(Minghui.org) Le 17 août 2020, trois habitantes de la ville de Xinji, province du Hebei, ont été emmenées à la prison pour femmes de Shijiazhuang, pour y purger une peine en raison de leur croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle méditative ancestrale persécutée par le régime communiste chinois depuis 1999.
C'est dans l'après-midi du 12 avril 2019 que Mme Li Yuemian, Mme Zheng Yanmei et Mme Bian Yanjuan ont été arrêtées, après avoir été signalées pour avoir distribué des documents d'information sur le Falun Gong.
Le lendemain, la police les a placées en détention pénale au centre de détention de Hengshui et le 30 avril, le parquet local approuvait leur arrestation. Les plus de 200 exemplaires de documents de Falun Gong, comprenant des DVD, des brochures et des affiches, ont été utilisées comme preuves contre elles.
Le dossier a d’abord été soumis au parquet de la ville de Shenzhou, mais celui-ci a renvoyé le dossier pour insuffisance de preuves, la police l’a ensuite transféré au parquet d’Anping.
Les pratiquantes ont fait deux comparutions conjointes, la première le 8 novembre 2019, et la seconde le 8 janvier 2020. En mars 2020, le juge a annoncé leurs verdicts : Mme Bian a été condamnée à deux ans et trois mois assortis d'une amende de 10 000 yuans, Mme Zheng a été condamnée à deux ans et deux mois et à une amende de 9000 yuans, et Mme Li a été condamnée à deux ans assortis d'une amende de 8000 yuans. Les pratiquantes ont constaté que les verdicts étaient datés du 26 décembre 2019, avant même leur comparution pour une deuxième audience.
En avril 2020, elles ont ensuite déposé des recours auprès du tribunal intermédiaire de la ville de Hengshui. Le juge de la cour d'appel a dit à leurs familles qu'il les informerait de la date de l'audience, et il a promis que la décision finale serait rendue dans trois mois.
Le 14 août, les familles des pratiquantes ont appris par un gardien du centre de détention qu'elles seraient transférées à la prison la semaine suivante, mais les familles n'ont pas été informées de la date précise. Le gardien a également révélé que les dossiers des pratiquantes étaient clos depuis le 18 juin 2020, mais aucune des familles des pratiquantes n'avait reçu de notification de la cour d'appel.
Comme cette année, les familles et les avocats des pratiquantes n'ont toujours pas eu l'autorisation de leur rendre visite, les résultats de leurs recours doivent encore être étudiés.
Traduit de l'anglais