(Minghui.org) Le virus du Parti communiste chinois (coronavirus) est arrivé si brutalement. La ville de Wuhan ayant été bouclée le 23 janvier, les gens étaient pétrifiés. Mon fils et ma belle-fille en parlaient, affirmant que le virus s’était propagé tellement rapidement et mentionnant le récent bilan des morts. Pour cette raison, ils m’ont prévenue de ne pas sortir sans porter de masque.
J’ai prêté une grande attention à ce qu’ils m’ont dit en prenant quelques notes. La peur, toutes sortes d’attachements, en plus de pensées négatives ont traversé mon esprit. Mais après y avoir réfléchi, j’ai pris conscience que mon état d’esprit n’était pas bon — je suis une pratiquante et je ne devrais pas être perturbée. J’ai donc commencé à émettre la pensée droite pour me rectifier : « Je suis une disciple de Dafa de la période de la rectification de Fa. Je vais abandonner les obstacles qui m'empêchent d'aller de l’avant et de clarifier les faits à propos de Dafa aux gens. »
Ma famille s’est plainte que je ne les prenais pas en considération. Ils ont dit : « Et si tu attrapais le virus ? Que devrions-nous faire ? » Je leur ai dit : « Nous, les pratiquants, avons de l’énergie, alors le virus ne peut pas nous affecter. » Puis, j’ai partagé avec eux ce que le Maître avait dit :
« Ton chemin est arrangé d’avance, il n’est pas autorisé que ton corps ait des maladies, ce n’est vraiment pas autorisé que ton corps ait des maladies. Parce que la maladie ne peut vraiment plus t’envahir et te faire du mal, les virus peuvent être tués par ton énergie positive. » (« Enseignement du Fa au Fahui de New York 2019 »)
Par la suite, ils n’ont plus rien dit.
À la veille du Nouvel An chinois, la situation était plus intense. Tout le monde devait rester à la maison et personne n’avait le droit d’aller rendre visite à la famille ou aux amis. Alors que j’allais sortir, mon mari a dit : « Il n’y a presque personne dans les rues durant le Nouvel An chinois. »
En effet, une fois dehors, j’ai vu très peu de gens. Alors, j’ai décidé de me rendre à quelques arrêts d’autobus, où je suis restée pendant plus d’une heure. De retour chez moi, j’ai dit à mon mari que j’avais aidé douze personnes à démissionner du Parti communiste chinois (PCC). Il était enthousiaste et m’a dit : « Bravo ! »
La veille du Nouvel An chinois et le lendemain, j’étais chez moi. Deux jours après le Nouvel An chinois, du personnel de sécurité a commencé à surveiller l’entrée de notre zone résidentielle. Pour entrer et sortir, on devait montrer trois documents : sa carte d’identité, un laissez-passer électronique et un laissez-passer d’entrée. Je ne pouvais pas répondre à ces critères, alors j’ai dû rester chez moi. J’ai alors étudié et copié le Fa et j’ai émis la pensée droite. Étant donné mon attachement aux loisirs, je me sentais bien de rester chez moi. Ma peur, mon indifférence, la recherche de loisirs et d’autres attachements sont apparus. La ville entière était comme une ville fantôme, comment pourrais-je alors clarifier les faits et sauver les êtres ? Cependant, après y avoir réfléchi, j’ai reconnu mon égoïsme.
À la suite de la lecture d’articles du journal l'Hebdomadaire Minghui, j’ai su quoi faire. J’ai dit à mon mari : « Je suis une pratiquante, j’ai une mission, je ne peux pas juste rester à la maison sans sortir sauver les êtres. » Alors j’ai décidé de commencer avec ma propre zone résidentielle. Lorsque j’ai pris ma décision, une pratiquante m’a dit : « Tu pourrais courir un danger. » Pendant que je faisais la méditation assise, j’ai entendu une voix qui disait : « C’est un peu difficile. » J’ai renforcé l’émission de la pensée droite et nettoyé mon champ.
