(Minghui.org) (Suite de la deuxième partie)
Nous sommes dix pratiquants nés en Chine dans les années 1990. Nous nous comportions auparavant comme la plupart des jeunes gens qui vivent ici. Nous étions égoïstes, compétitifs, nous aimions regarder des films, jouer à des jeux vidéos, nous nous souciions de notre réputation, nous recherchions la considération des autres et nous voulions être à la mode. Nous étions loyaux envers nos amis et nous faisions tout pour eux, même s'il fallait se battre.
Le Falun Dafa a fait de nous de meilleures personnes
Il peut souvent sembler difficile de se défaire de ses attachements lorsqu'on cultive, mais tant que nous vivons selon le principe de Dafa « Authenticité-Bienveillance-Tolérance », les tribulations pourraient être un tournant vers un avenir meilleur.
Éliminer l'attachement à l'infériorité
Avant de cultiver, Momo n'aimait pas parler aux gens. Ainsi, les gens pensaient qu'elle était froide et détachée. Après avoir obtenu le Fa, Momo a réalisé qu'elle devait abandonner sa peur de parler avec les autres pendant l'étude collective du Fa.
Le Maître a dit :
« Quand on a quelque chose à dire, on utilise la Loi pour juger si c'est conforme aux critères de xinxing d'un pratiquant de gong, là il n'y a aucun problème. Par ailleurs, nous devons parler de la Loi et faire connaître, donc il est impossible de ne pas parler. » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)
Oui, comment est-il possible de parler des faits sur le Falun Dafa si nous ne parlons pas ?
Momo a trouvé la raison pour laquelle elle ne voulait pas parler aux gens. C'est parce que sa voix était différente de celle d'une personne normale, et qu'elle avait peur que les gens se moquent d'elle. Elle a lentement ouvert son esprit, a trouvé le courage de parler et a commencé à parler avec les gens. Une fois, elle a même chanté sur scène lorsque sa compagnie organisait un événement.
Bien sûr, Momo s'est aussi souvenue de ce que le Maître a dit :
« Si nous ouvrons la bouche et parlons, nous devons toujours parler conformément au xinxing d’un pratiquant de gong, sans semer la discorde ni répandre des propos négatifs. » (Huitième Leçon, Zhuan Falun)
Elle ne parlait jamais dans le dos de quelqu'un. Parfois, elle était vraiment bouleversée, mais elle ne disait tout de même rien de blessant à cette personne. Si quelqu'un lui disait un secret, elle tenait également sa promesse, et le gardait secret. Peu à peu, Momo s'est rendu compte que les gens avaient changé et voulaient devenir amis avec elle. Une fois, Momo a entendu ses collègues parler du Falun Dafa. Elle les a rejoints naturellement et a même invité une collègue chez elle. Avant de partir, sa collègue a téléchargé une version en ligne du livre Zhuan Falun et a dit avec enthousiasme : « Je te promets, je vais lire le livre Zhuan Falun en entier ! »
Xiao Meng a une colocataire qui n'est pas pratiquante. Pour des raisons de sécurité, elle se rendait souvent dans un magasin de thé à bulles pour étudier le Fa, puis chez une pratiquante pour pratiquer les exercices. Parfois, si Xiao Meng n'achetait pas de thé à bulles, elle était expulsée du magasin. En outre, il n'était pas non plus pratique de toujours se rendre chez la pratiquante. Elle pensait : « La raison pour laquelle je ne veux pas que ma colocataire me voie pratiquer les exercices est que de cette façon, je suis à l'abri de la persécution. »
Xiao Meng pensait : « Je suis une pratiquante, comment puis-je avoir cette peur de laisser les gens me voir pratiquer Dafa ? Dafa est quelque chose de si merveilleux, pourquoi devrais-je en avoir peur ? Cette peur est définitivement une substance négative. »
Xiao Meng a décidé de l'éliminer. Avant d'aller travailler le lendemain matin, elle a commencé à pratiquer les exercices dans son dortoir. Après avoir terminé les exercices, sa colocataire n'a rien dit, donc son attachement à la peur a été éliminé. Depuis ce moment, elle pratique ouvertement tous les jours dans son dortoir et elle a aussi eu le courage de parler des faits sur le Falun Dafa.
