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Mon parcours de cultiver la compassion envers les autres

29 septembre 2020 |   Écrit par une pratiquante de Falun Dafa dans la ville de Changchun, en Chine

(Minghui.org) J'ai 77 ans cette année. J'ai rencontré mon mari quand nous étions au collège. À la fin de ses études, il a été accepté dans une école technique de construction et, après avoir obtenu son diplôme, on lui a confié un poste d'ingénieur de la défense. Il est devenu réparateur dans un aéroport du sud de la Chine. Je suis allée au lycée et j'ai été acceptée à l'université. Après avoir obtenu mon diplôme, on m'a confié un poste d'enseignante dans une zone rurale. Sans tenir compte des objections de mes proches, j'ai épousé mon mari. Après sept ans de séparation, nous avons enfin pu être ensemble et commencer notre vie de famille.

Comme nos emplois étaient si différents, nous n'avions pas grand-chose à nous dire. Nous étions souvent en désaccord et nous nous disputions, tant verbalement que physiquement. À un moment donné, j'ai marché jusqu'au lac pour me noyer, mais après avoir pensé à mes parents qui étaient tous deux âgés, ainsi qu'à mon fils et à ma fille, je n'ai pas pu mettre fin à ma vie. Je ne pouvais qu'endurer pour le bien de la famille. Ma colère et ma tension m'ont valu de nombreuses maladies.

Je commence la cultivation et la pratique du Falun Dafa

Mes collègues à l'école préparaient leurs cours à la fin du mois de février 1996. J'étais en congé de maladie depuis six mois. Pendant la pause de midi, une jeune professeur m'a approchée et m'a dit : « Nous allons à la bibliothèque pour pratiquer le Falun Dafa. Cette salle est si froide. Pourquoi ne viens-tu pas avec nous ? » J'ai donc traîné mes jambes lourdes et je suis allée avec elles à la bibliothèque du quatrième étage.

Quand la musique apaisante a commencé, j'ai suivi les autres et j'ai commencé à faire les exercices. J'ai senti que le Falun Dafa était vraiment bon. Au cours du deuxième exercice, j'ai vu la scène suivante : je montais des escaliers sur une haute montagne. Au sommet, j'ai vu des groupes de personnes portant des vêtements chinois traditionnels, assis dans un pavillon. Le site était très stimulant et m'a rendue détendue et heureuse.

Après avoir fait les exercices, cette vision est restée en moi. Une pratiquante m'a donné le livre Zhuan Falun. Quand je suis retournée au bureau, j'avais hâte de commencer à le lire. Quand j’ai ouvert le livre et que j’ai vu l’image compatissante du Maître, je me suis sentie très proche de lui. Après avoir lu les neuf conférences, j'ai compris beaucoup de choses sur lesquelles je m'étais toujours posé des questions.

Quelques jours plus tard, j'ai obtenu une grande image du Maître et je me préparais à l'afficher au mur. Mon mari n'était pas d'accord, alors j'ai placé l'image à plat au-dessus d'un meuble. Lorsque j'ai ouvert l'armoire, j'ai eu l'impression qu'un vent soufflait sur l'image et elle est descendue en flottant. Je me suis dit qu'il n'y avait pas de vent à l'intérieur de la maison. Comment s'était-elle envolée ? C'était tellement incroyable. J'ai pensé que le Maître devait être spécial. J'ai senti que l'image ne pouvait pas être placée là, à s'empoussiérer, alors j'ai demandé à mon mari : « Pourquoi ne me laisses-tu pas afficher l'image au mur ? » Il m'a répondu : « Tu peux l'accrocher dans le salon. »

En avril de cette année-là, j'ai assisté aux conférences vidéo de neuf jours du Maître. Pendant ces neuf jours, le Maître a continué à purifier mon corps, et j'ai vomi plusieurs fois. Ensuite, je me suis sentie légère et libérée de la maladie. J'ai décidé de me rendre sur le site de pratique près de chez moi pour faire les exercices du matin. Quand je me suis levée le premier matin, je me suis sentie très endormie dès que je me suis assise, alors je me suis allongée. Puis, un Falun doré a filé de ma poitrine à ma tête et j'ai été réveillée en sursaut. J'ai réalisé que le Maître me rappelait de me lever pour faire les exercices. Je me suis levée rapidement et je suis allée au parc. J'ai fait les exercices avec les deux autres pratiquantes. Nous n'avions pas de groupe d'étude du Fa, alors j'ai décidé d'ouvrir ma maison et de les inviter à créer un groupe d'étude du Fa. Notre groupe d'étude du Fa se poursuit encore aujourd'hui.

