(Minghui.org) La prison pour femmes de la province du Jiangxi est l'un des établissements les plus tristement célèbres de Chine pour la persécution des disciples du Falun Gong. Elle utilise d'innombrables méthodes de torture pour tenter de forcer les pratiquantes de Falun Gong à renoncer à leur croyance, comme par exemple les obliger à rester immobiles pendant de longues périodes, du travail intensif d'esclaves, les battre, les suspendre en l'air, les attacher, les humilier, leur faire subir un lavage de cerveau sous la contrainte, leur administrer des médicaments qui altèrent le système nerveux et les priver de sommeil, entre autres.
Les pratiquantes qui y sont incarcérées ont été sévèrement persécutées. Certaines ont perdu la vie, comme Luo Chunrong et Zhang Shujun de la ville de Nanchang et Li Liefeng de la ville de Xinyu.
Luo Chunrong
Zhang Shujun
Li Liefeng
La prison pour femmes de la province de Jiangxi a été construite en 1958. Elle compte neuf quartiers et emploie actuellement environ 200 gardes. Les pratiquantes de Falun Gong sont détenues séparément dans les quartiers et chaque quartier a un « instructeur » spécialement désigné qui supervise la persécution des pratiquantes.
Voici les dix méthodes de torture les plus couramment utilisées sur les pratiquantes de Falun Gong à la prison pour femmes de la province du Jiangxi.
Rester debout pendant de longues périodes
Presque toutes les pratiquantes détenues dans la prison ont été torturées de cette manière.
Illustration de torture : Position debout forcée pendant de longues périodes
On forçait souvent Yang Danhe, la soixantaine, originaire de la ville de Shangrao, à rester immobile du matin au soir et parfois jusqu'au petit matin. On l'a même obligée à rester debout pendant 24 heures d'affilée.
Wu Zhiping, également sexagénaire, a été torturée de cette manière pendant deux semaines, au cours desquelles elle ne pouvait utiliser les toilettes qu'une fois par jour.
Une fois, on a obligé Fu Jinfeng, la cinquantaine, originaire de Nanchang, à rester debout pendant six jours et six nuits. Une nuit de septembre 2016, après avoir été forcée de se tenir debout par intermittence pendant huit mois et demi, elle s'est effondrée, se blessant à la tête.
Wang Tuanyuan, une pratiquante âgée de Gaoan, a été forcée de rester debout de 6 heures du matin à minuit pendant plus de vingt jours d'affilée. Ses deux pieds sont devenus très enflés.
On a obligé Jiang Lanying, de Nanchang, à rester debout 16 heures par jour pendant neuf mois d'affilée. Elle n'avait pas l'autorisation de s'appuyer contre le mur ou d'avoir un quelconque appui. Elle a développé un oedème important et des varices dans les deux jambes.
Xiong Quanmei, la soixantaine, également originaire de Nanchang, a été contrainte de rester debout plus de dix heures par jour. Lorsque ses pieds sont devenus trop enflés pour ses chaussures, on l'a obligée à se tenir pieds nus sur le sol en béton.
On a forcé Huang Yindi, également sexagénaire, à rester immobile pendant presque 24 heures par jour, sans pause ni sommeil. Ses deux jambes sont devenues extrêmement enflées, sa peau est devenue noir et bleu et même son visage a enflé. À un moment donné, son état était critique.
Wang Fengying, âgée de 70 ans, devait rester immobile du matin jusqu'à minuit passé tous les jours.
Ge Ling, une pratiquante âgée de Yongxiu, a souffert d'un prolapsus utérin dû à cette torture. Son utérus sortait chaque fois qu'elle utilisait les toilettes, et elle devait le repousser, ce qui lui causait de grandes douleurs.
Le travail d'esclaves
La plupart des pratiquantes de Falun Gong détenues dans la prison pour femmes du Jiangxi ont entre 50 et 70 ans. Beaucoup d'entre elles sont soumises à un travail forcé intense pour avoir maintenu leur croyance.
