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Une mère de 78 ans demande la libération de son fils et de sa belle-fille qui sont détenus pour leur croyance

5 juin 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Liaoning, Chine

(Minghui.org) M. Fan Zhigang et sa femme Mme Su Shuang de la ville de Huludao, dans la province du Liaoning, ont été arrêtés et ont vu leur domicile saccagé le 15 avril 2020 pour avoir refusé de renoncer à leur croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.

Au cours des vingt dernières années, le couple a été harcelé à plusieurs reprises et détenu pour la même raison. Leur famille a également été injustement impliquée.

M. Fan et Mme Su sont maintenant détenus au centre de détention de la ville de Huludao. La police a déjà envoyé leur dossier au parquet du district de Longgang.

La mère de M. Fan, Mme He Fengyun, âgée de 78 ans, a écrit une lettre ouverte aux autorités pour demander la libération immédiate de son fils et de sa belle-fille.

Voici sa lettre.

***

Je m’appelle He Fengyun. J’ai quatre fils et nous nous entendons tous bien, mais je compte sur mon troisième fils, Fan Zhigang, le plus. Il m’a toujours aidée à faire des courses, à cuisiner et à nettoyer la maison.

Zhigang et sa femme Su Shuang pratiquent tous deux le Falun Gong. Parce qu’ils choisissent de maintenir leur croyance et de vivre selon le principe Authenticité-Bienveillance-Tolérance, ils ont été persécutés encore et encore au cours des deux dernières décennies.

En 2001, mon fils figurait sur la liste des personnes « recherchées » des policiers pour avoir distribué des documents sur le Falun Gong. Il a été forcé de vivre loin de chez lui pour éviter d’être arrêté. Shuang et lui ont été congédiés par la suite de l’usine de zinc locale où ils travaillaient.

Pendant son absence, la police m’a harcelée et m’a demandé où était mon fils. Quand j’ai refusé de le leur dire, ils ont mis ma ligne téléphonique fixe sur écoute et ont surveillé mes appels. Ils ont aussi harcelé mes proches dans d’autres villes pour essayer de retrouver mon fils.

À cette époque, mon petit-fils n’avait que sept ans. Shuang faisait des petits boulots pour soutenir la famille et c’était une période vraiment difficile pour nous.

En 2003, la mère de Shuang a reçu un diagnostic de cancer du cerveau. Il était trop risqué pour elle d’être opérée, alors Shuang a suggéré qu’elle pratique le Falun Gong. Peu de temps après, elle a été signalée et arrêtée.

Découvrant que c’était Shuang qui avait amené sa mère à pratiquer le Falun Gong, la police a libéré sa mère et arrêté Shuang. Un mois plus tard, Shuang a été envoyée au camp de travaux forcés de Masanjia pendant un an et demi. À ce moment-là, Zhigang était toujours en fuite pour éviter la persécution. J’ai dû m’occuper de mon petit-fils pendant ce temps.

Mon père, qui avait 86 ans à l’époque, était terriblement bouleversé par ce qui était arrivé à Zhigang et Shuang. Il est tombé malade le lendemain de l’arrestation de Shuang et est décédé quelques jours plus tard.

En tant que professeur de collège primé, mon mari avait suivi de près le Parti communiste chinois toute sa vie. Il ne comprenait pas pourquoi les gens étaient persécutés pour avoir simplement essayé d’être de bonnes personnes. Il était en colère, confus et affligé.

Mon père est venu vivre avec mon mari et moi quand il avait 72 ans et il avait une très bonne relation avec mon mari. Sa mort a été dure pour mon mari. Quarante jours après le décès de mon père, mon mari est également mort, à l’âge de 67 ans.

Après la libération de Shuang en 2005 (sa peine a été prolongée de six mois après que les gardes ont trouvé une partie d’une conférence du Falun Gong en sa possession), notre famille a finalement eu une pause de la persécution, et ces deux ont travaillé dur pour remettre notre famille sur la bonne voie.

Trois ans plus tard, juste avant les Jeux olympiques de Pékin, ils ont été arrêtés à nouveau sur le chemin du travail. La police a saccagé leur maison et a emmené Zhigang au centre de détention. Il a fait une grève de la faim pour protester et a été libéré en l’espace de trente-cinq jours.

À son retour à la maison, il n’avait que la peau sur les os. J’avais le cœur brisé en voyant cela. Mais il a repris la pratique du Falun Gong et a rapidement retrouvé la santé.

Maintenant, Zhigang et Shuang ont été arrêtés à nouveau. J’ai entendu dire que le procureur avait approuvé leurs arrestations et qu’ils font maintenant l’objet de poursuites en justice.

Zhigang et Shuang ont trop souffert pendant toutes ces années. Ils n’ont rien fait de mal en maintenant leur croyance. J’espère que celui qui verra cette lettre pourra m’aider à les sauver. J’exhorte les autorités à les libérer immédiatement.

Traduit de l’anglais