Je suis rentrée chez moi pour cuisiner un matin après avoir fait les exercices. En regardant autour de ma maison, je me suis soudain sentie triste et je me suis mise à pleurer. Je me suis rendu compte que j'avais cultivé un cœur de compassion. Lorsque j'ai ouvert le réfrigérateur, j'ai vu le poulet et le poisson qui étaient donnés par le lieu de travail de mon mari. J'ai regardé autour de moi et j'ai pensé : « C'est l'appartement de mon mari. Quand mes parents étaient malades, il les a conduits à l'hôpital. Il se déplaçait chaque fois qu'on l'appelait. Ne s'agissait-il pas de tous les bienfaits que mon mari avait fournis à ma propre famille ? Alors pourquoi avais-je toujours l'impression d'être le sauveur de sa famille et que je ne voyais jamais ses bons côtés ? » J'avais le sentiment d'être très égoïste et d'avoir traité mon mari injustement. Je me suis sentie très mal.

Les larmes aux yeux, je suis allée le voir et je lui ai dit : « Je suis désolée. Peux-tu me pardonner ? » J'ai vu qu'il pleurait aussi, il m'a dit : « Ne parle pas de “pardon”. Ne me traite plus comme ça. » J'étais reconnaissante envers le Maître parce qu'en pratiquant le Falun Dafa, mes idées préconçues avaient été éliminées. J'avais cultivé la bonté et la compassion. Le Dafa du Maître m'a sauvée et a sauvé ma famille brisée. J'ai aussi été témoin de ce que le Maître a dit :

« Dans une méthode où la Loi forge la personne, cela signifie que certains états vont se manifester à travers le gong et la Loi. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Une fois, alors que j'étais assise sur mon lit en train de lire le Zhuan Falun, ma petite-fille de trois ans, qui tenait un bâton de bois, a commencé à frapper le lit, envoyant beaucoup de poussière dans l'air. Je l'ai grondée pour qu'elle s'arrête, mais elle n'a fait que frapper plus fort. J'ai immédiatement pensé aux paroles du Maître :

« Certains s’énervent aussi quand ils éduquent leurs enfants, ils crient et font toute une scène. Mais ce n’est pas la peine d’être comme ça quand vous élevez votre enfant, vous ne devriez vraiment pas vous fâcher ; vous devez éduquer les enfants avec la raison, c’est seulement ainsi que vous pourrez vraiment bien les éduquer. Vous ne pouvez même pas surmonter ces petites choses, vous vous énervez et vous voudriez encore que votre gong augmente ? » (Neuvième Leçon, Zhuan Falun)

Je lui ai dit en souriant : « Quand tu frappes, tu fais voler tant de poussière dans l'air que cela nous fera tousser. Je ne voulais pas te gronder. » C'était comme si l'enfant me comprenait, et elle a jeté le bâton. Cette situation était mineure, mais elle montre que la compassion peut changer le cœur d'une personne.

Le 1er décembre 2000, j'ai voulu me rendre à Pékin pour demander justice pour le Maître et Dafa. Lorsque je suis arrivée à la gare pour acheter un billet, j'ai vu un policier et mes jambes se sont mises à trembler. J'ai eu tellement peur que je n'ai pas acheté de billet et je suis rentrée chez moi. Je n'ai pas bien dormi pendant les nombreuses nuits qui ont suivi. J'ai tourné et retourné la question en pensant aux conséquences d'un voyage à Pékin. Puis je me suis dit que si le Maître ne m'avait pas sauvée et si Dafa ne m'avait pas guidée, je serais peut-être déjà morte et ma famille parfaite n'aurait pas existé non plus. Tout ce que j'ai m'est donné par le Maître. Maintenant que le Maître a été calomnié, que Dafa est persécuté, que les gens sont trompés et que les pratiquants sont persécutés, je n'ai même pas le courage de parler. Comment pourrais-je faire face au Maître ? J'ai décidé d'aller à Pékin.

