(Minghui.org) J'ai commencé à pratiquer le Falun Dafa en 1998, pourtant je ne considère pas que j'ai été diligent pendant ces vingt dernières années. J'ai fait les trois choses que nous sommes supposés faire, mais mon caractère ne s'est amélioré que lentement. Ces dernières années, j'ai commencé à produire des documents de clarification de la vérité chez moi, ce qui m'a motivé à maintenir un meilleur état de cultivation et à mettre plus de cœur dans la cultivation.
Pendant ces années, je n'ai pas rencontré de grandes tribulations même si j'avais du karma de maladie de temps en temps. Parfois je passais bien ces tests, parfois non. Pourtant je n'étais pas capable d'en comprendre la véritable cause. Récemment, en lisant le nouvel article du Maître « Encore une fois avec le bâton et le khat » j'ai vraiment reçu un grand coup sur la tête qui m'a réveillé. J'ai découvert un problème majeur que j'avais négligé dans ma cultivation.
Chercher des conseils
Il y a quelques jours, j'ai eu des symptômes d'asthme. J'avais du mal à respirer, j'étais fatigué et mes pieds et mains étaient gelés. J'étais assis toute la nuit et je dormais peu. Pendant la journée, je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit, j'avais même des difficultés à aller aux toilettes. Au début, j'avais la pensée droite et je niais ce qui se passait. Je récitais le Fa dans mon cœur et continuais d'émettre la pensée droite.
Après deux jours avec peu de sommeil et de nourriture, j'avais atteint ma limite. Quand ma fille, qui est aussi pratiquante, est venue me voir, j'étais très affligé et je lui ai demandé : « Pourquoi ma cultivation est-elle toujours comme cela après tant d'années ? J'ai déterré tous mes attachements et j'ai essayé de m'en débarrasser. Les dettes que j'avais ont aussi dû être remboursées. Je ne peux plus l'endurer. » Je lui ai demandé d'émettre la pensée droite pour moi.
Le troisième œil de ma fille est ouvert. Après avoir émis la pensée droite, elle m'a dit qu'elle avait vu que dans une de mes vies précédentes, j'avais aidé à la construction de la Grande Muraille en mettant des chaînes autour du cou des travailleurs et en les fouettant. J'étais choqué et je pensais que je n'avais pas d'autre choix que de rembourser ce que je devais du passé. Alors j'ai silencieusement enduré mon malheur pendant plusieurs jours jusqu'à ce que j'aille mieux. Plus tard, ma fille a eu mal aux dents sans raison.
Après avoir lu le nouvel article du Maître « Encore une fois avec le bâton et le khat », ma fille et moi avons compris que je ne devais plus lui demander d'utiliser sa vision et de me dire ce qu'elle voyait.
Le Maître nous a dit :
« À part le Maître, il n'est permis à aucun autre être de connaître la situation réelle des disciples de Dafa, car cela affecte directement le degré de pureté du nouvel univers. » (« Encore une fois avec le bâton et le khat »)
« Regarder où en est un élève dans sa cultivation, regarder ce qu'un élève a comme karma de maladie, dire n'importe quoi sans en prendre la responsabilité, c'est précisément une interférence. » (« Encore une fois avec le bâton et le khat »)
J'ai compris que je ne devais pas demander conseil aux autres pratiquants quand j'avais du karma de maladie. Je voulais trouver des raccourcis grâce à eux et je ne voulais pas faire face aux difficultés. Comme les pratiquants auxquels je demandais conseil avaient rarement du karma de maladie, je pensais qu'ils cultivaient bien et je les admirais. J'espérais qu'ils règlent mes problèmes au lieu de compter sur l'étude du Fa. Mes tribulations étaient des opportunités que le Maître me donnait pour que je m'éveille et que je m'élève mais je devenais triste et je commençais à me plaindre si je n'arrivais pas à passer le test.
Le Maître nous a aussi dit :
« Un pratiquant doit donc suivre des principes justes pour cultiver et pratiquer. Subir la souffrance et rencontrer des difficultés, c’est une très bonne occasion d’enlever le karma, d’éliminer les péchés, de purifier le corps humain, d’élever son état d’esprit et de se sublimer à un niveau élevé, c’est une chose vraiment bonne, voilà un principe juste de la Loi. » (« Plus on approche de la fin, plus on doit être diligent », Points essentiels pour un avancement diligent III)
Au cours des deux dernières décennies, quand j'avais du karma de maladie, une membre de ma famille et ma fille, toutes deux pratiquantes, m'encourageaient. Au début, elles partageaient calmement leurs compréhensions du Fa avec moi. Quand la tribulation persistait et se répétait, comme elles me suggéraient ce que je devais faire, je m'étais habitué à les écouter.
Si elles ne me disaient rien, il fallait que j'aille leur demander des réponses. Même si je savais ce que je devais faire, j'étais préoccupé si je n'avais pas leur confirmation. Parfois, ma fille voulait que je souffre moins et que je me rétablisse rapidement alors elle me disait quoi faire. Après, elle avait souvent mal aux dents sans raison. Je suis resté coincé dans cette situation pendant des années.