Illustration de torture : travail forcé intensif
Tian Haiying, de Jiujiang, a été contrainte de travailler toute la journée. Lorsqu'elle ne pouvait pas terminer son quota pendant la journée, elle n'avait pas l'autorisation d'utiliser les toilettes ni de dormir.
Parfois, on la suspendait à un cadre de fenêtre.
Lorsqu'on la ramenait dans sa cellule, elle devait copier le règlement de la prison, devait porter un livre en équilibre sur la tête ou se tenir immobile contre le mur. Elle devait également faire des heures supplémentaires, de 6 heures du matin à 2 heures du matin le lendemain. Cela a duré quatre semaines d'affilée.
Le travail forcé dans le quartier 6 consistait à mettre des toiles sur des parapluies, l'une des tâches les plus pénibles de la prison. Tout cela était fait par des pratiquantes de Falun Gong.
Toutes les huit ou dix minutes, les pratiquantes devaient se pencher pour pousser des paniers de parapluies vers leurs tables de travail (chaque panier pesait environ 40 kilos). Elles devaient mettre des toiles sur les parapluies un par un, et chaque panier devait être terminé en dix minutes. Elles devaient ensuite emballer les parapluies et empiler les boîtes. Tout cela était fait manuellement.
Liu Xiaoci, septuagénaire, est tombée sur le sol inégal et ne pouvait pas se relever seule. Les gardes de service n'ont laissé personne l'aider.
Agression verbale et coups violents
Agresser des pratiquantes de Falun Gong avec un langage grossier et les battre est une pratique courante dans la prison pour femmes de la province du Jiangxi.
Illustration de torture : battre et fracasser la tête de la victime contre un mur
Une fois, Yang Danhe a été maltraitée et battue pendant 24 heures par des détenues qui avaient été encouragées par les gardes. Lorsque Yang n'a plus pu se tenir debout, elles l'ont traînée sur le sol jusqu'à ce que ses vêtements soient déchirés et qu'elle soit couverte d'ecchymoses. Lorsqu'elle s'est évanouie, elles lui ont versé de l'eau froide dessus pour la ramener à elle. Elles lui ont aussi attrapé la tête et l'ont écrasée contre le mur.
Comme elle était souvent battue de cette façon, elle était souvent étourdie et son visage était gravement meurtri. Elle était également couverte de bleus violets foncés. Pendant des mois, elle a eu des douleurs aiguës sur le côté droit de la poitrine et n'a pas pu respirer correctement pendant longtemps.
Les détenues ont souvent agressé verbalement Xiong Quanmei, l'attaquant non seulement elle, mais aussi ses ancêtres et le fondateur du Falun Gong.
Plusieurs détenues ont battu Wu Zhiping alors qu'elle était couchée. Elles l'ont giflée, l'ont frappée et lui ont donné des coups de pied. La détenue Wu Ting a également pincé et tordu la chair de Wu Zhiping sur tout le corps. La douleur était insupportable.
Fu Jinfeng a reçu des coups de poing et de pied de deux détenues et une de ses oreilles a failli lui être arrachée. Elle avait des bleus sombres et des grosseurs partout. Les gardes Wu Yanping et Chen Ying ont regardé et n'ont rien fait pendant que cela se passait.
Wang Tuanyuan a été attachée à un banc du tigre pendant trois jours. Lorsqu'elle a été autorisée à utiliser les toilettes, elle a été déshabillée et battue par Jin Jie, une détenue désignée par les gardes pour la surveiller.
Illustration de torture : attachée sur le « banc du tigre »
Chen Xiaojuan a été giflée et on lui a frotté de l'huile de palme dans les yeux, ce qui lui a causé une baisse de vision permanente dans l'œil gauche.
Suspendue en l'air
Être suspendue en l'air est l'une des méthodes de torture les plus cruelles et les plus douloureuses utilisées sur les pratiquants de Falun Gong dans les prisons chinoises.