Le matin du 5 décembre 2000, alors que j'allumais de l'encens pour le Maître, j'ai dit : « Maître, je vais à Pékin pour sauvegarder Dafa. S'il vous plaît, aidez-moi à éliminer ma peur. » Ce jour-là, j'ai acheté calmement des billets de train pour Pékin avec une autre pratiquante. Il ne restait que deux billets de train avec couchettes.

Avant de quitter la maison, pour éviter que ma famille ne me cherche, j'ai dit à mon mari et à mon fils que j'allais à Pékin. J'ai dit qu'ils n'allaient pas pouvoir me convaincre [de ne pas y aller]. Ils n'ont rien dit et m'ont laissé partir.

Après notre arrivée à Pékin, nous nous sommes dirigées, l'autre pratiquante et moi, vers la place Tiananmen. Nous avons été arrêtées en chemin et conduites à un poste de police. J'ai récité le Fa du Maître :

« Dafa ne quitte pas le corps,

Le cœur rempli de Zhen Shan Ren ;

Dans ce monde un grand Arhat,

Pour les divinités et les démons, pleine crainte respectueuse. »

(« Vertu majestueuse », Hong Yin, traduction version A)

En arrivant à la gare, je ne voulais pas donner mon nom, alors ils m'ont appelée « La silencieuse B ». Un jeune agent de police m'a emmenée dans une cellule de la prison et m'a demandé si j'avais faim. Il m'a proposé de m'acheter du pain. Le lendemain, avant de quitter le travail, il m'a dit que je devais faire des exercices s'il faisait froid la nuit. Il m'a dit qu'il avait des livres de Dafa à la maison. Je me suis rendu compte que le Maître s'était arrangé pour qu'il me protège.

Le soir du deuxième jour, un autre agent m'a envoyée au centre de détention. Avant de partir, j'ai dit au policier qui m'escortait à quel point Dafa était formidable. Il m'a dit : « Puisse l'histoire en être témoin. » Arrivée au centre de détention, il m'a interrogée et m'a demandé : « Que fais-tu ici ? » Je lui ai raconté comment le Maître m'avait sauvée et comment les disciples de Dafa sauvaient les gens. Je lui ai dit qu'une pratique aussi bonne ne devrait pas être interdite. Je suis venue à Pékin pour rétablir la bonne réputation de mon Maître et de Dafa. Il m'a dit : « La persécution est la décision de Jiang Zemin (l'ancien chef du PCC), vous ne pourrez pas le voir. »

Il m'a demandé si j'avais de l'argent. J'ai dit : « J'ai apporté plus de mille yuans, mais tout m'a été enlevé à mon arrivée. » Il m'a demandé : « Ils t'ont donné un reçu ? » Je lui ai répondu que non. Il m'a dit : « Je vais jeter un coup d'œil. » Je l'ai remercié. À ce moment-là, je me suis dit que si c'était mon argent, je n'allais pas le perdre. Le Maître s'en occupe pour moi.

En arrivant au centre de détention, j'ai eu l'idée de ne rien regarder ni écouter. Je n'ai pas tenu compte de la télévision et je suis restée assise, les yeux fermés, à réciter le Fa du Maître. Lorsque j'ai récité la première phrase de Lunyu, mon esprit était vide. Puis, lorsque j'ai récité la première ligne de « Le cœur naturellement clair » (Points essentiels pour avancer avec diligence II), je ne pouvais pas me souvenir de la ligne suivante. En récitant les poèmes de Hong Yin, je ne pouvais pas me souvenir d'un seul mot et j'ai immédiatement réalisé que cela était dû au fait que j'avais un esprit faible. Le Maître ne nous a-t-il pas dit : « La conscience principale doit être forte » (Sixième Leçon, Zhuan Falun) et « L’esprit doit être absolument droit » (Sixième Leçon, Zhuan Falun) ? Je ne peux pas être comme ça.

Allongée sur le lit la nuit, j'ai réfléchi à ce que j'avais fait de mal ces derniers jours et à la façon dont je devrais changer. À ce moment-là, un crâne d'un mètre de haut est apparu devant mes yeux. Le Maître a dit :

« Si tu as peur, elle t'attrapera

Quand les pensées sont droites, la perversité s'écroule

Ceux qui cultivent et pratiquent sont remplis de la Loi

En émettant la pensée droite, les diables pourris explosent

Divinités dans ce monde validez la Loi »

(« Qu'y a-t-il à craindre », Hong Yin II)

Je sais que lorsque j'ai regardé à l'intérieur, le Maître a éliminé le mal.