Xiao Yin et sa sœur jumelle souffrent d'un kyste pilonidal [une excroissance anormale de la peau qui se trouve au niveau du coccyx]. La sœur de Xiao Yin a été opérée pour enlever le kyste, mais cela a laissé une énorme cicatrice. Après l'opération, la sœur de Xiao Yin a dû s'assurer que la zone ne s'infectait pas.
Un jour, le kyste de Xiao Yin a commencé à saigner, et elle s'est mise à paniquer alors que son esprit était complètement vide. Elle s'est tournée vers l'étude du Fa et dès qu'elle a ouvert le Zhuan Falun, elle a vu le Fa du Maître :
« Nous devons purifier leur corps pour les rendre capables d’atteindre les niveaux supérieurs en cultivant et en pratiquant. Au niveau le plus inférieur de la cultivation et de la pratique, il y a un processus : votre corps va être complètement purifié, toutes les mauvaises choses existant dans votre pensée ainsi que le champ de karma qui entoure votre corps et les facteurs qui nuisent à votre santé vont être totalement éliminés. Si tout cela n'est pas éliminé, avec un corps aussi encrassé et aussi noir, avec une pensée aussi polluée, comment réussirez-vous avec succès à atteindre des niveaux supérieurs par la cultivation et la pratique ? » (Première Leçon, Zhuan Falun)
Des larmes ont recouvert son visage. Elle savait que le Maître purifiait son corps, ce qui signifiait qu'elle éliminait le karma. Elle n'avait plus peur. Le lendemain, la blessure était guérie. Après un certain temps, son kyste a recommencé à enfler, et cette fois, son kyste saignait dans une autre zone. Il y avait du pus et du sang, et quand il y avait une croûte, elle prenait une couleur brun-noir. Sa sœur était très inquiète et lui a dit de le faire enlever le plus vite possible, Xiao Yin a déclaré : « Je vais bien. C'est le Maître qui purifie mon corps, tu n'as pas à t'inquiéter. »
Xiao Yin a compris que tout arrive pour une raison. Elle savait que le pus et le sang étaient des substances négatives qu'il fallait éliminer.
Le Maître a dit :
« Ce processus de xiulian est d'éliminer le karma, c'est souffrir. Si tu ne souffres pas, ce karma ne peut être éliminé, donc cette souffrance sur le corps n'a pas passé mauvaise. Ces ennuis que tu rencontres dans ta vie, ils ne sont pas non plus renforcés, tu les as endurés, mais tu n'es pas conscient de cela. » (« Suggestions à la réunion des assistants de Falun Dafa de Pékin », Explication sur le sens intérieur du Falun Dafa)
Comme prévu, peu de temps après la guérison du kyste, la sœur de Xiao Yin a appuyé sur le kyste et Xiao Yin n'a ressenti aucune douleur. Il a fallu quelques jours pour que la plaie guérisse.
Peu de temps après, son kyste a recommencé à enfler. Il saignait du pus et formait des croûtes. Mais cette fois, le processus a été beaucoup plus rapide. Elle a réalisé qu'elle avait parfois peur de regarder la croûte. Elle avait peur d'avoir peur, elle craignait d'hésiter dans la cultivation. Elle ne voulait pas regarder la gale parce qu'elle était trop laide, ce qui était un attachement. Quand elle voyait la plaie se cicatriser, elle avait l'attachement à se faire valoir. Xiao Yin a compris que son karma attendait d'être éliminé à différents niveaux. En tant que pratiquante, quand on souffre et qu'on supporte des épreuves, le karma peut se transformer en vertu. Elle se disait : « N'ai-je pas gagné sur deux plans en un seul coup ? Le Maître m'a donné des chances d'élever mon niveau, je ne me relâcherai pas. »
Xiao Yin a compris ce que le Maître a dit :
« C'est parce que le passage d'un niveau à l'autre est très rapide dans l'accroissement du gong, et en peu de temps un niveau est franchi sans vous laisser le temps de l'éprouver. En effet, les maladies sont guéries, les symptômes postérieurs signifient en réalité l'arrivée des épreuves dont j'ai parlé. Si vous êtes très attentifs à cette sensation, vous trouverez que le cas est différent des symptômes d'autrefois. » (« Chapitre V - Questions et Réponses - 2. Méthode de pratique et sa théorie », Falun Gong)
Xiao Yin a harmonisé son esprit, et peu de temps après, elle était complètement rétablie. La « maladie » de Xiao Yin et de sa sœur a eu deux conséquences complètement différentes. Témoin du changement de Xiao Yin, sa sœur a également commencé à cultiver.
