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Le chef du Bureau de la sécurité intérieure : « Nous ne voulions pas vous arrêter »

26 juillet 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa en Chine

(Minghui.org) J'ai été arrêtée début avril pendant que je distribuais des documents sur le Falun Dafa, une discipline de l'esprit et du corps que le Parti communiste chinois (PCC) persécute depuis juillet 1999. Lors de l'interrogatoire, j'ai expliqué aux policiers pourquoi la persécution manquait de base légale depuis le début et je les ai exhortés à cesser de suivre le PCC en persécutant les pratiquants de Falun Dafa innocents. J'aimerais partager mon histoire avec mes compagnons de cultivation et encourager tout le monde à faire mieux.

***

Après avoir été amenée au poste de police, j'ai refusé de m'asseoir sur la chaise en métal pendant que j'étais interrogée. Le chef du Bureau de la sécurité intérieure a saisi une chaise normale et a dit : « Et si vous vous asseyiez ici ? »

Je me suis assise. Au lieu d'être interrogée par eux, j'ai dirigé la conversation et leur ai demandé : « Pourquoi m'avez-vous arrêtée ? Je n'ai violé aucune loi ! »

Le chef du Bureau de la sécurité intérieure a répondu : « Pour vous dire la vérité, nous ne voulions pas vous arrêter. C'est juste que quelqu'un vous a signalée, et nous devons faire quelque chose. »

Un autre policier a menacé de me condamner si je ne coopérais pas avec eux. J'ai souligné qu'aucune loi n'a jamais criminalisé le Falun Dafa en Chine et nous, les pratiquants, n'avons rien fait de mal en vivant selon le principe fondamental de la pratique, « Authenticité-Bienveillance-Tolérance ».

Le chef du Bureau de la sécurité intérieure a fait une pause pendant un certain temps, puis a dit : « Même si vous essayez d'être de bonnes personnes et n'avez pas violé la loi, ce que vous avez fait était contre le Parti et troublait l'ordre social. »

J'ai répondu : « J'essayais juste de dire la vérité aux gens sur le PCC, afin qu'ils ne soient pas impliqués quand ce sera le temps de tenir le PCC pour responsable des crimes qu'il a commis contre les pratiquants de Falun Dafa. Ma distribution des documents n'a fait de mal à personne. »

Les policiers sont restés silencieux.

J'ai poursuivi en disant : « Vous avez passé tellement de temps et consacré des efforts à me surveiller et à m'arrêter, moi qui suis une femme sans défense. Ne vous rendez-vous pas compte que vous serez tenus pour responsables de votre exécution de la politique de persécution du PCC ? »

Les policiers sont restés encore silencieux. Après un certain temps, le chef du Bureau de la sécurité intérieure a révélé que leur supérieur immédiat leur a aussi dit de ne pas condamner les pratiquants de Falun Dafa, si ce n'est pas absolument nécessaire, mais d'essayer d'utiliser des moyens plus doux pour les « éduquer » à renoncer à leur croyance.

Voyant que la police était au courant des conséquences de la mise en œuvre de la persécution, j'ai continué à leur parler du coup monté de l'incident des auto-immolations sur la place Tiananmen et de la rétribution karmique des policiers qui ont participé à la persécution. J'ai aussi exhorté les policiers à utiliser des logiciels pour contourner le blocage d'Internet et pour obtenir des informations non censurées sur des sites Web étrangers eux-mêmes.

À la fin de la conversation, le chef du Bureau de la Sécurité intérieure m'a demandé : « Vous n'allez pas écrire la déclaration de renonciation pour abandonner votre croyance ? »

« Nous sommes tous de bonnes personnes. Voulez-vous qu'on renonce à la bonté et qu'on devienne de mauvaises personnes ? »

Le chef du Bureau de la sécurité intérieure a ri : « Je savais que vous n'alliez pas la signer. » Il m'a reconduite chez moi le soir. « C'était probablement le cas le plus facile que j'ai traité. Vous voyez, on ne vous a pas maltraitée et on vous a renvoyée plus tôt afin que vous puissiez dîner avec votre famille. »

Je me suis rendu compte qu'il essayait vraiment d'être aimable avec moi. Je l'ai salué d'un signe de la main et je lui ai adressé mes meilleurs vœux.

Une semaine plus tard, il a appelé et a dit qu'ils aimeraient me poser quelques questions supplémentaires. Je suis allée au poste de police, mais j'ai refusé de répondre aux questions, comme par exemple où j'avais obtenu les documents de Falun Dafa.

Les policiers m'ont traitée avec gentillesse et ont proposé de m'acheter quelques boissons ou des collations. J'avais l'impression qu'ils faisaient juste les choses machinalement pour compléter les procédures nécessaires. Quelques heures plus tard, ils m'ont renvoyée chez moi.

Traduit de l'anglais