Illustration de torture : suspendue en l'air
Les détenues ont attaché les pieds de Yang Danhe au cadre inférieur d'un lit superposé et lui ont bouché la bouche avec des chiffons. Une détenue sur le lit supérieur a ensuite tiré sur ses menottes. Yang Danhe a crié de douleur. Lorsqu'elle a finalement été détachée, tous ses doigts étaient déformés et le bas de son corps était devenu noir et bleu.
La garde Chen Qi a ordonné à trois détenues de menotter Wang Tuanyuan derrière le dos, puis de la pendre en l'air entre deux lits superposés.
En une autre occasion, Wu Zhiping a été menottée et ligotée. On l'a forcée à se tenir debout sur un tabouret, qui lui a ensuite été enlevé, la laissant suspendue en l'air. Tout le poids de son corps est tombé sur ses poignets menottés et la douleur était atroce.
Lorsque Li Lanying, âgée de plus de 60 ans, a été enfermée en isolement, elle a été menottée par une main et suspendue en l'air. Elle s'est vite évanouie de douleur.
Après que Huang Yindi a été torturée par une « suspension en l'air », elle a été incapable d'utiliser ses mains ou ses pieds pendant longtemps.
Jiang Lanying a été torturée de cette façon à deux reprises. Ses mains étaient attachées derrière son dos et la corde était suspendue à un cadre de fenêtre, ses orteils touchant à peine le sol. Elle a été laissée comme ça pendant 24 heures.
Lü Sanxiu a été longtemps suspendue en l'air pour avoir refusé de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
L'instructeur carcéral Wang Xiang et le gardien Tian Shuang ont suspendu Tian Haiying à un cadre de fenêtre pendant dix jours d'affilée. Hu Ruihua, chef de la section de réforme, et d'autres gardiens ont ensuite menotté les mains et les pieds de Tian et l'ont pendue dans une réserve pendant la journée et sur un cadre de lit la nuit. Tian a ensuite développé des grosseurs dans les seins.
Torturée avec des ceintures et des camisoles de force
Les ceintures de coton utilisées dans la prison pour femmes de la province du Jiangxi sont beaucoup plus dangereuses qu'il n'y paraît.
Après avoir attaché les bras de la victime avec une telle ceinture, celle-ci peut être resserrée en tournant un certain objet, ce qui provoque une douleur extrême chez la victime. Certaines pratiquantes ont été presque paralysées à la suite de cette torture.
Yang Danhe a été ligotée et suspendue à un cadre métallique dans l'atelier.
Plus tard, ils l'ont enfermée dans une cellule spéciale, où ils lui ont attaché les pieds à deux lits de chaque côté de la cellule, avec le corps au milieu. Ensuite, ils lui ont levé de force les mains au-dessus de la tête et les ont menottées ensemble. Elle ne pouvait pas bouger, même quand du sang lui coulait le long des bras.
Les agresseurs lui ont ensuite bourré la bouche de chiffons et lui ont recouvert la tête d'un bonnet en coton. La douleur était atroce. Yang pouvait à peine respirer et oscillait entre la vie et la mort.
Chen Xiaojuan a eu les pieds attachés aux côtés de son lit superposé chaque nuit, un pied touchant à peine le sol du côté gauche du lit tandis que l'autre pied était fixé au lit du haut du côté droit. Parfois, ses bras étaient également tendus et attachés dans des directions opposées ; parfois, ils suspendaient aussi son pied qui touchait à peine le sol, de sorte que tout son corps était suspendu.
Chaque jour, elle était attachée avec des ceintures de coton et accrochée au cadre de la fenêtre de l'atelier. À l'heure du déjeuner, elle était traînée jusqu'au réfectoire et jetée par terre. L'après-midi, elle était attachée et de nouveau suspendue au cadre de la fenêtre. Elle n'a pas pu utiliser son bras gauche pendant six mois.