Abandonner l'égo : la situation change
Youyou a toujours eu de bons résultats scolaires et pensait avoir trouvé un bon emploi. Mais, quand elle a commencé à travailler, elle a rencontré de nombreux problèmes. Son superviseur était très strict et la réprimandait souvent devant tout le monde. Ses collègues étaient également très désolés pour Youyou.
Youyou s'est souvenu de ce que le Maître a dit :
« ... car vous n'êtes pas des personnes ordinaires et vous devez sortir de l'homme ordinaire. Vous ne pouvez pas avoir envers vous des exigences de personnes ordinaires, vous devez avoir envers vous des exigences avec des critères élevés. » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan », Collection des Enseignements du Fa Vol X)
Elle ne s'est pas plainte et a seulement pensé à faire mieux à l'avenir.
Youyou était généralement la dernière à quitter le bureau. Lorsqu'elle avait un délai à respecter, elle terminait le travail à la maison, parfois en veillant tard dans la nuit. Malgré cela, ses supérieurs étaient mécontents et lui faisaient refaire le projet. Une fois, les superviseurs de Youyou ont dit : « Votre travail est toujours si mal fait. Si vous continuez à être ainsi, vous serez transférée dans un autre service. Je n'aurai plus besoin de vous. » Elle a eu l'impression que tout son monde s'était effondré. Elle a regardé à l'intérieur et a réfléchi : « J'aurai toujours ce que je veux si je fais de mon mieux. Le Maître s'est arrangé pour que je réalise que les humains n'ont aucun contrôle sur beaucoup de choses. » Mais, elle-même, elle avait une motivation à faire les choses, c'est-à-dire qu'elle souhaitait être reconnue.
Le Maître a dit :
« ... Car celui qui sauve les gens n'impose aucune condition, aucun prix, il n'exige aucune rétribution... » (Première Leçon, Zhuan Falun)
Youyou s'est inspirée du Fa du Maître, et a tenté d'abandonner ses attachements. Parfois, elle recopiait le Fa à la main et éliminait lentement la négativité en elle. En conséquence, son superviseur changeait son attitude envers elle et ne la réprimandait plus autant. Après le déjeuner, son superviseur lui demandait même d'aller faire une promenade avec elle. Si Youyou faisait des heures supplémentaires, son superviseur lui offrait des biscuits et lui apprenait patiemment comment faire un certain projet. C'est vraiment un changement complet de situation pour Youyou !
Maizi a travaillé comme conceptrice de cours dans une école nouvellement fondée. Sa charge de travail était très importante et elle devait faire vite. Avant d'obtenir l'emploi, son patron lui a promis que trois autres collègues seraient également recrutés. En réalité, Maizi était la seule de son département et elle devait faire le travail de tout le monde. Maizi ne réfléchissait pas trop et voulait juste bien faire son travail.
Elle travaillait très dur et terminait toujours son travail. Elle était très attentionnée et amicale, tous ses collègues pensaient qu'elle devrait être la patronne. Lors d'une réunion, la patronne de Maizi a déclaré avec arrogance : « Ce que Maizi a fait n'est pas assez bien, les autres devraient en tirer une leçon et bien faire leur travail ! »
Maizi a essayé de retenir ses larmes jusqu'à ce qu'elle rentre chez elle. Elle a dit à Xiao Tao : « J'ai un million de raisons de me plaindre auprès d'elle, mais en tant que pratiquantes, nous devons endurer et ne pas nous disputer. Je fais le travail de trois personnes, et j'essaie autant que possible d'alléger sa charge de travail, comment peut-elle encore me traiter comme ça ? »
Xiao Tao a déclaré : « En apparence, il peut sembler que tu as raison, mais en tant que pratiquantes, nous avons des critères plus élevés à respecter. Tout cela est arrivé pour une raison, tu dois te calmer et y réfléchir. »
Après que Maizi s'est calmée, elle s'est inspirée de ce que le Maître a dit :
« Dans de rares cas isolés, la personne est devenue si épidermique que personne ne peut s'en approcher. Quand elle entend des choses même à peine déplaisantes, elle ne peut le supporter. Elle explose dès que ses attachements sont heurtés. Cette chose est déjà devenue difficile à déloger et est devenue très grande. Les autres ne peuvent lui dire un mot critique, il ne peut supporter aucune critique et même s'il fait quelque chose de mal, il ne veut pas en entendre dire un mot. Comment cela peut-il aller, cependant ? Comment peut-il être un pratiquant ? » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan », Collection Enseignement du Fa Vol X)
« Que vous ayez raison ou non, pour un pratiquant, ce n'est pas du tout important. Ne discutez pas dans tous les sens, et n'insistez pas sur qui a raison et qui a tort. Certaines personnes insistent toujours sur le fait qu'elles ont raison, mais même si vous avez raison et même si vous n'avez pas tort, qu'est-ce que cela peut faire ? Vous êtes vous améliorés sur la base de la Loi ? Le simple fait d'utiliser la pensée humaine pour insister sur qui a raison et qui a tort est en soi une erreur. » (« Enseignement de la Loi donné à Manhattan », Collection Enseignement du Fa Vol X)
Maizi a rencontré de nombreux conflits, mais elle disait toujours : « Vous avez raison ! Je n'avais vraiment pas réalisé ce que j'avais fait de mal. Merci de me l'avoir fait remarquer. Vous êtes en mesure de m'aider à corriger mes défauts, je vous en suis vraiment reconnaissante. » Lentement, l'école a connu un succès croissant, ce qui a entraîné une augmentation des inscriptions des élèves. Sa patronne a même voulu que Maizi assume le rôle de directrice et dirige l'école.