Toute la zone résidentielle était très peuplée. Je suis sortie tous les jours et ça m’a pris plus d’un mois pour couvrir toute la zone. Quand je rencontrais des gens qui se promenaient, se tenaient devant chez eux, ou entraient dans les magasins, je leur parlais et leur disais qu’ils allaient bénéficier de réciter la phrase : « Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon ! », que c’était le meilleur moyen d’éviter le fléau. J’ai aussi dit aux gens que nous étions les descendants des empereurs Huang et Yan, par opposition à Marx et Lénine, et qu’il fallait démissionner du PCC pour assurer sa sécurité. Les gens ont accepté mon conseil.
Tant que nous mettons notre cœur dans ce que nous faisons, tout va automatiquement s’harmoniser avec les arrangements du Maître. En même temps, l’étude du Fa est primordiale. Quand j’avais le temps, je copiais le Fa. Plus je copiais le Fa, plus je me sentais calme et paisible, et mes efforts de clarification des faits se passaient bien.
Un jour, j’ai rencontré un retraité et j’ai commencé à lui parler et lui souhaiter une bonne santé. Je lui ai demandé : « Avez-vous entendu parler de démissionner du PCC ? » Il m'a répondu : « Vous êtes une Falun Gong. Vous êtes contre le Parti. » Je n’ai pas débattu avec lui, mais je lui ai plutôt dit : « La persécution du Falun Gong par le PCC et très brutale. Plus de 4000 pratiquants sont morts à cause de cette persécution. La mise en scène de l’incident des “auto-immolations” était un coup monté. Les prélèvements d’organes sur des pratiquants vivants ont fait l’objet d’une enquête de la communauté internationale. Cependant, avant la persécution, Qiao Shi, un membre du Congrès du peuple, avait mené une enquête sur le Falun Gong. Il avait conclu que pratiquer le Falun Gong n’apportait que des avantages aux gens. »
Il a ensuite déclaré que sa pension était payée par le PCC, et donc considérait que le PCC était bon. Je ne voulais pas suivre sa logique, alors j’ai plutôt dit : « Pensons-y, les quatorze sectes répertoriées par le PCC n’incluent pas le Falun Gong. Maintenant, il a été annoncé à l’international que les gens qui ont persécuté le Falun Gong sont sur une liste noire, et qu’elles auront des problèmes lorsqu’elles iront à l’étranger. Si leurs enfants veulent étudier à l’étranger, ils vont faire face au même problème. L’argent gagné par la corruption et déposé dans un compte en banque à l'étranger leur sera refusé. »
Je lui ai aussi expliqué les faits à l’aide d’autres exemples. Il a alors compris la vérité et a démissionné des Jeunes Pionniers. Lorsqu’il m’a dit de faire attention à ma sécurité, je lui ai demandé de partager ce qu’il venait d'apprendre avec ses amis, afin qu’ils ne soient pas trompés par les mensonges du PCC. J’ai dit qu’en agissant ainsi, il en tirerait profit.
Puisque j’étais bloquée dans ma zone résidentielle, je ne pouvais pas transmettre les journaux l’Hebdomadaire Minghui aux autres pratiquants. Même s’il contenait des histoires sur la façon dont, en croyant dans le Maître et Dafa, des pratiquants avaient réussi à passer les entrées pour aller dans d’autres quartiers distribuer des documents, je n’étais pas encore assez courageuse. Une pratiquante m’a alors dit qu’il y avait un endroit par où je pouvais facilement sortir.
J’ai pensé : « C’est bon pour moi de sortir d’ici, mais pourrais-je rentrer par cet endroit ? Et si je ne pouvais pas rentrer de nouveau à mon retour ? » Toutes sortes d’attachements sont sortis. Je me suis éveillée au fait que mes pensées n’étaient pas assez droites. Ainsi, j’ai commencé à émettre la pensée droite pour éliminer les éléments déviés. En faisant cela, un petit Falun est apparu devant moi. Je me suis éveillée au fait que c’était le Maître qui m’encourageait à surmonter cet obstacle.
