(Minghui.org) Un jeune homme du canton de Huili, dans la province du Sichuan, a été inculpé et risque d’être jugé pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
M. Luo Longfei a commencé à travailler à Foxconn dans la ville de Chengdu, dans la province du Sichuan, après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires vers 2014. Comme il a parlé au personnel de sécurité de l’entreprise de l’illégalité de la persécution contre le Falun Gong le 1er avril 2019, il a été signalé et détenu pendant dix jours. La police l’a suivi à son entreprise le jour de sa libération et l’a forcé à appuyer ses empreintes digitales sur la lettre de démission que l’entreprise avait déjà préparée.
La police lui a fait emballer ses vêtements et l’a envoyé à la gare. Ils ont pris des photos de lui à bord du train et ne sont partis que lorsque le train est parti.
Voyant qu’il était très abattu à son retour à la maison, la mère de M. Luo, Mme Tan Fang, l’a amené à rencontrer plusieurs autres pratiquants de Falun Gong dans la soirée du 21 avril 2019. Alors qu’ils étudiaient les enseignements du Falun Gong, un groupe de plus de dix policiers s’est introduit dans la maison de la personne qui recevait le groupe et a arrêté les sept pratiquants présents.
Bien que tous les six autres pratiquants, y compris Mme Tan, aient été arrêtés cette nuit-là et libérés plus tard, M. Luo est resté en détention.
Mme Tan s'est rendu au Bureau de la sécurité intérieure et au parquet pour demander la libération de son fils. Mais les policiers ont répondu qu’ils ne libéreraient pas M. Luo à moins qu’il n’abandonne le Falun Gong. Ils lui reprochaient aussi d’être un « récidiviste ».
Le procureur a par la suite inculpé M. Luo et a présenté son cas au tribunal.
M. Luo a été battu et agressé verbalement par les détenus du centre de détention local. Son avocat a déposé une plainte contre les détenus au centre de détention après en avoir entendu parler par M. Luo lors de sa visite. Les détenus ont riposté en poussant la tête de M. Luo dans un réservoir d’eau et ils ont menacé de le frapper à nouveau s’il rapportait les abus.
Alors qu’elle tentait de sauver M. Luo, Mme Tan a été détenue au poste de police pendant trois heures le 21 octobre 2019, puis détenue pendant quinze jours entre le 12 et le 27 juin 2020, quand la police a découvert qu’elle avait mis des feuilles de papier dans les vêtements qu’elle avait envoyés à M. Luo sur lesquelles étaient écrits des messages l’encourageant à ne pas renoncer à sa croyance.
Traduit de l’anglais