) en échange.
J’ai décidé de proposer à mes élèves le même tarif réduit que celui que les librairies me proposaient et de ne jamais commander du matériel non nécessaire. Mes collègues n’étaient pas contents parce que, s’ils faisaient comme moi, ils n'allaient pas pouvoir faire de l’argent.
Certains collègues m’ont demandé de ne pas le faire, ainsi j’en suis venue à utiliser le rabais pour acheter des fournitures scolaires pour mes élèves. J’ai aussi mis l’argent de côté, et l’ai rendu aux élèves lors de l’obtention de leur diplôme.
Mes élèves comprenaient tous que le Falun Dafa était persécuté injustement et ont démissionné du Parti communiste chinois (PCC) et de ses organisations affiliées. J’ai compris qu’il était difficile d’être une bonne personne, mais les gens vous admirent pour en être une !
Mes collègues m’ont parlé pour me demander pourquoi je ne prenais aucun rabais des librairies. Plus tard, j’ai visité une librairie et j’ai clarifié les faits sur la persécution à la propriétaire.
Elle a dit qu’elle suivrait simplement sa conscience et a cessé d'en parler davantage. Ensuite, elle m’a confié qu’il n’était pas facile de faire de l’argent en vendant des livres après avoir proposé tant de rabais aux enseignants.
Cela faisait beaucoup d’années qu’elle avait cette librairie et elle avait traité avec de nombreux professeurs, mais elle en admirait un en particulier qui n’avait jamais accepté de rabais.
Plus tard, j’ai découvert que le professeur en question était mon mari. Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Dafa et suivais le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance. Mon mari, influencé par moi, n'acceptait pas les gains mal acquis. La propriétaire de la librairie a senti la beauté et la droiture de Dafa et a démissionné du PCC avec plaisir.
Mon mari a deux frères et une sœur cadette. Il est le deuxième enfant de sa famille.
Ma belle-mère est décédée prématurément et mon beau-père, vivant avec le frère aîné de mon mari, lui a donné toutes ses économies.
Une fois, mon beau-père était malade et mon beau-frère l’a envoyé à l’hôpital du canton et nous a ensuite téléphoné. Une fois que nous sommes arrivés à l’hôpital, mon beau-frère est retourné immédiatement chez lui et nous a laissés nous occuper de mon beau-père.
Nous avons payé tous les frais médicaux, et par conséquent, mon mari était très en colère contre son frère. Je suis une pratiquante de Dafa, et je ferai tout ce que je dois faire.
Mon cœur, cependant, était rempli de plaintes. Je me sentais très mal à l'aise parce que j’avais encore un attachement très fort à l’intérêt personnel.
Je me souviens que le Maître a dit :
« Pourquoi rencontrez-vous ces problèmes ? Tout cela est dû au karma que vous avez vous-même contracté, nous en avons déjà éliminé pour vous des portions innombrables. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J’ai compris qu’il s’agissait d’une dette que je lui devais et que je devais la rembourser.
Plus tard, mon beau-père est resté chez le frère cadet de mon mari, dans la capitale de la provinciale, pour l’aider à s’occuper de son enfant.
Au cours de ces quatre années, mon beau-père est tombé malade à deux reprises. Mon beau-frère nous appelait, et demandait alors de venir chercher mon beau-père et de l’emmener à l’hôpital du canton pour un traitement.
Mon mari n’était pas non plus content du comportement de son frère. Quand mes mauvaises pensées refaisaient surface, je faisais de mon mieux pour les supprimer.
J’ai compris que ce n’était pas accidentel. Je n’avais pas remboursé mes dettes dans le passé, et j’avais encore besoin de les payer.
Mon beau-père a vieilli quand son petit-fils a grandi. C’est alors que le sujet des soins aux personnes âgées a été soulevé.
Mon beau-père avait fourni la mise de fonds pour l’achat d’une propriété pour son fils cadet et s’était occupé de son petit-fils. Ainsi, logiquement, il aurait dû être pris en charge par son plus jeune fils. Cependant, mon beau-père voulait vivre avec nous. J’ai compris que ça devait être relié à ma cultivation.
Mon beau-père a vécu chez moi pendant plus de quatre ans. Je me considérais comme une pratiquante, et il a fait l’expérience de la beauté de Dafa.
Il récitait souvent « Falun Dafa est bon ». Tous mes voisins et ma famille savaient qu’il avait une gentille belle-fille qui pratiquait le Falun Dafa.
Parfois, quand notre famille et nos proches se rassemblaient, ils affirmaient que c'était le frère cadet de mon mari qui aurait dû s'occuper de mon beau-père et qu’il n’était ni gentil ni filial envers lui.
Je savais qu’il s’agissait d’un test pour moi, et je me suis rappelé de ne pas suivre la direction de ce qu’ils disaient, pour ainsi délaisser mes pensées ordinaires à l’intérêt personnel.
Je leur ai dit que je suis Maître Li et Dafa pour être une bonne personne ; sinon, je ne serais pas capable de le faire.