Une fois sortie de ma zone résidentielle, j’ai pris un taxi. J’ai parlé au conducteur sous l’angle d’une tierce personne pour lui clarifier les faits. J’ai dit : « Ce fléau était un air mauvais dans les temps anciens. On ne peut ni le sentir ni le toucher. Ce n’est qu’en adhérant à la bienveillance qu’on peut le guérir. Mon ami m’a parlé de la précieuse phrase : “Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon !” »
« Après l’avoir récitée, j’ai senti ma droiture sortir, de sorte que la perversité ne pouvait pas m’approcher. Je voulais aussi partager cette phrase avec vous. J’espère que vous et votre famille serez en sécurité. » J’ai aussi parlé du fait que Dafa avait été persécuté pendant plus de vingt ans, et que les pratiquants avaient clarifié les faits pour sauver les gens. Il a retiré son adhésion à l’organisation des Jeunes Pionniers du PCC. Il n’arrêtait pas de dire : « Merci ! »
Ensuite, je suis sortie du taxi. Je suis passée devant le personnel de prévention de l’épidémie et je me suis ensuite dirigée vers la file d’attente des personnes en service. Personne ne m’a arrêtée, j’ai donc pu entrer dans la zone où vit cette pratiquante. Ma présence inattendue l’a en effet prise au dépourvu.
Quand un pratiquant a mentionné qu’il était beaucoup plus facile maintenant d’obtenir un laissez-passer d’entrée, j’ai demandé à mon mari de m’aider à en obtenir un. Par la suite, j’ai commencé à sortir pour clarifier les faits.
J’étudiais bien le Fa, j’émettais la pensée droite, et je gardais un esprit calme. Chaque jour, lorsque je sortais pour clarifier les faits, j’avais cette pensée à l’esprit : « Je dois rencontrer plus de gens ayant des affinités prédestinées avec moi. » Parfois, ça se passait bien, d’autres fois, non.
Avant que les gens ne retournent au travail, la température était clémente, et bon nombre d'entre eux se promenaient près de la rivière. Alors que je marchais le long de la rivière, j’ai vu quatre jeunes hommes jouant aux cartes à proximité. J’ai attendu qu’ils fassent une pause, puis j’ai dit : « Je crois au bouddhisme, j’aimerais vous offrir la phrase : “Falun Dafa est bon ! Authenticité-Bienveillance-Tolérance en bon !” Je vous souhaite de rester en sécurité et d’avoir une bonne carrière ! » Ils l’ont tous acceptée.
Quand je leur ai proposé de démissionner du PCC, aucun d’entre eux n’a dit quoi que ce soit avant de partir. Je n’étais pas ébranlée. J’ai marché jusqu’à une famille non loin de moi et j'ai clarifié les faits à tous les trois. Ils ont tous décidé de démissionner du Parti. Je leur ai aussi demandé de se souvenir que le Falun Dafa est bon et qu'Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. Je savais que c'était le Maître qui m’encourageait. Sur mon chemin, chaque fois que je rencontrais un jeune homme, je lui souhaitais de réussir dans sa carrière. Pour les dames, je leur souhaitais bonne chance dans leur travail. Puis, quand je commençais à clarifier les faits, ils acceptaient en général de démissionner du PCC.
Dans le passé, j’étais allée de l'autre côté de la rivière, et j’y avais rencontré des gens qui refusaient de m’écouter, alors j’étais hésitante d’y retourner. Mais j’ai ensuite pris conscience que cette pensée n’était pas droite. Alors j’y suis allée et j’y ai rencontré une famille avec deux enfants. J’ai dit : « Vos enfants sont très beaux ! C’est super que vous ayez un garçon et une fille ! » Puis, j’ai dit : « Je crois en Bouddha, j’aimerais vous offrir cette phrase pour vous aider à éviter l’épidémie actuelle. Le Falun Dafa est la loi de Bouddha. Le PCC persécute Dafa depuis plus de vingt ans, mais nos pratiquants clarifient les faits pour éveiller la conscience des gens. » Ils ont accepté de démissionner du PCC.
