(Minghui.org) Un septuagénaire de la ville de Maoming, dans la province du Guangdong, est jugé pour avoir fait connaître sa croyance dans le Falun Gong, une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
M. Zhou Huajian a été arrêté le 26 mars 2020, après avoir été attrapé par la police pour avoir envoyé des textos sur le Falun Gong. Près de 30 agents ont saccagé son domicile et ont confisqué ses livres sur le Falun Gong, des documents d'information, un ordinateur, une imprimante, ainsi que 9000 yuans en espèces. Sa bicyclette électrique a également été mise en fourrière.
La police a placé M. Zhou en détention le lendemain et son arrestation a été approuvée par le parquet du district de Maonan un mois plus tard, le 26 avril.
Le 8 mai 2020, l'avocat de M. Zhou lui a rendu visite au centre de détention no 1 de la ville de Maoming et on lui a dit qu'il avait perdu beaucoup de poids après un mois de détention. Dans l'après-midi, l'avocat a demandé une libération sous caution pour M. Zhou, mais sa demande a été rejetée par la police.
Lorsque l'avocat de M. Zhou s'est rendu au parquet de Maonan le 23 juillet 2020, il a appris que M. Zhou avait été inculpé et que son dossier avait été transmis au tribunal du district de Maonan. Il a été accusé d'« envoi de SMS sur le Falun Gong » et de « saper l'application de la loi ».
L'avocat de M. Zhou s'est rendu au centre de détention pour lui rendre visite le 7 août 2020, mais il a été arrêté à la porte par la sécurité et on lui a ordonné de fournir un exemplaire papier de l'historique de ses récents voyages pour montrer qu'il ne s'était pas rendu dans une zone à risque élevé pour le coronavirus. L'avocat a soutenu que l'application « Code santé » sur son téléphone portable montrait déjà son dossier médical vierge et il a exigé que la sécurité fournisse plus de détails sur la base juridique de la demande de document papier. Incapable de citer une directive valable, le gardien chargé de la sécurité a finalement autorisé l'avocat à entrer dans le centre de détention. À ce moment-là, quarante minutes s'étaient déjà écoulées.
À l'intérieur du centre de détention, un autre membre du personnel a demandé à l'avocat de fournir des documents attestant deux tests d'acide nucléique négatifs au cours des sept derniers jours, avant d'autoriser sa visite. L'avocat a déclaré : « Lorsque je suis allé au centre de détention de Pékin (un foyer important de coronavirus), ils ont seulement demandé à voir l'application “Code santé”. Votre région n'est pas un point chaud et je n'ai pas connaissance d'une directive récente concernant la documentation des tests d'acide nucléique. »
Le personnel du centre de détention n'a pas pu fournir de preuve de leur mandat concernant les tests d'acide nucléique, mais ils ont quand même refusé de permettre à l'avocat de rencontrer M. Zhou.
L'avocat a alors déposé une plainte auprès du procureur basé au centre de détention. Le procureur a dit qu'il allait examiner l'affaire.
Étant donné l'âge de M. Zhou et le temps qu'il passe en détention, sa famille est de plus en plus inquiète pour sa santé.
Traduit de l’anglais