(Minghui.org) J’ai soixante ans. Mon père est décédé lorsque j’avais huit ans et ma mère nous a élevés seule, ma sœur et moi. Nous étions tellement pauvres que nous ne sommes jamais allées à l’école.
Pour gagner ma vie, je prenais des petits boulots où j’arrivais à en trouver, et, adolescente, je me suis retrouvée dans la province du Heilongjiang. Étant donné que j’étais incapable de lire ou de compter, je perdais de l’argent dans toutes mes activités. Mais j’ai appris à fumer, à boire et à jouer au mah-jong.
Un hiver, alors que j’étais dans la trentaine, je me sentais si seule et sans centre d'intérêt dans la vie que j’ai acheté deux bouteilles d’alcool, j’en ai bu un litre et demi et j’ai perdu connaissance. Quelqu’un m’a amenée à l’hôpital. Le docteur pensait que j’étais morte, alors il a donné l’ordre de me transporter à la morgue. La personne qui m’avait amenée à l’hôpital a insisté pour m’habiller d’abord. J’ai eu un rot et j’ai recommencé à respirer.
Quelqu’un a volé des câbles et m’a demandé de les vendre. La police m’a demandé si je savais que les câbles avaient été volés et j’ai dit que je le savais, mais puisque je ne les avais pas volés, je ne pensais pas être coupable. J’ai été condamnée à neuf ans de prison, plus longtemps que quiconque qui avait volé des câbles.
Au début de l’année 1999, une femme de notre cellule, tante Han, nous a parlé des bienfaits pour la santé de pratiquer le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa). J’ai ressenti de l’espoir, et quatre d’entre nous, les détenues, avons voulu apprendre. Nous avons demandé au garde d’acheter des exemplaires du Zhuan Falun pour nous.
Chaque jour, alors que les autres dormaient, nous lisions le Zhuan Falun et faisions les exercices. Trois d’entre nous étaient analphabètes, alors nous écoutions tante Han en tenant le livre. Nous ne savions pas vraiment comment faire les exercices, mais j’ai senti que je m’élevais parce que je n’avais aucune difficulté à manger ou dormir. Quand je faisais l’exercice assis, ça me faisait vraiment mal, et je transpirais beaucoup, mais je refusais de défaire mes jambes. Tant et aussi longtemps que je continuais mes efforts, je me sentais tellement mieux après.
Mme Li, de notre cellule, avait eu un prolapsus de l’utérus et elle était dans un état lamentable. Après avoir appris Dafa, elle avait presque retrouvé la santé lorsqu’elle a été libérée de prison. Aussi, son troisième œil s’est ouvert et elle nous a dit ce qu’elle avait vu dans les autres dimensions. Ça nous a réellement encouragées.
Nous aimions tous beaucoup étudier le Fa et nous savions que nous devions être de bonnes personnes. J’ai tout d’abord cessé de boire et de fumer. Aucune d’entre nous ne se battait ou ne jurait. Quand c’était le moment de faire le ménage, nous nous occupions des endroits les plus sales. Dafa a purifié nos esprits et élevé nos corps.
Toutefois, le 20 juillet 1999, le Parti communiste chinois (PCC) a lancé la persécution du Falun Gong. Les autorités policières allaient confisquer nos livres de Falun Gong et nous interdire de faire les exercices. Nous avons caché nos livres.
Quand j’ai été libérée, j’avais attaché le livre autour de ma taille. Bien que je ne pouvais pas lire, j’adorais le livre et je savais qu’il était précieux. Malheureusement, alors que je travaillais pour un restaurant de nouille, je l’ai mis dans un tiroir et il a disparu. Ça m’a brisé le cœur.
J’ai déménagé plusieurs fois et je me suis retrouvée dans une ville du sud du Liaoning, où je me suis lancée dans une opération pyramidale. J’ai investi 9000 yuans durement gagnés et j’ai perdu 7000 yuans en six semaines avant de me retirer.
Je suis allée sur le marché du travail et j’ai fini par m’occuper d’une personne âgée sérieusement malade pour 600 yuans. J’ai changé d’emploi à quelques reprises, me déplaçant entre la campagne et la ville, et j’ai fait face à de nombreuses épreuves.
Deux ans plus tard, je travaillais pour une famille quand j’ai vu un exemplaire du Zhuan Falun sur le bureau de l’homme. J’étais très enthousiaste et je lui ai demandé de m’enseigner les exercices. Il l’a fait. Par la suite, j’ai travaillé pour un homme qui souffrait d’atrophie cérébelleuse, dont les quatre fils et deux filles ne lui rendaient pas visite, mais me payaient 800 yuans plus les dépenses quotidiennes additionnelles.