Quand la clarification des faits ne se passait pas bien, je regardais à l’intérieur. J’ai alors compris que mon point de départ était mon ego, et que je manquais de bienveillance et de compassion. J’avais aussi l’attachement à éviter d’être critiquée par les autres, j’avais peur de tomber sur des cas où des gens qui avaient entendu la vérité ne voulaient toujours pas démissionner du PCC. Même si certaines personnes étaient d’accord, elles semblaient toujours avoir très peur. Je me suis rendu compte que c’était causé par mon impatience. Chaque fois qu’une mauvaise pensée surgissait, je devais ajuster mon état d’esprit. Je l’éliminais immédiatement et me rectifiais.
Mme He, une pratiquante de longue date, avait toujours été fidèle à sa croyance. Pendant l’épidémie, alors qu’elle ne pouvait aider que quelques personnes à démissionner du PCC, elle est devenue très inquiète. Elle avait l’habitude d’aider les gens à démissionner du PCC tout en distribuant des documents d’information sur Dafa. Pendant la pandémie, affectée par la propagande perverse du PCC, très peu de gens prenaient les documents qu’elle offrait, et elle sentait qu’il était encore plus difficile d’attirer leurs attentions. Son mari est très âgé et avait besoin de son aide. Elle n’était pas sûre de ce qu’elle devait faire. Devait-elle tout de même sortir, ou rester à la maison pour s’occuper de son mari ? Lorsque nous nous sommes réunis pour étudier le Fa et partager nos expériences, nous avons réalisé que l’impatience était aussi un obstacle à la clarification des faits.
Elle a dit : « Tu as dit que tu arrivais à parler à plus d’une vingtaine de personnes, c’est difficile à croire. » J’ai répondu : « En fait, j’ai déjà posé la même question. Une pratiquante arrivait à parler à une vingtaine de personnes au cours de la matinée. Quand elle m’a dit cela, je ne pouvais pas y croire non plus. J’avais l’impression qu’il était difficile de même parler à une dizaine de personnes. Mais en persévérant dans la clarification des faits aux gens en face à face, en éliminant toutes sortes d’attachements, en particulier l’attachement à la peur, j’y suis graduellement arrivée. » Voyant qu’elle était si inquiète, je lui ai demandé de m’accompagner le lendemain.
Le lendemain, nous avons marché le long de la rive et avons parlé à chaque personne rencontrée. En peu de temps, nous avions parlé à une dizaine de personnes. Parmi celles-ci, deux d’entre elles essayaient d’attraper un poisson. Quand l'homme a mis le poisson pêché dans le sceau, je l’ai félicité. Puis je lui ai demandé s’il avait entendu dire que démissionner du PCC pouvait assurer sa propre sécurité. Il a répondu non. Je lui ai expliqué les faits et l’ai aidé à renoncer à ses différentes adhésions au PCC.
Quand Mme He a vu cela, elle a dit : « Dans le passé, quand nous nous réunissions pour clarifier les faits, nous arrivions à parler à une dizaine de personnes, et nous étions très fatiguées à la fin de la journée. Maintenant, tu sembles facile à vivre et détendue. Ce n’est pas une mauvaise idée de les suivre tout en parlant. » Petit à petit, elle a réussi à parler à quelques personnes. Une personne l’a même félicitée : « Bien dit. C’est vraiment bien dit ! » Puis, il lui a fait un signe d’encouragement.
En fait, Mme He a très bien réussi à clarifier les faits. Avant cela, c’était sa peur et la crainte d’entamer une conversation avec les gens qui la bloquaient. Cet après-midi-là, ça s’est très bien passé pour elle, et elle a réussi à parler à vingt-huit personnes. Cette fois, elle a dit qu’elle croyait vraiment que : « Le Maître est à nos côtés. C’est tellement vrai. Il arrange tout — tout ce que nous avons fait est de bouger nos bouches, nos bras et nos pieds. »
En regardant les articles de partage du Journal de Minghui, j’ai pris conscience qu’il y avait un écart important entre ma foi en Maître et Dafa en comparaison avec celle d’autres pratiquants. Leurs contributions désintéressées n’ont pas seulement harmonisé le site web Minghui, mais ont aussi contribué à l’élévation des pratiquants en général. Cela m’a personnellement beaucoup apporté.
Traduit de l’anglais