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Une ingénieure est détenue à plusieurs reprises et constamment menacée au travail pour avoir défendu sa croyance

22 septembre 2020 |   Écrit par un correspondant de Minghui dans la province du Gansu, Chine

(Minghui.org) Une habitante de la ville de Jinchan, dans la province du Gansu, a été harcelée et menacée de licenciement à plusieurs reprises en juillet 2020 par la police locale et le personnel de sécurité sur son lieu de travail. Ils ont tenté de la forcer à renoncer à sa croyance dans le Falun Gong, une pratique spirituelle qui est persécutée en Chine depuis 1999.

Mme Ma Yongyan travaille à la centrale électrique du groupe Jinchuan. Des agents du poste de police de Guilinlu ont fait irruption chez elle le 2 août 2020 et l'ont arrêtée. Sa résidence a été saccagée. Mme Ma a été interrogée pendant deux jours, puis détenue pendant quinze jours.

Plusieurs jours après sa libération, un agent du poste de police de Guilinlu et plusieurs membres du personnel de sécurité de sa compagnie ont tenté à plusieurs reprises de forcer l'ingénieure de 52 ans à signer des déclarations pour renoncer au Falun Gong. Comme elle a refusé d'abandonner sa croyance, elle n'a été autorisée à faire que des travaux de conciergerie dans la centrale électrique et elle est sous surveillance constante depuis lors.

Avant les dernières persécutions, Mme Ma a été arrêtée à plusieurs reprises et détenue pendant un total de 288 jours. Elle s'est vu refuser des promotions et des primes au travail en raison de sa croyance, ce qui lui a causé une perte monétaire estimée à 180 000 yuans. En outre, les autorités l'ont fréquemment surveillée et terrorisée.

La famille souffre au milieu de la persécution

Mme Ma a commencé à pratiquer le Falun Gong en 1996 et cette pratique a permis de guérir sa fatigue chronique et ses vertiges. Elle est devenue saine et énergique. Après le début de la persécution, elle et sa famille sont devenues les cibles de la persécution du gouvernement.

Trois agents du poste de police de Guanzhoulu se sont introduits chez Mme Ma vers minuit le 3 septembre 2001. Ils l'ont arrêtée ainsi que son mari, un non-pratiquant, et ont laissé leur fils de 6 ans derrière eux. La police est revenue pour mettre à sac leur résidence à 3 heures du matin.

Bien que la police ait rapidement libéré Mme Ma, elle l'a suivie et surveillée en secret. Ils l'ont arrêtée à nouveau quelques jours plus tard devant sa mère âgée, qui s'est évanouie de peur.

Mme Ma a été détenue au centre de détention de la ville de Jinchang, où elle a été brutalement battue et menacée d'emprisonnement et de licenciement si elle ne renonçait pas à sa croyance. À la suite de ces coups, son visage était enflé et ses oreilles saignaient. Sa mère et son mari ont emprunté 10 000 yuans pour payer la police et payer sa caution un mois plus tard.

Annulation de la promotion et des primes

À partir de 2002, la direction de la centrale électrique a cessé de considérer Mme Ma pour une promotion en raison de sa croyance inébranlable dans le Falun Gong. En 2005, elle a été mutée au service d'entretien et son salaire a été réduit, parce que la direction a appris qu'elle avait démissionné du Parti communiste chinois.

Après avoir travaillé pendant plus de vingt ans, elle continuait à recevoir le même salaire qu'une nouvelle employée. Pendant longtemps, elle a reçu la prime la plus basse de tout le département et n'a pas été autorisée à prendre des jours de congé.

Arrestations et détentions répétées

Des agents du Bureau 610 de la ville de Gansu, une agence extrajudiciaire créée pour persécuter le Falun Gong, et des agents de la police locale ont arrêté Mme Ma le 31 octobre 2007. Quelques jours avant son arrestation, les autorités ont mis son téléphone sur écoute et l'ont surveillée. Elle a été détenue pendant 228 jours après cette arrestation.

Le 26 septembre 2012, des agents du Bureau de la sécurité intérieure et des agents de police ont arrêté Mme Ma alors qu'elle était au travail. Ils l'ont menacée de ne pas autoriser son fils à passer l'examen d'entrée à l'université. Elle a été libérée trente jours plus tard. Après qu'elle a repris le travail, son superviseur l'a punie en lui retirant sa rémunération au rendement et d'autres primes. Ne voulant pas obtenir de mauvaises critiques pour avoir employé une pratiquante de Falun Gong, son employeur l'a poussée à démissionner.

En 2015, Mme Ma a déposé une plainte auprès du Parquet suprême contre l'ancien dirigeant chinois Jiang Zemin, qui a lancé la persécution. En représailles, elle a été arrêtée et interrogée en juillet. Sous la pression des autorités, son employeur a également annulé sa rémunération au rendement de 1300 yuans et lui a adressé un avertissement au début de l'année 2017.

Son superviseur a menacé de la licencier si elle parlait à qui que ce soit de l'avertissement ou de la persécution. « La police sait tout ce que vous faites », lui a dit un responsable de l'entreprise.

Mme Ma a été arrêtée et interrogée le 14 mars 2017 après que la police a trouvé un article publié sur Minghui.org détaillant la persécution qu'elle avait subie.

(Un autre article connexe en chinois est disponible dans la version anglaise.)

Traduit de l'anglais