Yanzi a rencontré son petit ami, Dahai, par l'intermédiaire de Dafa. Tous deux pensaient toujours aux besoins de l'autre en premier et ne se disputaient presque jamais.
Lorsque Yanzi a rencontré Dahai pour la première fois, elle s'inquiétait toujours de savoir si Dahai allait étudier le Fa. Elle lui demandait presque tous les jours : « As-tu étudié le Fa aujourd'hui ? As-tu pratiqué les exercices aujourd'hui ? » Ensuite, Dahai disait à Yanzi que s'il n'étudiait pas le Fa ou ne pratiquait pas les exercices ce jour-là, il était gêné de parler à Yanzi. Yanzi a compris que, même si elle n'avait pas dit verbalement à Dahai : « Je n'ai pas confiance en toi », elle manifestait un manque de confiance.
Le Maître a dit :
« Les chemins de cultivation et pratique sont différents
Mais tous sont dans Dafa
Sans attachement à quoi que ce soit
Le chemin sous les pieds se dégage de lui-même
(« Sans obstacle », Hong Yin II)
Tout est arrangé par le Maître, pourquoi devrais-je m'inquiéter ? Si je vois des problèmes chez les autres, c'est peut-être quelque chose que je dois mieux cultiver. Je ne devrais pas arranger des chemins pour les autres. Yanzi s'est débarrassée de ses soucis, Dahai a commencé à cultiver plus diligemment.
Quand Yanzi a commencé à cultiver, elle a subi une double opération des paupières. Sachant que ce n'était peut-être pas approprié, Yanzi n'a pas pu résister à la tentation de devenir plus jolie. Parfois, lorsque Dahai faisait l'éloge de Yanzi pour ses yeux, elle voulait être enterrée dans un trou à cause de la gêne qu'elle ressentait. Elle voulait le dire à Dahai, mais elle craignait que cela ne se passe pas très bien. Yanzi a décidé, en tant que couple, qu'il ne devait y avoir aucun secret caché. Elle l'a courageusement dit à Dahai, qui n'avait pas de problème avec sa double opération des paupières, et l'a réconfortée à son tour. À ce moment, elle a ressenti un fort sentiment de pardon et de compassion.
L'attachement à la luxure faisait surface lorsqu'ils se fréquentaient.
Le Maître a dit :
« Surtout de nos jours, avec cette soi-disant libération sexuelle dans notre société, des choses obscènes troublent les gens. Certains s’y intéressent beaucoup, alors que nous, les pratiquants de gong, nous devons prendre cela avec la légèreté. » (Sixième Leçon, Zhuan Falun)
Au début, Yanzi et Dahai ne voulaient pas confesser leur attachement à la luxure. Plus tard, ils ont compris que ce sont des attachements à éliminer et qu'ils doivent être considérés sérieusement. Ils ne devraient pas le cacher et devraient plutôt s'encourager mutuellement. En nous immergeant dans la lumière illimitée de Dafa, nous devrions nous purifier constamment. Ils ont compris que ce qui fait tenir l'amour ensemble n'est pas l'affection, mais une responsabilité, quelque chose qui va bien au-delà de l'affection.
(À suivre)
Traduit de l'anglais