(Minghui.org) Élevés dans la peur et forcés constamment de se déplacer en raison de la persécution de la croyance de leur mère dans le Falun Gong, les enfants de Mme Zhu Yan ont eu un coup dur quand elle est décédée le 15 août 2020. Elle avait 57 ans.
Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une discipline méditative et spirituelle que le régime communiste chinois persécute depuis 1999.
Mme Zhu, une habitante de la ville de Jilin, province du Jilin, a commencé à pratiquer le Falun Gong en août 1998. Parce qu'elle a maintenu sa croyance, elle a été arrêtée et torturée à plusieurs reprises. Elle a purgé deux peines de camp de travaux forcés et a dû vivre loin de chez elle pour se cacher de la police. La détresse mentale et physique causée par la persécution a eu des répercussions sur sa santé et lui a finalement coûté la vie.
Mme Zhu n'est pas la seule victime dans sa famille qui a souffert de la persécution du Falun Gong. Après que son mari qui ne supportait plus la pression a divorcé en 2003, son fils et sa fille adolescents ont lutté pour vivre seuls pendant son incarcération. Quand ils ont demandé sa libération, la police les a battus et blessés gravement. Arrêté et torturé plusieurs fois lui-même, le fils de Mme Zhu a eu trois dépressions nerveuses.
Mme Zhu Yan
Mme Zhu Yan (à droite en arrière-plan)
Voici l'histoire de Mme Zhu et de ses enfants :
Arrêtée pour avoir défendu le Falun Gong à Pékin
Deux mois après que le régime communiste a ordonné la persécution du Falun Gong, Mme Zhu est allée à Pékin en septembre 1999 pour demander le droit de pratiquer sa croyance. Elle a été arrêtée et envoyée à la prison de Miyun. La police l'a battue et forcée à s'accroupir ou à rester debout pendant de longues heures. Plusieurs agents lui ont donné des coups de pied dans les hanches et se sont mis debout sur ses jambes pendant qu'elle était assise au sol.
Après avoir été renvoyée à Jilin, Mme Zhu a été détenue dans le centre de détention de Kouqian pendant plus d'un mois. Elle a été licenciée de son lieu de travail et a reçu une amende de 500 yuans. À partir de ce moment, la police l'a mise sur une liste noire et l'a harcelée sans arrêt.
Peines de camp de travaux forcés
Mme Zhu a été à nouveau arrêtée en 2003 pour avoir parlé du Falun Gong aux gens. Elle a été détenue dans le centre de détention no 3 de la ville de Jilin et plus tard condamnée à deux ans de travaux forcés. Le camp de travaux forcés avait d'abord refusé de l'accepter en raison de sa faible condition physique.
Après sa libération, son mari a divorcé craignant d'être impliqué dans la persécution par le Parti communiste chinois (PCC). À ce moment-là, son fils Cao Yang n'avait que 16 ans et sa fille Cao Yue que 14 ans.
Mme Zhu a été arrêtée à nouveau en novembre 2005 pendant qu'elle marchait dans la rue. La police n'a pas signalé son arrestation à sa famille et ses deux enfants l'ont cherchée partout. Un mois plus tard, Mme Zhu a été condamnée à une peine d'un an et demi et a été transférée au camp de travaux forcés de Heizuizi. Elle a été soumise à un intense lavage de cerveau et des tortures physiques, tout en endurant chaque jour d'énormes pressions.
Avant les Jeux olympiques 2008 à Pékin, les autorités ont établi un quota pour l'arrestation des pratiquants de Falun Gong locaux. Le 24 avril 2008, la police a harcelé Mme Zhu et l'a menacée en lui disant de ne pas sortir. Un groupe d'agents est revenu le 12 mai 2008 et l'a emmenée au poste de police avec l'excuse de vouloir lui poser quelques questions sur un article publié sur le site web Minghui.org. Mme Zhu est allée avec eux, mais elle a été mise en garde à vue et condamnée à une autre peine d'un an et demi de travaux forcés.