Liu Chang'e a également été persécutée de cette manière pendant un demi-mois, au cours d'une période de « transformation » intensifiée. Elle a été suspendue en l'air. Lorsque les auteurs ont tourné l'objet caché dans les ceintures, celles-ci ont commencé à se resserrer de plus en plus autour de ses poignets. C'était extrêmement douloureux. Peu de temps après, elle a eu la sensation que ses bras étaient cassés et que ses mains étaient presque paralysées. Pour l'empêcher de crier, les agresseurs lui ont bouché la bouche et les narines avec des sous-vêtements et des chaussettes, menaçant de la torturer à mort.
Les « camisoles de force » sont également utilisées comme une forme de torture dans de nombreuses prisons chinoises. Les victimes ligotées dans ces camisoles de force ont subi des douleurs insupportables.
Ces vestes sont d'une seule pièce. Les côtés intérieurs des pantalons sont également reliés, de sorte que celui qui les porte ne peut faire que de petits pas. Le port prolongé de ces combinaisons peut provoquer des douleurs intenses.
Wang Fengying a été longtemps contrainte de porter une « camisole de force » pour avoir refusé d'abandonner sa croyance. Sa santé s'est rapidement détériorée.
Lavage de cerveau
En plus de la torture physique, les pratiquantes de Falun Gong sont également soumises au lavage de cerveau et à diverses formes de tourments mentaux dans la prison pour femmes de la province du Jiangxi.
Des vidéos diffamatoires sont diffusées dans les ateliers toute la journée, et les pratiquantes de Falun Gong sont étroitement surveillées par des détenues désignées par les gardes. Parfois, les pratiquantes sont également obligées de résumer le contenu des vidéos.
Les pratiquantes sont également soumises à des humiliations et à des lavages de cerveau la nuit.
Un soir, Yang Danhe a été emmenée dans une petite cellule, où le mur était couvert d'affiches diffamatoires sur le Falun Gong. Elle a été déshabillée pour l'humilier et sa bouche a été remplie de chiffons. Les auteurs lui ont ensuite versé de l'eau sale sur la tête. Il faisait si froid qu'elle frissonnait de façon incontrôlable.
On a forcé Xiong Quanmei à lire à haute voix des documents de propagande calomniant le Falun Gong. Le mur de la « salle d'étude » était recouvert de slogans diffamant le Falun Gong et le nom du fondateur du Falun Gong était écrit sur les tabourets et le sol. Lorsqu'on a obligé Xiong Quanmei à traverser la pièce, la garde Yang Ying l'a prise en photo avec un téléphone portable, en disant qu'elle les enverrait à la famille de Xiong.
Lorsque Xiong lui a dit que ce qu'elles faisaient était une insulte à la dignité humaine, Yang Ying a crié : « Tu n'as aucune dignité humaine ici ! »
Les détenues ont également roulé du papier en cornet et ont crié à tour de rôle les règles de la prison aux oreilles de Jiang Lanying. D'autres lui ont saisi la main pour la forcer à copier le règlement de la prison et ont préparé des « déclarations » pour dénoncer le Falun Gong.
Administration forcée de substances inconnues
Comme beaucoup d'autres prisons, la prison pour femmes de la province du Jiangxi persécute également les pratiquantes de Falun Gong en les forçant à prendre des substances inconnues.
Luo Jianrong a été forcée de prendre des substances qui endommagent le système nerveux central pendant deux mois parce qu'elle refusait de renoncer à sa croyance dans le Falun Gong.
La garde Wu Jingmin a demandé à la détenue An Hui de mettre diverses substances dans la bouteille thermos de la pratiquante Liu Chang'e. Quand Liu a léché l'eau de son thermos, un nerf du côté droit de sa tête a commencé à lui faire mal, et elle n'a pas bu l'eau. Les agresseurs ont tenté de l'empoisonner de cette manière pendant neuf mois.