Sur le marché du travail, j’ai rencontré Mme Li, qui était très gentille. Je l’emmenais souvent manger et je lui ai dit que je voulais apprendre Dafa. Elle a dit qu’elle allait m’aider à obtenir un exemplaire du Zhuan Falun auprès de mon ancien employeur, et elle l’a fait.
Maintenant, j’avais le livre, mais j’étais encore analphabète. J’ai décidé d’apprendre à lire. Le vieil homme auquel je donnais des soins m’a appris à lire quand il se sentait assez bien. Il me frappait ou m’insultait verbalement, mais je ne rétorquais jamais. Au lieu de ça, lorsque j’avais terminé de faire les tâches ménagères, je lisais le Fa en sautant les mots que je ne connaissais pas. J’étais décidée à apprendre Dafa.
Chaque fois que je cherchais du travail, je demandais au Maître : « S'il vous plaît, Maître, pourriez-vous m’aider à trouver un travail où je peux lire le Fa et faire les exercices ? Aidez-moi s’il vous plaît. » J’ai toujours été capable de trouver une famille qui m’enseignait.
Grand-père Wang m’a enseigné à utiliser un dictionnaire. Je ne connaissais pas le pinyin et je lui ai demandé de m’enseigner. Mais il a dit qu’il était trop tard pour moi et il a décidé de m’enseigner à trouver les caractères à l’aide des radicaux. En trois étapes, j’étais capable de trouver les caractères que j’avais besoin d’apprendre. J’ai appris à prononcer les nouveaux caractères en les comparant à ceux qui étaient similaires.
J’ai étudié le Fa avec diligence. Quand j’avais sommeil, je me levais pour lire ou je marchais pour me garder réveillée. Le Maître m’encourageait parfois en faisant en sorte que certains caractères deviennent très gros. Par deux fois, j’ai vu le Fashen du Maître. Il portait un costume et souriait.
Mon petit ami de l’époque, qui était venu avec moi du Heilongjiang, m’a escroqué de 7000 yuans et s’en est allé avec une autre femme. J’étais tellement en colère, blessée et amère, que je me suis querellée avec lui et j’ai oublié que j’étais une pratiquante de Dafa. Je regrettais ce que j’avais fait. Je savais que c’était mal. Je me suis agenouillée et j’ai dit au Maître : « S’il vous plaît, ne m’abandonnez pas. Je sais que j’ai eu tort ! » Je ne sais pas combien de fois je me suis agenouillée devant le Maître.
J’ai décidé de me séparer de mon petit ami et de délaisser l’attachement à la luxure. J’ai refusé chaque fois que quelqu’un voulait me présenter à un homme. Il y a quelques années, j’ai croisé mon ancien petit ami. Il m’a salué, et je n’ai rien ressenti. Je ne voulais même pas qu’il me redonne mon argent.
Maintenant, je peux lire les conférences du Maître et l’Hebdomadaire Minghui. Je peux écrire les noms de ceux qui démissionnent du PCC. Bien qu’un élève de première année puisse rire de mon écriture, je suis capable de lire et d’écrire, grâce au Maître qui a débloqué ma sagesse.
Durant l’étude collective du Fa, je ne trébuche plus sur les caractères que je ne connais pas. Je suis devenue fluide, grâce à la patience de mes compagnons de cultivation qui ne m’ont pas laissé tomber. Je me suis éveillée au fait que si j’étudie bien le Fa, je serai capable de clarifier les faits de façon plus efficace. Donc, je dois étudier le Fa autant que je peux. Je suis en train de mémoriser le Fa avec d’autres pratiquants.
Dans le passé, j’étais sans-abri et j’ai enduré beaucoup de souffrances. Je sais que le Maître s’occupait de moi, avant même d'avoir commencé à cultiver, et qu'il m’a maintenue en vie. Je suis lucide, pleine d'énergie et je me sens très légère en marchant. J’ai un Maître et je suis la personne la plus heureuse au monde. Ma vie m’a été donnée par Dafa. J’ai une mission dans cette vie.
Clarifier la vérité à propos de Dafa
Quand j’ai commencé à distribuer des documents clarifiant les faits, mes jambes tremblaient de peur. La deuxième fois, ce fut mieux. J’ai été capable de distribuer plus de dépliants avec les temps. J’ai donné 50 yuans aux pratiquants qui faisaient les documents, pour les produits d’impression. Maintenant, je me procure de plus en plus de documents. Chaque jour, je sors clarifier les faits aux gens face à face et je les aide à démissionner du PCC. J’ai rencontré toutes sortes de personnes. Certaines m’ont menacée de m’envoyer en prison. Je leur fais savoir que j’ai été en prison et que j’ai été relâchée.
