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La prison refuse d'accorder la libération conditionnelle pour raisons médicales à un homme alité dans un état grave suite à un AVC

1 août 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Hebei, Chine

(Minghui.org) La prison de Jidong dans la province du Hebei a refusé de libérer M. Lai Zhiqiang pour raisons médicales, alors qu'il est devenu alité et incapable de bouger après avoir eu une attaque cérébrale l'année dernière.

M. Lai, de la ville de Tangshan, dans la province du Hebei, a été arrêté le 31 mars 2016 pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.

Il a été condamné à une peine de sept ans de prison à la fin du mois de septembre de la même année, à l'insu de sa famille. Il a été envoyé à la prison de Jidong le 17 octobre 2016.

Après avoir subi plus de trois ans de torture et de gestion stricte dans la prison, M. Lai a fait un AVC en 2019. Les gardiens de la prison lui ont refusé à maintes reprises les visites de sa famille, avant de finir par autoriser sa femme à lui rendre visite à la mi-janvier 2020.

À ce moment-là, M. Lai avait perdu toute mobilité. Il a été porté par plusieurs gardes. Son visage n’avait plus d’expression et il n'a pas eu l'air de reconnaître sa femme.

Après sa visite, la femme de M. Lai a demandé une libération conditionnelle pour raisons médicales, mais on lui a dit qu’elle devait être approuvée par les fonctionnaires au niveau provincial. Entre-temps, la prison a demandé plusieurs milliers de yuans pour payer les frais médicaux de M. Lai.

Six mois se sont écoulés depuis, et la prison refuse toujours de libérer M. Lai.

D'après nos informations, M. Lai est actuellement détenu à la clinique de la prison. Les gardes maintiennent un tube d’alimentation dans son estomac et le nourrissent par ce tube tous les jours. Parce que M. Lai est déshydraté, ses lèvres sont très sèches. Quelques membres du personnel utilisent occasionnellement une serviette pour lui faire couler de l’eau dans la bouche. Il a souvent les larmes aux yeux lorsqu’ils font cela. Il bouge aussi les lèvres, mais ne peut pas parler.

Voir aussi :

Incapable de marcher ou de reconnaître les gens un an après avoir été victime d'une attaque, un homme emprisonné n'a toujours pas bénéficié d'une libération pour raisons médicales

Traduit de l'anglais