Conseiller les autres
Quand je voyais d'autres pratiquants passer par des tests de karma de maladie, parfois je les jugeais, je signalais leurs lacunes et leur donnais des conseils. J'énumérais les principes du Fa les uns après les autres, souvent de façon méprisante ou sur un ton accusateur. Au lieu de vraiment les aider, je les embrouillais et les laissais sans savoir quoi faire.
Une fois, une pratiquante âgée a eu les symptômes d'un AVC. Quand j'en ai entendu parler, j'ai commencé à analyser ses problèmes et à chercher des « remèdes » pour elle. Cette nuit-là au lieu de pratiquer les exercices à mon horaire habituel, j'ai téléchargé des enregistrements audio de plus d'une douzaine d’articles relatifs à la dissolution de la culture du Parti sur le site internet Minghui.
Pourtant, quand je lui ai apporté les enregistrements audio le lendemain, elle ne les a pas pris. Elle a dit qu'elle avait déjà beaucoup de documents audio à écouter. Même si je n'ai rien dit devant elle, j'étais contrarié et je me suis plaint de mes efforts gâchés. Je pensais qu'elle manifestait une forte culture du Parti, que je faisais ma part pour l'aider et que c'était tant pis pour elle si elle n'acceptait pas mon aide. En rentrant chez moi, j'ai perdu la carte mémoire des enregistrements. Je me suis dit que c'était peut-être dû à mes sentiments pour la pratiquante et je n'y ai pas trop réfléchi.
Au cours des quelques années passées, mes « remèdes » ont vraiment aidé plusieurs pratiquants, ils m'avaient en grande estime et étaient reconnaissants. Ils aimaient partager avec moi ou m'invitaient à leur groupe d'étude de temps en temps. Quand je me joignais à eux, ils avaient rarement l'occasion de parler, car je prenais le contrôle et devenais l'orateur principal. Toutes sortes d'attachements ressortaient comme la recherche de la célébrité, se faire valoir, l'arrogance et la jalousie. Je ne me comportais pas comme un pratiquant. Ainsi les forces anciennes saisissaient l'occasion pour me tremper avec des karmas de maladie à répétition, ce qui m'a fait perdre beaucoup de temps pour sauver les gens. Je n'étais pas suffisamment en forme pour valider le Fa.
Ma fille me disait souvent que mon état de cultivation était instable : quand j'étais en forme, je me faisais valoir, quand je ne l'étais pas, j'étais assommé par du karma de maladie. J'avais peur que les autres me montrent du doigt parce que je ne cultivais pas bien. Elle avait raison à propos de mon état de cultivation et mon manque de diligence. Je pense que ces pratiquants qui m'admiraient étaient un autre facteur qui me causait ces tribulations.
Dévier du Fa
J'ai aussi remarqué que certains pratiquants déviaient du Fa.
Un pratiquant a dit qu'il progressait plus rapidement en lisant l'Hebdomadaire Minghui qu'en étudiant le Fa. Il pouvait mieux se concentrer sur les magazines. Cependant, les articles des pratiquants dans les magazines présentent seulement leurs compréhensions du Fa à leurs niveaux. Aussi bon que soit leur sens de l'éveil, ils ne peuvent pas être considérés comme le Fa.
Un pratiquant a dit à d'autres pratiquants qu'il s'était élancé vers le haut après avoir étudié ces mots du Maître :
« Un jour obtenir le Fa, s'élancer vers le haut. » (« Ressenti », Hong Yin III)
Il a dit qu'il était allé au-delà d'Authenticité-Bienveillance-Tolérance et leur a demandé de s'élancer vers le haut aussi afin de sauver les gens dans d'autres dimensions. Il a même dit que ce n'était pas la peine de clarifier la vérité sur Dafa aux gens. Il paraissait être à un niveau plus élevé que les autres et il voulait qu'ils l'écoutent. Il a incité un groupe de pratiquants à le suivre.
Nous avons essayé de l'arrêter en le signalant aux éditeurs de Minghui. On nous a conseillé de ne pas l'écouter. Mais il entraîne quand même un petit cercle de pratiquants et dit n'importe quoi. J'espère vraiment que le nouvel article du Maître va les réveiller, lui et les autres.
J’espère que mon expérience et que le comportement de ces pratiquants peuvent alerter les pratiquants qui ont des lacunes similaires. La rectification du Fa en est au stade final et nous n'avons vraiment pas beaucoup d'occasions de nous corriger. Si nous ne nous corrigeons pas, cela pourrait endommager le Fa, un crime impardonnable. Nous sommes des disciples de Dafa, des particules du Fa. Protéger Dafa est notre responsabilité, ce qui revient à nous protéger nous-mêmes.
Le Maître nous a dit :
« Toutes les personnes qui expliquent Fofa à tort et à travers amènent les gens dans le cadre de leur propre compréhension. Alors dis : ont-ils perturbé Fofa ou protégé Fofa ? » (« Leçons du bouddhisme », Zhuan Falun Volume II)
Traduit de l'anglais