Le Maître a dit :
Si tu as peur elle t’attrapera
Quand les pensées sont droites la perversité s’écroule
Ceux qui cultivent et pratiquent sont remplis de la Loi
En émettant la pensée droite les diables pourris explosent
Divinités dans ce monde validez la Loi
(« Qu’y a-t-il à craindre », Hong Yin II)
Une fois, un homme a tenté de me frapper avec sa bouteille d’eau à moitié pleine. Il m’a manqué et je n’ai pas eu peur. Si les gens refusent de m’écouter, je les traite tout de même avec gentillesse et je dis : « S’il vous plaît, souvenez-vous que le Falun Dafa est bon et Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. »
Une autre fois, un agent de police a saisi ma main et a appelé pour avoir du renfort pour m’amener en détention. J’ai dit : « Falun Dafa m’a guéri de maladies en phases terminales. Je n’ai commis aucun crime en étant une bonne personne. C’est Jiang Zemin qui a commis un crime. » Il m’a ignoré. J’ai demandé au Maître de me donner de la force, j’ai ajusté mon vélo, j’ai tiré ma main, je suis montée sur mon vélo et je suis partie.
Une fois, j’ai remis un dépliant avec de l’information sur Dafa à un homme qui sortait d’un restaurant de poulet rôti avec un sac à emporter. Il a saisi mon sac et a insisté pour que je le suive. Je n’ai pas eu peur. Je lui ai parlé en marchant et en poussant mon vélo. Il n’écoutait pas. Puis j’ai vu le poste de police dans le virage. Je suis montée sur mon vélo et je suis partie. J’espère qu’il a eu la chance de lire les documents.
Une autre fois, dans un hôpital de la ville, un agent de police m’a pourchassée après avoir appelé la police pour me signaler. J’ai couru de haut en bas, en tournant à gauche et à droite, jusqu’à ce qu’il soit épuisé. J’étais sexagénaire, mais il ne pouvait pas me rattraper. C’était grâce à la protection du Maître.
Je sors tous les jours pour distribuer des documents sur Dafa et je conseille aux gens de démissionner du PCC. Je marche bien, sur mon chemin de cultivation. Avant de partir de chez moi, je demande à Maître de m’aider dans ma tâche.
De plus en plus de gens sont prêts à accepter les documents de Dafa, et de plus en plus de gens choisissent de démissionner du PCC. Une semaine, j’ai pu aider 172 personnes à démissionner du PCC.
Je donne des soins aux personnes âgées, et je vais souvent à l’hôpital. Chaque fois que j’y vais, je parle aux gens à propos de Dafa. Parfois, tout le monde dans la salle d’hôpital démissionne du PCC. J’invente des pseudonymes pour les gens qui démissionnent du PCC. Je leur demande de se souvenir de leur pseudonyme.
Peu importe ce que le Maître me demande de faire, je vais le faire. Je vais apprendre à le faire si je ne sais pas comment. J’ai appris à aller sur Internet, à télécharger, à imprimer et à rassembler les documents. Une fois, j’ai essayé d’imprimer des dépliants « Démissionnez du PCC » recto verso, mais ils sont sortis identiques des deux côtés. Je ne voulais pas gaspiller autant de papier, alors je me suis agenouillée devant le Maître et je lui ai demandé de l’aide. Une heure après, j’ai regardé la pile de documents et j’ai vu qu’ils avaient tous été corrigés. Des larmes ont rempli mes yeux. Je ne remercierai jamais assez le Maître.
Au cours des années, j’ai fait l’expérience de la puissance de Dafa. Une fois, je suis allée au bureau de la sécurité publique pour émettre la pensée droite pour aider à secourir mes compagnons de cultivation. Il a commencé à pleuvoir. Je me suis souvenue que ma liste de gens qui avaient démissionné du PCC était chez moi. J’ai eu peur que la liste soit endommagée parce que le plafond de mon appartement coule. J’ai dit au Maître : « Cette liste va sauver des êtres. S’il vous plaît, ne laisser pas la pluie l’endommager. » Quand je suis revenue chez moi, le toit n’avait pas coulé.
Si j’en avais le temps, j’aurais beaucoup d’autres histoires à compter. Tout ce que je sais, c’est qu’il faut avoir foi dans le Maître et le Fa.
Traduit de l’anglais