Un jour, la chef des détenues m'a demandé mon nom. J'ai dit : « La silencieuse B ». Elle m'a demandé mon vrai nom. Je lui ai dit : « À quoi ça sert ? Les noms servent à nous différencier, toi et moi, des autres. Tout le monde ici sait que je suis “La silencieuse B”. » Elle m'a dit : « Tu es professeur. » Elle a montré du doigt une pratiquante avec des blessures sur tout le visage, et a dit : « Regarde comment je la frappe. Je suis très capable de frapper les gens. Si tu ne me le dis pas, je te battrai. » Je suis restée calme et j'ai dit : « Mon enfant, si le fait de me frapper va te permettre d'être libérée et de réduire ta peine, alors tu peux me frapper. Je ne te détesterai pas. » Elle a immédiatement mis son bras autour de moi et m'a dit : « Je ne te frapperai pas. Tu as presque l'âge de ma grand-mère. Je ne te frapperai pas. » Le Maître nous a dit dans le Fa :

« Je dis souvent que si quelqu’un peut ne prendre que le profit d’autrui comme objectif, et ne garder aucun but personnel ni aucune compréhension personnelle, ses paroles pourront faire pleurer ses interlocuteurs. » (« Lucidité », Points essentiels pour avancer avec diligence)

Elle s'est occupée de moi après cela. Neuf jours plus tard, le bureau de Changchun à Pékin m'a ramenée à Changchun. En quittant le centre de détention, la personne qui est venue me chercher m'a demandé si j'avais de l'argent. Je lui ai dit qu'on m'avait tout pris, alors il est allé voir la personne qui s'occupait de la restitution des biens des prisonniers et lui a dit de nous rendre notre argent. La personne est partie. Moins d'une minute plus tard, elle est revenue et a dit qu'il n'y avait pas d'argent. L'autre homme lui a dit : « Attends, ne t'inquiète pas. » Il a appelé une autre personne pour l'aider à trouver l'argent. Peu de temps après, notre argent nous a été rendu. Quand nous avons quitté le centre de détention, la personne qui venait nous chercher s'est tournée vers moi et m'a dit : « Vous étiez le professeur de physique de mon fils. Quand mon fils a passé ses examens pour le lycée, sa note en physique a été de 99 %. » En apparence, il m'a aidée parce qu'il savait qui j'étais, mais je savais que c'était en fait le Maître qui me protégeait.

Se débarrasser de l'attachement à l'intérêt personnel

Pendant le processus de cultivation, le Maître m'a donné des conseils sur les choses auxquelles je devrais m'éveiller, m'a protégée et m'a encouragée à aller de l'avant. Après avoir pris ma retraite en 1997, je suis allée aider un éditeur de magazine à obtenir des annonces avec un compagnon de cultivation. Nous sommes allés tous les deux dans une clinique dirigée par un vieux médecin chinois. La femme du propriétaire m'a dit : « Tant de sociétés de presse veulent faire de la publicité pour nous, je les ai toutes refusées. Vous avez l'air honnête, alors je vous laisse faire la publicité. »

Une fois l'annonce terminée, nous sommes allés à la clinique pour obtenir le paiement. La dame nous a dit : « L'argent a été collecté par le scénariste. Je ne voulais pas le lui donner, mais il ne voulait pas partir. Je ne pouvais rien faire, alors je lui ai donné l'argent. » J'ai dit à l'autre pratiquant : « L'argent a été pris par le scénariste de la société du magazine. Cela se produit pour nous aider tous les deux à laisser tomber notre attachement à l'intérêt personnel. » Le Maître a dit :

« Nous, les pratiquants, nous disons qu’il faut laisser les choses se faire naturellement ; ce qui est à vous, vous ne le perdrez pas et ce qui n’est pas à vous, vous ne l’aurez pas, même si vous luttez pour l’avoir. » (Septième Leçon, Zhuan Falun)

Nous avons tous les deux décidé que nous ne voulions pas de ce paiement. Nous sommes allés chez l'éditeur du magazine et avons dit au directeur : « Nous sommes des pratiquants de Falun Dafa. Nous ne voulons plus de cet argent. Si nous ne cultivions pas Dafa, nous n'accepterions pas un centime de moins que ce que nous devrions être payés. Nous exigerions que vous nous donniez le paiement. »