Forcée de vivre loin de son domicile et continuellement harcelée
Le 31 juillet 2012, la belle-sœur de Mme Zhu, Mme Guo Yingjie, a été arrêtée. Comme Mme Zhu a échappé à l'arrestation, elle a été forcée de se cacher après qu'une « force spéciale » a été formée pour la rechercher.
La police a mis à sac le logement que Mme Zhu louait et a confisqué ses livres de Falun Gong, ses documents, son ordinateur et ses imprimantes.
La police n'a jamais cessé de la poursuivre. Pendant ses deux voyages dans la ville de Jinzhou, province du Liaoning, pour rendre visite à sa fille en 2017, elle a été arrêtée deux fois par la sécurité de la gare ferroviaire. Après avoir scanné sa carte d'identité, les agents ont trouvé qu'elle était une pratiquante de Falun Gong et lui ont fait une fouille corporelle.
L'épreuve des enfants
Le 12 juin 2006, environ sept mois après la troisième arrestation de Mme Zhu, ses deux enfants ont tenu une banderole devant le poste de police de Gangyao, l'agence responsable de son arrestation, pour demander sa libération.
Quatre agents sont sortis et les ont battus. Le fils Cao Yang avait du sang dans la bouche et la tête enflée et meurtrie. Il avait aussi le dos et les bras blessés.
Après avoir battu Cao Yang, les agents se sont tournés vers sa sœur Cao Yue. Chen Xinzhu, le chef du poste de police, a attrapé l'adolescente par les cheveux et l'a forcée à se lever puis l'a poussée vers le bas. Il lui a aussi donné un coup de pied dans le dos. Elle a eu la plupart de ses cheveux arrachés et ses vêtements déchirés.
Chen leur a crié : « Quel problème y a-t-il de vous battre ? »
Cao Yang tient une banderole demandant la libération de sa mère devant le Département de police de Jilin le 8 août 2006.
Cao Yang est retourné au Département de police de Jilin le 8 août 2006 pour demander la libération de Mme Zhu, mais il a été arrêté.
La brutalité de la police et le harcèlement constant après la libération de Mme Zhu a causé une immense détresse à Cao Yang qui a souffert d'une dépression nerveuse.
Mme Zhu a déménagé dans une autre ville avec ses enfants pour éviter le harcèlement incessant de la police. Grâce aux soins de sa mère, Cao Yang a récupéré doucement, mais il a reçu un coup dur quand il a vu sa mère se faire emmener une nouvelle fois par la police en mai 2008.
Les autorités n'ont pas permis aux enfants de Mme Zhu de lui rendre visite. Elles n'ont pas accepté non plus les vêtements qu'ils lui avaient envoyés trois mois plus tard alors que Cao Yue pleurait désespérément dans le camp de travaux forcés demandant à voir sa mère.
Cao Yang a souffert d'une autre dépression nerveuse quand on a confisqué leur maison et que tout, y compris la bonbonne de propane, a été emporté. Il marchait souvent dans la rue et criait : « Je n'ai plus de maison. » Une fois quand un policier l'a vu, il a envoyé Cao Yang à l'hôpital psychiatrique local.
Cao Yang a été à nouveau arrêté le 31 juillet 2012 au domicile de sa tante. La police l'a accusé d'avoir transféré des affaires liées au Falun Gong pour sa tante, Mme Guo Yingjie. Cette fois-ci, Mme Zhu s'est échappée.
Au poste de police, les agents ont interrogé Cao Yang. Ils l'ont menacé avec des aiguilles de métal, l'ont terrorisé avec un chien agressif et l'ont gavé avec une poudre épicée et de la liqueur. Il a failli mourir sous la torture.
Cao Yang a fait une autre dépression nerveuse, mais les autorités l'ont tout de même envoyé au centre de détention et condamné à cinq mois.
Voir aussi :
Un jeune garçon souffre de dépression à cause de la persécution répétée de sa mère
(D'autres articles connexes sont disponibles dans la version anglaise.)
Traduit de l'anglais