(Minghui.org) Le 6 juillet 2020, une maîtresse d'école du canton de Li, province du Hebei, a été jugée pour la troisième fois au tribunal pour sa croyance dans le Falun Gong. Parce qu'ils ont porté plainte contre la police et le procureur pour l'avoir piégée, son mari et ses filles ont été intimidés et harcelés par les autorités.
Le Falun Gong, aussi connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline spirituelle ancestrale qui est persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
Mme Zhu Surong a été arrêtée le 11 octobre 2019. Elle a d'abord comparu au tribunal de Gaoyang le 12 mai 2020. Son avocat a signalé qu'il y avait un nombre plus important de documents relatifs au Falun Gong mentionnés dans l'acte d'accusation que sur la liste des objets confisqués.
Li Wenzhou, un secrétaire local du Parti responsable du voisinage de Mme Zhu, a témoigné contre elle et a déclaré qu'il avait entendu dire par plusieurs personnes qu'elle avait distribué des documents de Falun Gong dans les marchés locaux. Mais quand l'avocat de Mme Zhu lui a demandé qui avait dit cela, Li a répondu que cela faisait longtemps et qu'il ne se rappelait pas.
Pendant la seconde audience de Mme Zhu le 19 juin, la police a modifié le nombre d'objets confisqués pour qu'il soit le même que sur l'acte d'accusation en invoquant une faute de frappe dans le document d'origine. Son avocat a signalé qu'il était illégal que la police modifie arbitrairement elle-même le nombre d'objets confisqués sans la vérification d'une tierce personne.
La fille de Mme Zhu, qui avait aussi pris la défense de sa mère, a ajouté que le nombre de documents de Falun Gong que sa mère possédait chez elle importait peu et que cela ne pouvait soutenir les allégations de violation de la loi ou d'entrave à l'application de la loi, un prétexte typique utilisé par les autorités chinoises pour condamner les pratiquants de Falun Gong.
Avant la troisième audience de Mme Zhu le 6 juillet, son avocat a demandé à ce que Bian Jihui, le policier impliqué dans son arrestation, comparaisse devant le tribunal pour être contre-interrogé. Bian ne s'est jamais présenté.
La famille subit des pressions pour avoir cherché à obtenir justice
Parce qu'ils ont porté plainte contre le policier Bian Jihui et le procureur Hou Zhiyong pour avoir piégé et arrêté illégalement Mme Zhu, les autorités se sont vengées.
Le 23 juin, soit quatre jours après la deuxième audience de Mme Zhu, la police a fait irruption dans son domicile et l'a fouillé. Comme la fille cadette de Mme Zhu était seule au domicile, la police lui a laissé un avis ordonnant à son père de se présenter au poste de police. Ils ont menacé de le placer sur la « liste des personnes recherchées » s'il ne se présentait pas après trois avis similaires.
Le 1er juillet, la fille aînée de Mme Zhu, enseignante de maternelle, a reçu un appel de son superviseur lui annonçant que la police avait exercé des pressions pour qu'elle soit licenciée. Le même jour, la police a arrêté le mari de Mme Zhu. Au poste de police, ils ont pris ses empreintes et prélevé un échantillon de sang contre sa volonté. Ils lui ont d'abord donné onze jours de détention, mais l'ont libéré plus tard dans la journée quand il a admis qu'il avait posé des affiches sur le policer Bian. Il a aussi reçu une amende de 600 yuans.
La police a de nouveau menacé le mari de Mme Zhu après sa troisième audience qui s'est tenue via vidéoconférence.
Voir aussi :
Une enseignante d'école primaire jugée pour sa croyance
(Un autre article connexe en chinois est disponible dans la version anglaise.)
Traduit de l'anglais