Bien que nous ayons perdu l'argent, nous avons abandonné la recherche de l'argent et notre attachement à l'intérêt personnel. Quelques jours plus tard, la dame m'a appelée et m'a dit : « Le paiement devrait vous revenir. Je le récupérerai pour vous. » Je pensais que c'était pour nourrir mon intérêt personnel, alors je l'ai remerciée et lui ai dit que je ne voulais pas de cet argent. J'avais élevé mon xinxing à cet égard, et c'était mieux que n'importe quelle richesse.

Lâcher prise de l'attachement à se faire valoir

Je me suis rendue dans des zones rurales en mars 1999 pour parler du Falun Dafa aux gens. Avant de partir, j'ai demandé à un pratiquant de mon groupe d'étude du Fa de venir chez moi un peu plus tôt dans la soirée pour se préparer à ce que les autres viennent étudier le Fa.

Je suis revenue quelques jours plus tard et j'ai fait un rêve. J'ai rêvé que c'était la saison des récoltes, et j'ai vu des tas de choux et de carottes. Il y avait aussi des tas de haricots verts sur le sol et un gros camion de marchandises les écrasait. Voir les haricots verts se faire écraser m'a fait de la peine. Quand le chauffeur a vu l'expression de mon visage bouleversé, il ne s'est pas excusé. Au lieu de cela, il m'a parlé de façon impolie. Quand je me suis réveillée, j'ai pensé : « Ne s'agit-il pas de se battre et de comploter contre les autres ? » (Note du traducteur : en chinois, le mot pour dire haricot vert, DOU JIAO, est en partie homophone de l'expression pour dire combattre et comploter : GOU XIN DOU JIAO.)

Les choux et les carottes ont des racines, et la nouvelle conférence du Maître « Creuser à la racine » venait d'être publiée. J'ai senti que le Maître essayait de me faire comprendre quelque chose, mais je ne savais pas quoi.

Je me suis rendue sur le site d'exercices ce matin-là, comme d'habitude, et quelqu'un m'a dit d'aller à la salle de garde pour une réunion. Juste au moment où j'arrivais à la porte, une pratiquante du centre d'assistance m'a demandé très sérieusement : « Que faisiez-vous hier ? Les gens de votre groupe sont allés partout à la recherche du groupe d'étude du Fa. » J'ai répondu : « J'ai demandé à untel d'organiser le groupe d'étude du Fa. » Elle a continué à me gronder. C'était plutôt embarrassant, mais je pensais aussi que cela se passait pour m'aider à me défaire de l'attachement à me faire valoir. J'aurais dû la remercier, mais j'avais le sentiment d'être traitée injustement.

Deux jours plus tard, lors d'une réunion des responsables des groupes d'étude du Fa, elle m'a montré du doigt et a dit à tout le monde de ne pas être comme moi. Je me suis dit : « La situation est déjà passée. Pourquoi en parles-tu encore ? »

Quelques jours plus tard, quelques coordinateurs de sites d'exercice et des responsables de groupes d'étude du Fa, soit plus de vingt personnes, se sont réunis. Elle a recommencé à me critiquer et a répété ce qui s'était passé. L'égoïsme dans mon cœur et le vrai moi ont commencé à s'affronter et à la fin je me suis demandé : « Pourquoi est-ce qu'elle répète cela encore et encore ? Est-ce à cause de mon attachement à me faire valoir, et parce que je me sens injustement traitée ? Ma recherche de la renommée était si forte que je l'ai éliminée à la racine. » Lorsque j'ai regardé sérieusement en moi, j'ai découvert qu'en partant, je n'avais rien dit aux autres pratiquants de notre groupe, cela avait créé des difficultés pour l'étude du Fa de ces pratiquants. C'était de ma faute.

Lors de l'épidémie de SRAS en 2003, une pratiquante qui fabriquait des documents de clarification de la vérité a été arrêtée. De nombreux pratiquants ne pouvaient plus se procurer de documents. Que faire ? À l'époque, une autre pratiquante et moi-même avons acheté des ordinateurs et les avons apportés chez une pratiquante. Nous lui avons demandé de nous apprendre à imprimer. L'apprentissage a pris une journée entière. Je l'ai appris deux fois, mais je ne savais toujours pas comment imprimer des documents. J'ai pensé que c'était peut-être à cause de ma peur et que mon xinxing était médiocre.