Je comprends que l’intérêt personnel n’est pas simplement à propos de l’argent ; tout ce qui nous est bénéfique peut réveiller notre égoïsme.
Le Maître a dit :
« Vous avez toujours de la compassion et vous agissez avec bienveillance envers autrui ; quoi que vous fassiez, vous vous préoccupez des autres et chaque fois que vous avez un problème, vous vous demandez si les autres peuvent le supporter et si cela peut leur causer du tort ; alors dans ce cas, il n’y aura aucun problème. » (Quatrième Leçon, Zhuan Falun)
J’utilise constamment cet enseignement pour ajuster mon comportement. J’ai été très émue par un article de partage d’expériences où un pratiquant disait qu’il était prêt à faire tout ce qui était bénéfique aux autres pour délaisser son attachement à l’intérêt personnel.
Mon voisin est un vieux monsieur très têtu qui n’écoutait jamais la vérité. Il a souffert d’une anomalie due à un accident vasculaire cérébral. Chaque jour, il marchait de long en large dans le couloir qui amenait à notre appartement et y urinait souvent.
Les habitants de l’immeuble se plaignaient beaucoup de lui, mais ils ne pouvaient rien y changer.
J’ai pensé : « Je suis une pratiquante. Que devrais-je faire dans cette situation ? »
J’ai pensé que je ne devrais pas simplement me défaire de ces mauvaises conceptions de plaintes, de dégoût, etc., mais aussi penser aux autres. Alors, j’ai acheté un saut et une vadrouille et je les ai mis dans le couloir en cas de besoin.
Quand je voyais de l’urine dans le couloir, je passais la vadrouille et depuis, le corridor est sans odeur.
La femme de l’homme en question m’a vue passer la vadrouille pour ramasser l’urine, elle en a été très touchée et m’a remerciée de le faire. Je lui ai dit que je pratiquais le Falun Dafa et que c’était notre Maître qui m’avait dit de faire les choses pour le bien d’autrui.
Elle a senti la beauté de Dafa. L’homme âgé a aussi compris la vérité et a démissionné du PCC et de ses organisations affiliées.
Mon beau-père a décidé de passer ses derniers jours dans sa ville natale, et est retourné chez son fils aîné à la campagne il y a deux ans. Sans trop réfléchir si je devais dépenser l’argent ou pas, j’ai acheté assez pour que mon beau-père puisse manger et se vêtir. J’ai aussi laissé 2000 yuans à mon beau-frère pour qu’il achète du charbon pour le chauffage durant l’hiver.
Lorsque mon beau-père était sérieusement malade et que mon mari était occupé par son travail, je suis allée à la campagne pour m’occuper de lui chaque fois que j’avais la chance.
Au cours des quelques dernières nuits de sa vie, ma belle-sœur et moi, nous nous sommes occupées de lui à tour de rôle avant et après minuit. Il y avait deux choses qu'elle seule faisait, lui frictionner le ventre et nettoyer ses besoins.
La dernière nuit, alors qu’elle dormait depuis une heure, mon beau-père m’a demandé de la réveiller pour qu’elle puisse l’aider. Je savais qu’il était temps pour moi de délaisser mes attachements à la saleté. Alors je lui ai dit que j’allais l’aider. Après l’avoir nettoyé, mon cœur était aussi propre.
Plus tard, mon beau-père a dit que son estomac était inconfortable. Je lui ai alors frictionné le ventre pendant longtemps. Je l’ai aussi encouragé à réciter « Falun Dafa est bon ! » Ce soir-là, il est décédé paisiblement.
Aux environs de dix heures, plusieurs membres de la famille ont vu de grands nuages en formes de fleurs de lotus apparaître dans le ciel. Mon beau-père a compris la vérité, alors le Maître a arrangé un bon endroit pour lui.
Mon beau-père a économisé 13 800 yuans lorsqu’il vivait avec nous. Il a dit qu’il allait donner 10 000 yuans à mon enfant.
Quand il est décédé, les funérailles ont coûté 20 000 yuans. J'ai donné le montant de 13 800 yuans au frère aîné de mon mari, prenant en ligne de compte que nos conditions étaient meilleures que les siennes, et nous nous sommes également engagés à aider avec les coûts d’extra.
Quelques membres de la famille étaient présents lorsque j’ai remis l’argent et ils ne voulaient pas que nous dépensions davantage. À ce moment-là, j’ai eu un brin de joie dans mon cœur.
Cela m’a fait voir que non seulement j’avais toujours l’attachement aux intérêts personnels, mais aussi l’attachement à la célébrité. Jusqu’à ce jour, je n’avais pas encore compris pourquoi il était nécessaire d’être plus discret dans de telles affaires.
Je comprends que lorsque je pense aux autres, il s’agit d’un processus de délaisser mes intérêts personnels.
J’ai encore beaucoup d’attachements et je vais chérir chaque minute et seconde que le Maître m’a donné. Je m’engage à faire mieux, et à être à la hauteur de la compassion du Maître !
Traduit de l’anglais