Luo Chunrong était en très bonne santé lorsqu'elle a été admise à la prison. Cependant, le médecin de la prison a insisté sur le fait qu'elle souffrait d'hypertension et l'a forcée à prendre divers médicaments. On l'a contrainte à prendre plus de 1200 comprimés pendant son séjour en prison.
Peu après sa libération, l'effet toxique des médicaments a commencé à l'affecter gravement. Elle a développé un cancer et s'est retrouvée clouée au lit. Un an plus tard, elle est décédée dans de grandes souffrances le 24 mai 2019.
Wang Fengying a dit à son mari lorsqu'il est allé lui rendre visite : « La prison m'oblige à prendre des comprimés pour l'hypertension. Quand j'ai refusé, ils m'ont nourrie de force. Je ne suis pas malade, alors pourquoi m'obligent-ils à prendre des médicaments ? »
Privation de sommeil
La privation de sommeil est couramment utilisée pour les pratiquantes de Falun Gong.
Wu Zhiping n'avait droit qu'à quatre heures de sommeil par nuit.
Xiong Quanmei était souvent traînée depuis son lit jusqu'au sol froid en hiver. Les détenues la torturaient à tour de rôle jusqu'à l'aube. L'instructeur Ding Jie a également établi une règle selon laquelle Xiong Quanmei n'avait pas l'autorisation de retourner dans sa cellule avant minuit passé.
Yang Danhe était également souvent obligée de rester immobile jusqu'au petit matin. Lorsqu'elle s'assoupissait, les détenues lui vaporisaient les yeux avec de la poudre de chili.
Mauvais traitements quotidiens
Les disciples du Falun Gong sont souvent privées de la possibilité de se laver, comme le fait de ne pas pouvoir se brosser les dents ou prendre une douche. Certaines n'ont pas été autorisées à se doucher pendant trois ou quatre mois, même en plein été. Elles étaient battues si elles changeaient de vêtements. Leurs objets de première nécessité, tels que brosses à dents, dentifrice, serviettes de toilette, papier hygiénique, serviettes hygiéniques et shampoing, étaient souvent jetés ou confisqués et leurs lavabos et seaux étaient souvent fracassés.
Les pratiquantes qui refusaient de renoncer à leur croyance étaient souvent privées de nourriture. Parfois, elles n'avaient le droit de manger qu'une petite portion de riz ou de soupe claire sans légumes ; parfois, elles avaient le droit d'avoir un plat simple.
La nourriture supplémentaire qui était distribuée pendant les vacances leur était enlevée par les autres détenues, les gardes fermant les yeux.
Les pratiquantes se voyaient également refuser l'utilisation des toilettes de temps en temps. Liu Baozhen ne pouvait pas s'empêcher de se souiller lorsqu'elle n'avait pas l'autorisation d'utiliser les toilettes pendant de longues périodes.
Privées de visites familiales
Les pratiquantes qui refusaient d'abandonner leur croyance dans le Falun Gong se voyaient également refuser les visites de leur famille et les appels téléphoniques de leurs proches. Même celles qui avaient été « transformées » étaient également surveillées de près lors de toute visite familiale.
Coordonnées des agresseurs :
Prison pour femmes de la province du Jiangxi : +86-791-83711658, +86-791-83751980, +86-791-83711612
Xu Yaowang (徐耀旺), directeur de la prison pour femmes de la province du Jiangxi : +86-791-83711687 (Bureau)
Liu Hui (刘慧), instructeur de la prison pour femmes de la province du Jiangxi : +86-18970058835
Fang Tingting (方婷婷), gardien de prison : +86-18070081273
Photos de certains responsables à la prison pour femmes de la province de Jiangxi :
Directeur de la prison : Xu Yaowang
Garde : Wu Ying (Police No 3615331)
Garde : Cui Bing (Police No 3615248)
Garde : Wang Fen (Police No 3615407)
Garde : Xiao Ye (Police No 3615201)
Garde : Li Jing (Police No 3615093)
Garde : Chen Li (Police No 3615211)
Traduit de l'anglais