Plus tard, j'ai apporté l'ordinateur et l'imprimante dans l'appartement vide de la sœur d'une pratiquante. Quand son frère l'a découvert, il a eu peur, alors il a refusé de nous laisser garder les documents là-bas. Je me suis demandé ce que je pouvais faire. Je suis rentrée à la maison et j'en ai parlé à mon mari. J'étais loin d'imaginer que mon mari me dirait de les rapporter à la maison. J'ai pu faire des documents de clarification de la vérité à la maison. Je suis reconnaissante envers le Maître. C'est ainsi que j'ai ouvert un petit centre d'impression de documents de clarification de la vérité.

Un cœur pour les autres

En regardant ces années de cultivation, quand je clarifie la vérité, je maintiens un cœur de vouloir sauver l'autre. Je ne laisse passer aucune occasion. Lors de la rénovation de l'appartement, je n'ai pas voulu laisser de côté un seul ouvrier. Je leur ai tous clarifié la vérité. Ils ont démissionné du PCC et de ses organisations associées. Certains ont cessé de fumer, et d'autres ont eu de la chance par la suite. Ils m'en ont tous été très reconnaissants.

Lorsque les gens venaient voir comment les rénovations se déroulaient, je ne laissais pas passer ces occasions de clarifier la vérité. Par exemple, le jeune homme qui vivait à l'étage et travaillait au bureau municipal de la sécurité publique est venu voir les rénovations. J'ai ouvert ma porte et je l'ai invité à entrer. En regardant autour de lui, il a vu que je regardais la vidéo des Neuf Commentaires sur le Parti communiste. Il m'a dit de faire attention. Avant son départ, je lui ai dit que je pratiquais le Falun Dafa depuis plus de vingt ans. Il m'a dit : « Très bien, pratiquez chez vous et faites attention à la sécurité. » Je lui ai dit : « Merci de vous en soucier. » Par la suite, je l'ai aidé à démissionner du PCC.

Quand ma voisine a eu fini de rénover son appartement, personne n'y habitait, alors elle m'a donné la clé. J'ai ouvert les fenêtres pour que l'air circule. Quand elle a emménagé, son premier repas a été cuisiné dans mon appartement. Elle en a été très touchée. Plus tard, chaque fois qu'elle avait quelque chose de bon à manger, elle le partageait avec moi. Lorsqu'elle quittait la ville, elle me donnait toujours la clé de son appartement. Elle disait qu'elle ne pouvait même pas confier les clés à ses propres frères et sœurs, mais elle me faisait confiance. Je lui ai dit qu'elle devait remercier le Maître et le Falun Dafa.

Lorsque les paquets arrivaient pour mes voisins, ils me confiaient le soin de les récupérer et de les garder pour eux. Le comité de gestion du quartier m'a donné une bouteille d'huile de soja et un poème à la fin de l'année. Je leur ai écrit une lettre de remerciement et j'ai donné cent yuans au directeur. Je leur ai dit de se souvenir : « Falun Dafa est bon. Authenticité-Bienveillance-Tolérance est bon. » J'ai également aidé le gardien de la sécurité de l'immeuble et le plombier à démissionner du PCC. En bref, j'ai aidé de nombreuses personnes du quartier à démissionner du PCC, et beaucoup d'entre elles savent que je pratique le Falun Dafa. Je sais que les gens qui ont des relations prédestinées avec moi attendent que je les sauve.

Le Maître m'encourage continuellement. Lorsque je lis les livres de Dafa avec un esprit concentré, il m'arrive de pleurer sans le savoir. Plusieurs fois, j'ai vu les caractères du Zhuan Falun se transformer en toutes sortes de couleurs. J'ai aussi vu que les mots de Lunyu se paraient de différentes couleurs. J'ai vu les trois caractères de « Zhen Shan Ren » tourner. Une fois, après avoir passé les vidéos des conférences de Fa du Maître dans des zones rurales, un grand Falun est apparu au-dessus de ma tête ce soir-là. Il a tourné en continu pendant dix minutes. Je savais que le Maître m'encourageait.

Traduit de l'anglais